
IMPOSSIBLE
De joueur de hockey à toxicomane, puis de technicien de son à entrepreneur en marketing, je documente mon parcours et mes observations au fil du temps. La seule chose dont je suis certain, c'est que j'ai encore beaucoup à apprendre. C’est pourquoi j’invite également des gens de mon réseau à discuter de leurs parcours, qui auraient pu sembler impossibles.
From hockey player to drug addict and then from sound engineer to marketing entrepreneur, I am documenting my journey and the observations I make along the way. The one thing I am certain of is that I have much to learn, and that’s why I also invite people to discuss their paths, which may have seemed impossible at first.
IMPOSSIBLE
#37 - Marie-Eve Pelland - Courir 100 miles en trail pour le fun, arrêter de se mettre de la pression et entreprendre sans lâcher sa job.
Elle est physiothérapeute à temps plein, entrepreneurs par passion et une simple ultra-runner en plus d’être maman!
En partageant ses propres expériences de dépassement personnel et professionnel, Marie-Ève nous raconte comment la course à pied et la gestion d’une entreprise peuvent passer de rêves un peu fous à des réussites bien réelles, grâce à la détermination et au travail acharné. En se penchant sur nos peurs et croyances limitantes, on explore comment les surmonter pour atteindre des objectifs qu’on croyait inaccessibles.
Elle partage ses stratégies clés pour survivre à des courses de type ultra-trail. Elle nous donne quelques trucs pour rester hydratés et éviter les blessures, en consultant des pros et nous explique qu’il est crucial de préparer, plus ou moins, son corps et son esprit à ces épreuves, mais aussi de garder du temps pour bien récupérer après.
Enfin, on a parlé de la recherche d’équilibre entre passion et boulot, et de l’importance de suivre son instinct. Marie-Eve a partagé des réflexions inspirantes sur le succès, en rappelant que chaque petite victoire mérite d’être célébrée.
Elle a remporté le Ultra Trail Forillon 2024 chez les femmes. Elle gère une super entreprise de coaching pour coureurs de trail appelée Tout Trail. Elle est physiothérapeute chez PCN Physio à Québec. Elle est aussi maman et vraiment sympathique…
Apprenez en plus sur l’univers des sports d’endurance et son parcours dans cet épisode qui pourrait sembler impossible !
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Qu'est-ce qui te semblait impossible et que tu t'es rendu compte que c'était peut-être possible finalement.
Speaker 2:Oh misère, tu pars sur elle, de même De même. Hé, par rapport à quoi mettons?
Speaker 1:Tout N'importe quoi Dans ta vie.
Speaker 2:Dans ma vie, probablement avoir mon entreprise. Probablement, probablement que j'irais avec ça, parce que, quoique je te dirment que j'irais avec ça, parce que, quoique je te dirais que j'ai fait beaucoup de choses dans ma vie que je n'étais pas supposée faire.
Speaker 2:Mais tu sais, quand tu ne connais pas ça, quand tu ne sais pas que ça existe, tu ne le sais pas que c'est possible ou que ce n'est pas possible Dans le fond, parce que tu ne le sais pas que ça existe. Mais tu sais. Avoir une entreprise. Moi, quand j'étais jeune, ma mère me disait tout le temps que j'avais des goûts de luxe. Il n'allait pas loin, que je travaille fort pour avoir ce que je voulais. Puis, j'ai toujours travaillé fort pour avoir ce que je voulais. Puis, plus jeune, pendant que tous les ados faisaient des niaiseries au parc, moi je travaillais.
Speaker 2:J'ai commencé à travailler ultra tôt. J'ai commencé à me débrouiller vraiment jeune, à développer des skills que les autres n'avaient pas nécessairement. Puis, j'ai l'impression que tout ça m'a amenée un peu à la personne que je suis devenue, parce qu'être employée, c'est cool, mais avoir ton entreprise, ça t'amène quand même une certaine liberté. Aujourd'hui, tu vois, je travaille encore pour une compagnie, puis j'ai mon entreprise à côté. Ça fait que je ne suis pas 100 % entrepreneur, mais aujourd'hui, si je voulais le faire, je pourrais le faire Parce que je suis rendue là dans ma vie.
Speaker 1:Fait que ça, tu t'es rendu compte que c'était possible.
Speaker 2:En fait, je pense qu'il y a comme rien d'impossible.
Speaker 1:Oui, puis on a toute notre définition de nos limites, nos croyances, nos blocages, nos peurs qui viennent intervenir là-dedans. Mais c'est drôle parce que, à toutes les fois que je fais des épisodes, je me demande, parce que j'ai toujours la même première question, je me demande tout le temps par rapport aux invités qu'est-ce qu'ils vont répondre Pour moi? je me serais dit finir un ultra en trail, peut-être c'est ça qu'elle va me répondre Oui, mais toi tu le savais-tu que ça existait dans ta vie?
Speaker 2:des ultras en trail? Tu?
Speaker 1:comprends-tu? Ben, là oui, mais avant non. Mais moi je ne connaissais pas ça. Oui, oui, oui.
Speaker 2:Puis, quand j'ai été introduit à ce monde-là, puis là, mais introduire au sens très, très large et très, très vague La première fois que j'ai entendu parler puis, en fait, je ne savais pas que ça s'appelait comme ça c'est que j'ai participé à une course à Stoneham. Moi, est-ce que je t'ai inscrit pour un 5 km en trail? C'est la première course de trail que je faisais. Il y avait des gens qui tournaient en rond sur ce parc monde-là. ils sont cons. J'ai-tu le droit de sacrer?
Speaker 1:Oui, oui, tout est fermé.
Speaker 2:Tous les droits. Mais oui, j'étais comme Estimez ce monde-là, ils sont calmes, on esti là». Puis, fin de l'histoire. Moi, j'ai retiré ça de ma tête. Puis ceci n'existe pas. Quand j'ai avancé dans ma pratique du sport, je courais sur route, puis après ça, je me suis blessée comme tout bon coureur débutant.
Speaker 2:Puis j'ai été introduit plus au monde du crossfit, puis après ça, ça m'a amenée vers la course à obstacles, puis la course à obstacles m'a amenée vers les distances ultra, puis après ça, les distances ultra en course à obstacles m'ont amenée en ultra trail, en fait dans le monde de la trail en général. Mais ça s'est fait tellement graduellement que je ne me suis jamais dit que je ne serais pas capable de faire ça, parce que je me disais ça m'intéresse-tu de faire ça? Ça ne m'interpellait pas, moi, de courir un 800 miles, ça ne faisait pas partie de mes objectifs de vie. Quand j'ai commencé à courir, il n'y en avait pas tant que ça des 100 miles. Au Québec, il y avait le BU qui avait un 100 miles, il y avait l'Ultra Trail Gaspésia 100, qui avait un 100 miles. Je pense que c'est tout. Il n'y en avait pas de 100 miles.
Speaker 2:On recule quand mettons J'ai commencé à courir en trail, ma première saison de trail, ça a été en 2017. C'était plus niché, je te dirais, ce n'était pas démocratisé comme celui-là aujourd'hui. Ça ne m'interpellait pas. Je ne me suis jamais dit que ce n'était pas possible pour moi, mais à un moment donné, j'ai commencé à contempler cette idée-là, puis à faire ce qu'il fallait pour me rendre là, fait que je me suis jamais dit c'est pas possible.
Speaker 1:Est-ce que t'as commencé par faire un 40, un 60, un 100, puis un 160? Ça s'est passé exactement comme ça.
Speaker 2:Ah oui, ça a pas été aussi linéaire que ça. Il y a eu une couple de plongeons en cours de route, mais la course route. Initialement, je m'étais dit j'aimerais ça courir un demi-marathon. Mon premier demi-marathon sur route, je l'ai couru en 2019. Wow.
Speaker 2:J'ai fait des ultras avant de courir un demi-marathon sur route, c'est malade, mais c'est ça. Parce que la vie a fait que ça n'a pas été ça. Je me suis blessée, fait que là, c'est ça. J'ai commencé à faire du crossfit, je courais, mais je courais plus parce que c'était pratique de courir quand j'étais à l'université. Mettons Fait, quand j'étais à l'université, de course sur route, qui étaient des courses à relais, j'ai fait une année, c'était Montréal-Québec. L'autre année, c'était Montréal, à Sainte-Camille-en-Estrie, qui était l'équivalent de 250 kilomètres qu'on faisait en équipe de. Je ne me souviens plus combien C'était chacun notre tour de rouler. Il y a un 5 kilos là-dedans. À part de ça, c'est tout Une couple de 5 kilos dans le relais.
Speaker 2:Après ça, le CrossFit est arrivé. Après ça, ça a été l'avènement des courses à obstacles, les Spartan Race. Tout le monde faisait ça. Tout le monde faisait ça avec les collègues du bureau. Tout le monde faisait ça avec les collègues du bureau. Tout le monde faisait ça en gang d'amis. Tout le monde faisait ça. point Dans un gym de CrossFit. tu comprendras que tout le monde faisait ça aussi. C'est en 2013,. je pense que j'ai participé à ma première course à obstacles, Une Spartan Race super, à Mont-Tremblant. Il me semble que c'était au domaine Saint-Bernard, si ma mémoire est bonne. Puis, tu sais quand t'arrives pour quelque chose que t'aimais vraiment pas près du tout, mais c'est ça, C'est ça On apprend dans la vie qu'on est persévérant, puis qu'on est résilient, puis on met un pied en avant de l'autre, puis on arrive à sauter par-dessus le feu, puis à se faire rentrer dedans par les messieurs qui ont des Q. C'est complètement malade.
Speaker 1:Cette affaire-là, C'est que je me suis toujours posé la question si c'était plus un jeu ou un sport. Ça l'a changé? Oui?
Speaker 2:Ça l'a changé, C'est plus ça. Je pense qu'il n'y a plus de feu et que les gros Q-tips ça n'existe plus non plus.
Speaker 1:D'accord, c'est comme des singes qui courent Ça agrippe les gens, les Ninja Warriors et compagnie. Complètement fou. Les filles, tout le monde qui fait ça, sont en shape. C'est hallucinant. Mais c'est un gros jeu vidéo avec une crowd de motos qui crient. C'est vraiment drôle. C'est le Fear Factor de la course à Ob mélangé avec Mario Bros. Ça ressemble à ça, ça ressemble à ça. Tu parlais de route versus trail. C'est quoi pour toi la plus grosse différence entre les deux? Mettons on s'entend les deux, tu cours, mais Écoute, c'est tellement deux sports différents.
Speaker 2:Puis ça, tu le sais pas tant que tu rentres pas dedans. Tu sais quand tu cours sur route, puis pas dedans. Tu sais quand tu cours sur route, puis, c'est pas la culture de la route qui est comme ça. je pense que n'importe qui qui commence à courir sur la route se dit je vais courir sur la route, fait que c'est comme si la permission de marcher, elle, n'existe pas. Puis, on va s'entendre c'est assez linéaire comme activité, c'est très. Tu t'en vas par en avant et ça s'arrête là. Fais-toi pas frapper par une voiture. C'est comme le seul obstacle que tu as de vie Quand tu cours sur la route, c'est de ne pas te faire frapper et de ne pas mourir. Fait que Tu finis par être un peu dans un bide de C'est. À quelle vitesse je cours, c'est bien long, je vais courir plus vite. C'est vrai, je suis capable de faire ça moi».
Speaker 2:Mon 5 km, je le rentre. En combien de temps Ça finit que tu essaies de te dépasser. Un peu, à toutes les fois que tu sors Le piège, il est là Parce que tu en fais trop, tu vas trop vite, tu te blesses. Ça, c'est la fatalité de tous les coureurs débutants. C'est comme plate à dire, mais ça reste, ça Fait que tu sais. Je trouve que le côté performance, quand on court sur route, est beaucoup plus présent, juste de par la nature de l'activité. Même si tu veux pas être performant, inévitablement tu peux te comparer.
Speaker 2:Il n'y a rien d'autre à faire Un, il n'y a rien d'autre à faire, mais c'est surtout qu'il n'y a pas tant de variétés non plus. Tu sais, mettons, tu vas aller courir le marathon de Rimouski, tu vas courir le marathon de Québec. fair enough, il y en a un qui est plus côteux que l'autre, mais on va s'entendre que on n' sur 42 kilomètres.
Speaker 2:Quand tu cours en trail, tu ne peux pas faire ça Parce que chaque sortie est différente, chaque lieu, chaque moment, chaque contexte est différent. Tu vas courir de jour, de soir, de nuit, c'est différent. Tu vas courir printemps, automne, hiver, été, c'est tout différent. Il a mouillé hier, il mouille aujourd'hui. Ça fait deux semaines qu'il n'a pas mouillé. Même si tu vas toujours au même endroit, les conditions sont toujours différentes. C'est dur de se comparer, même sur un même spot. Ça, c'est comme si tu le mets un peu de côté par la force des choses, parce que tu te rends compte que c'est ça. Aujourd'hui, les conditions étaient comme ça. Ça dépend pas de moi, ça dépend de l'environnement. Quand t'es capable de remettre la faute de ta mauvaise performance en guillemets sur l'environnement, on dirait que tu t'en fais moins avec ça.
Speaker 2:Je sais pas si c'est ça en fait, mais moi, de la façon que je le perçois, c'est un peu ça. Ça, c'est un peu ça. Ça facilite tellement la vie de ne pas avoir à se stresser avec ces temps que ça rend la trail plus attrayante pour moi. Ceux qui aiment courir vite, c'est sûr que ce n'est peut-être pas le bon contexte. J'ai une de mes collègues, josée, pour ne pas la nommer. Je ne comprends pas comment tu fais Josée. Son fun dans la vie, c'est de courir à 3,45 au kilo.
Speaker 2:Easy, à côté de toi en jasant, pendant que toi, tu ne la suis pas vraiment Tu fais 30 secondes, puis après ça tu es comme OK, cela va être ça.
Speaker 2:Moi, je vais courir à vitesse là avec mon chien, mais là, c'est ça. On a toute une perception différente de ça. Mais en gros, je pense que l'exigence de la trail peut être, mais en fait, c'est complètement différent. Ça te demande plus, ça te demande plus de qualité, autant musculaire que proprioceptive, contrôle moteur Il y a quand même beaucoup de choses qui sont impliquées qu'il est peut-être un petit peu moins sur la route, ou est-ce que là, tu vas avoir besoin, oui, des bonnes jambes, d'un bon VO2, mais je veux dire Après, tu t'en vas par en avant.
Speaker 2:Si tu as eu la chance d'avoir une bonne génétique, tu vas aller vite et tu vas t'améliorer. Si tu n'as pas trop cette chance-là, tu. et si tu n'as pas trop cette chance-là, tu vas travailler peut-être un petit peu plus fort pour t'améliorer, peut-être un petit peu moins, mais tu vas quand même t'amuser. Puis, entre elles, c'est un peu le même principe, sauf que c'est ça, ça te demande plus, plus de vigilance, plus de force, plus d'adaptation, plus de résilience, plus de tout, parce que va geek out un peu est-ce que la course en trail, c'est un petit peu plus proche des intervalles, moins stédé.
Speaker 1:J'imagine que ça à la route.
Speaker 2:Ça dépend ce que tu fais. Ça dépend Tu peux faire. Mettons que tu compares un jog sur la route versus un jog en trail. tu peux rester en zone 2 dans les deux activités. C'est juste que ta vitesse ne sera pas nécessairement la même en tout temps quand tu es en sentier, parce que si ça monte et que tu veux rester en zone 2, inévitablement tu vas ralentir.
Speaker 1:Ça se peut que tu marches pour garder ta bonne zone d'effort. En descendant. Quand ça vient inciter et que c'est dangereux, il y a des bouts que tu peux juste ne pas courir.
Speaker 2:Il y en a qui courent. Il y en a d'autres que non. Tu varies beaucoup ta vitesse pour rester dans un même effort. Finalement. Oui, tu peux être exactement à la même place. C'est rien que, plutôt que d'avoir un pace stédé à 5,30 au kilo, kilos, ça va se promener entre 8 et 4.
Speaker 1:En moyenne, mettons qu'on geek out dans la performance des tops au monde, mais mettons le top gars ou la top fille au monde en route, versus, pour faire un 40 kilos, qui est un genre de marathon sur la moyenne de tout ça, ça donne quoi? à peu près le pace en route, Ils sont rendus où les tops au monde. Puis en trail mettons.
Speaker 2:C'est une bonne question. Sur route, le record non officiel, il est un peu en bas de deux heures. Je ne sais pas si tu te rappelles qui avait essayé de briser justement la barrière du deux heures avec un groupe qui faisait de l'aspiration avec des souliers, je ne sais pas quoi.
Speaker 2:Puis un groupe qui faisait de l'aspiration avec des souliers, je ne sais pas quoi, ça avait passé comme une couple de millième en dessous du 2h. Le record officiel, c'est ça, c'est 2h-ish. Puis, entre elles, je ne saurais pas te dire Écoute, je sais que ça s'est fait, je pense que Kylian Jornet l'a fait, mais je veux dire ça reste que tu sais, les gens sont pas nécessairement entraînés de la même façon.
Speaker 1:Tu sais, on le sait, les top performeurs sur route, c'est pas nécessairement les mêmes top performeurs entre elles comment qu'on fait pour se nourrir en courant 24 heures de temps pis, qu'est-ce qu'il faut pour commencer à faire du sport, qui est la base?
Speaker 2:mettons Écoute moi, dans la vie, je ne suis pas nutritionniste du tout Il y a du monde qui sont bien payés et qui sont bien formés. Pour répondre, à toutes ces questions-là de façon beaucoup plus précise que ce que je pourrais le faire Parce que, sincèrement, je me rappelle, putain, c'est quoi les fondements en nutrition sportive. Tu comprends, à part de genre, prendre un gel aux 45 minutes.
Speaker 1:Mais c'est ça tout ce que tu fais pour ne pas mourir en t'en allant?
Speaker 2:Écoute, moi, ce que je fais. Une petite bière, ce n'est tellement pas la pratique de nutrition la plus optimale de l'histoire. en plus, j'ai une de mes bonnes amies qui est nutritionniste du sport. puis je parlais avec elle tantôt, puis elle me dit là, si t'as besoin d'aide pour ton 100 mètres de la semaine prochaine, tu me le dis là. Ben justement, j'ai besoin d'aide. Mais tu sais, la stratégie nutrition en course, tu vois, je l'ai développé avec le temps parce que j'ai essayé des affaires. Tu sais justement les grands principes de ce que les compagnies vont dire, c'est de manger aux 45 minutes.
Speaker 2:À, partir du moment que tu fais un effort, je crois de plus d'une heure et demie, tu devrais commencer à ingérer quelque chose aux 45 minutes Après ça. la quantité il me semble que c'est une affaire comme 90 à 120 grammes de glucides à l'heure, je pense. Mais là, écoute, je te lance ça complètement à travers mon chapeau.
Speaker 1:Ça représente quoi? Ça représente un petit bar.
Speaker 2:Mettons une barre exacte, c'est 25 grammes.
Speaker 1:OK.
Speaker 2:Fait que 100 grammes. Fais le calcul c'est 4. 4 barres exactes à l'heure, c'est beaucoup Pour un effort de longue durée.
Speaker 1:C'est ça? J'imagine que moi, à 200 livres, j'ai besoin de plus de jus.
Speaker 2:Non, je ne pourrais pas t'expliquer pourquoi, mais les quantités sont quand même universelles.
Speaker 1:C'est foqué. J'aimerais ça que mon pica boive autant de gaz qu'un endoscifique. Ça serait malade.
Speaker 2:Je suis en même place que toi. Mais non, c'est ça, ce n'est pas poids dépendant, cette affaire-là. Mais là, audrey pourrait nous le dire. Salut, audrey, j'ai écouté ce que tu as dit quand tu l'as dit.
Speaker 1:Je ne m'en suis juste pas rappelée. L'intake de protéines, ça, je pense que c'est quand même dépendant de la masse musculaire que tu as.
Speaker 2:Ça, oui, mais glucides pendant l'exercice, ça peut être pas Glucides à l'effort, ça serait un chiffre.
Speaker 1:Ah oui, c'est intéressant.
Speaker 2:Ça reste une marge. Ça dépend de l'effort que tu vas y mettre, de l'intensité et de la durée Dans de l'intensité et de la durée Dans le sens où mettons?
Speaker 1:je fais une sortie d'une heure et demie. Je ne mange pas. Non, moi non plus.
Speaker 2:Je pars avec un bidon d'eau et je reviens à moitié. Je pars généralement pas d'eau. Je vais sortir une heure et demie, surtout à très basse intensité.
Speaker 1:Je n'aime rien, je ne flatte rien, chaud ou pas chaud, frais, pas frais, pas besoin à part.
Speaker 2:Si tu vois, dans mes dernières semaines d'entraînement, où est-ce que là, je me suis entraîné beaucoup, c'était beaucoup d'heures sur mes jambes. Là, j'avais pas le choix parce que je buvais pas assez. Même si j'essaye, dans ma journée, de boire dans mes sorties, c'est comme si ce n'était jamais assez. Ce qui fait qu'aussitôt que je commençais à courir, j'avais faim et j'avais soif, parce que mon apport en tout n'était pas suffisant.
Speaker 1:Tu n'avais pas assez de réserve.
Speaker 2:Écoute, je ne saurais pas te l'expliquer, mais C'était de même que tu te sentais.
Speaker 1:C'était de même que je me sentais.
Speaker 2:J'avais faim, j'avais soif en partant, mais normalement je pars courir, je n'ai pas faim. Mettons que j'ai déjeuné il y a 45 minutes, je suis all good. Mais là, si je ne mangeais pas tout de suite avant de partir ça ne le faisait pas. C'est un peu malcommode.
Speaker 1:Oui, c'est un peu tanné.
Speaker 2:Mais la bonne chose pour moi, c'est que, comme ça fait longtemps que je fais du sport d'endurance, j'ai développé quand même des bonnes aptitudes. Puis, je n'ai jamais été du genre je vais toucher du bois, genre full de bois. Je n'ai jamais été du genre à avoir des problèmes digestifs à l'effort, ce qui est le cas de beaucoup de gens.
Speaker 1:C'est un des motifs d'abandon d'Ultra Trail le plus haut en pourcentage.
Speaker 2:Parce qu'ils ne viennent plus capables de digérer rien, En fait ils ne viennent plus capables de rentrer rien et ils en sortent pas mal. Quand ton estomac.
Speaker 1:rifaillite t'es comme mal pris, C'est comme si le système dit non, non, là, Fuck you.
Speaker 2:Je dis non. Cette activité me perturbe. De voir des gens qui sont en train de vomir dans un buisson, de voir des gens qui sont en train de se vider en bas dans un buisson. C'est des choses qui arrivent fréquemment.
Speaker 2:Très, très, très fréquemment, même si, en entraînement, tu étais correct, Que ta stratégie de nutrition était bonne, ce matin-là tu t'es levé, ça n'a pas marché fin. Puis, ce n'est pas rare que ça arrive très tôt en course, mais tu sais, le stress, l'intensité, il y a beaucoup de facteurs, je pense, qui peuvent entrer en ligne de compte, mais moi, je te dirais que, sur mon dernier 100 miles, ma stratégie, ça a été de rentrer quelque chose au moins à chaque 20 minutes. OK.
Speaker 2:Tout ce qui rentrait, je le rentrais. J'ai un ami qui m'a dit le meilleur conseil que je te donnerais en nutrition, c'est tant qu'il rentre des calories de rendu, parce qu'un moment donné il n'en rentrera plus. C'est comme rendu, n'importe quoi, n'importe quoi. Au début, c'est très Généralement, quand tu n'as pas de problème, tu prends ce que tu es habitué, moi des barres exactes j'en mange à peu près Les petits sucrés, les jujubes Exactement.
Speaker 2:Je mange ça Sur mon sommeil. C'était trois à l'heure En plus d'un drink mix haute teneur en glucides dans mon eau. Comme ça j'avais un apport qui était constant en glucides, parce que, dans le fond, l'idée c'est de ne pas avoir de crash.
Speaker 1:C'est de continuer et de brûler, de rentrer ce que tu brûles.
Speaker 2:Ce n'est pas possible mais c'est ça que ça prendrait effectivement pour éviter d'avoir le plus possible de dents, parce que ça, quand tu ne manges pas assez, c'est vers là que tu t'en vas. Puis, après ça, c'est dur de ressortir de là et c'est dur de recommencer à manger, parce que, dans le fond, à l'effort, tout ce qui n'est pas fonction vitale, comme ta digestion, ce n'est pas vital, parce que là, ton objectif, c'est d'avancer. Donc, ton sang s'en va majoritairement au niveau de tes muscles, il ne s'en va pas dans ton estomac pour t'aider à digérer. Mais si tu arrêtes de manger aussitôt que tu rentres quelque chose là-dedans, tu es faite.
Speaker 2:C'est ça, ça ressemble beaucoup au début de la fin, au plus, que tu es capable d'en rentrer et de changer les textures, de changer les goûts, de passer du sucré au salé, au salé au sucré, puis de jouer là-dedans pour venir, comme stimuler tes papilles gustatives de différentes façons pour éviter de te saturer bien. Ça fait que tu vas être capable, justement, d'en rentrer pendant vraiment longtemps. Puis, après ça, c'est de te trouver ce qu'Audrey appelle des aliments réconforts, c'est-ce que je vais mettre dans ma glacière de course, pour que, quand je vais arriver au Ravito avec ma glacière, que je vais l'ouvrir et que je vais faire, J'ai le goût de te manger, toi.
Speaker 2:Ça peut être n'importe quoi, n'importe quoi que tu es habitué de manger. Comme je te dis, moi, généralement, niveau digestif, ça va relativement bien. Je suis capable de manger généralement ce que je veux. On n'est pas à l'abri jamais de rien, parce que ça peut arriver une mauvaise journée, mais sommairement, je suis capable de rentrer n'importe quoi dans ma bédaine. C'est cool ça. C'est vraiment une belle qualité quand on fait ce que je fais.
Speaker 2:C'est ça, si tu dis qu'en plus il y en a beaucoup que c'est probablement la première raison qu'il y a des abandons. Oui, exact.
Speaker 1:Tu as fait combien de courses mettons sans miles dans ta vie?
Speaker 2:J'ai complété un seul, sans miles. J'en ai essayé un autre, puis j'en ai complété un Là, je m'enligne sur un autre la semaine prochaine. Tu sais, quand tu me demandais s'il y avait une recette, un milestone, un ci et un ça, moi je suis le genre de personne qui est à récupération lente, genre fucking lente. Il y en a qui vont s'enligner des courses à pu finir, des gros objectifs, des grosses affaires. C'est comme si, ces gens-là, ils n'ont pas besoin de récupération.
Speaker 2:Moi je ne pourrais jamais faire ça. Je ne pourrais jamais, jamais faire ça. Je sais que, d'un point de vue physique, je n'ai pas cette capacité-là parce que ma récupération est longue.
Speaker 1:Tu dis longue? Mettons quand tu as complété ton 100 miles. ça a pris combien de matins après avant que tu te sentes comme normale?
Speaker 2:mettons Ça dépend ce que tu définis par normal.
Speaker 1:T'as définis en tout.
Speaker 2:Mettons me lever le matin, puis marcher de ouette, ça a pris deux jours. Oui, Après ça, aller courir, ça a pris trois jours, Puis courir, on va mettre ça en gros guillemets. J'allais sortir les chiens en marchant. Je me suis dit je vais l'essayer. J'étais comme fuck, je suis capable de courir. Ma course est partie un vendredi. J'ai fini dans la nuit du samedi à dimanche. Le mercredi suivant, j'étais capable de joggner.
Speaker 1:Nice.
Speaker 2:Mais avant que j'aille retrouver 100% de mes capacités, à savoir où est-ce que je mettais mes pieds, ça étaient mes pieds. ça a pris deux mois. Ça a pris deux mois avant que je dise mon cerveau n'est plus fatigué Parce que j'ai usé mon système nerveux central. C'est pas juste d'un point de vue physique, dire je suis fatigué, je suis pas fatigué, c'est plus, je suis raqué. je suis pas raqué, j'étais pas raqué. Mais vraiment d'être capable de dire hey, je sais plus où mettre mes pieds. Ça a duré deux mois, ça.
Speaker 1:C'est fucké ce que tu dis là, parce que ça ressemble beaucoup à ce que j'ai vécu. Ma plus grosse saison de course en bike, c'est 12 ou 13 courses dans mon été. C'est beaucoup. C'est des courses d'enduro. Je ne ferais pas cockfight avec les gars qui font des marathons, mais on brûle probablement beaucoup plus de calories en une fin de semaine de course.
Speaker 2:Combien de temps ça dure.
Speaker 1:C'est deux jours de 6 à 7 heures de working hours. Pour de vrai, sur le bike, il y a de la montée là-dedans, c'est des intervalles tout le long. En course, on pousse pour gagner.
Speaker 2:Oui, c'est ça.
Speaker 1:Tu es comme dans le rouge pendant. C'est comme une joke, parce que maintenant tu viens. Notre VO2max en enduro, il n'est pas aussi hot que celui des gars de Cross Country, parce que les gars de Cross sont tellement forts par rapport à leur poids que là ça ne se compare pas vraiment. Nous autres, on est un petit peu plus overall fort. Eux autres sont vraiment juste des jambes et le cœur n'a juste aucun sens. Ils ont des watts par rapport à leur oxygène. C'est juste débile. Nous, on est plus résistant, souvent sur une espèce de corps au complet, autant les bras que les jambes, que le dos que tout le reste. Mais tout ça pour dire que c'est des. Je regardais, mettons ma montre à la fin, c'est genre 50 % de notre 6 heures qui est passée en zone 4 et 5. On est le heart rate dans le tapis pendant des heures.
Speaker 2:Il faut faire attention à ça. par exemple, si tu te fiches juste à ta montre, particulièrement en vélo, tu sais ta main, elle bouge.
Speaker 1:Non, non, mais j'ai un chest band. Ok, c'est ça, c'est juste ta montre.
Speaker 2:On se comprend qu'on est un peu off.
Speaker 1:Non, non, mais moi, j'ai toujours un chest band parce que, mettons en entraînement, je veux voir à quelle vitesse mon heart rate est capable de redescendre quand je fais des pics et que je reviens, parce que ça, c'est une métrique qui va me permettre d'être meilleur en course, parce qu'en course, nous autres mettons sur un stage de cinq minutes. J'ai des relances à certaines places. Puis il faut que je garde ma concentration pour ne pas prendre le champ Si mon heart rate est haut et que je ne suis pas confortable dans un haut heart rate, c'est parce que tu viens tourdi et que tu crisses le gain dans le bois ou tu es obligé de trop ralentir, tu n'es plus compétitif et ça ne marche plus.
Speaker 1:Même au gym, quand je fais de la muscu, je fais des activités de focus après avoir élevé mon heart rate pour m'habituer à être concentré sur des détails. En élevant mon heart rate et en faisant des intervalles, j'ai tout le temps un chest band parce que pour moi, la monte est trop lente. Ça m'énerve.
Speaker 2:Au-delà du fait qu'elle est trop lente, la marge d'erreur est énorme 15 à 20 % de marge d'erreur.
Speaker 1:Je ne pourrais pas me fier là-dessus.
Speaker 2:Mais le chest band, c'est très bon. Je pense que la constante est là, mais n'en est-il pas moins que ça se peut que ce ne soit pas nécessairement clutch, mais là, avec ton Ta sangle cardiaque, t'es pas mal.
Speaker 1:Pour l'or. Pour moi, ça a été la meilleure compagnie au niveau de l'accuracy des systèmes de heart rate monitoring. J'ai essayé Garmin, puis je le trouvais vache. Je ne le trouvais pas en spin bike indoor, où je regarde vraiment ça tout le temps. Je trouvais ça trop lent et ça donnait des indices one shot dans moi. C'est sûr que ce n'est pas ça qui se passe en Danemouille. Il y a tout le temps une petite latence. Mais pour l'art, j'étais capable de l'apprendre, Je le savais. C'était écrit 178, mais je suis en train de me rendre à 185.». Quand t'es net, t'es dépassé. Tandis qu'avec l'autre, je le voyais en retard et ça me disait un peu de la bouchette. Mais bref, pour dire qu'au niveau de la nutrition, c'est ça, Je relate quand même à ce que tu disais, parce qu'un moment donné en cours, c'est comme Chris, il faut juste rentrer.
Speaker 2:Il faut juste que tu rentres quelque chose.
Speaker 1:Oui, exact.
Speaker 2:Tu rentres ce qui passe en fait, parce que, probablement, qu'à haute intensité, comme ça, parce que moi, sur un ultra de mon niveau à moi, je ne me mets pas dans le rouge, non, mais il ne faut pas, parce que c'estraîne pas pour ça, mais je trouve ça le fun à faire. Tu vois, en juin, j'ai fait une course de 25 kilos. 25 kilos, ce n'est pas long.
Speaker 2:Non, mais ça tu peux tenir plus la gorge Hey man te dire comment c'est dur, puis là justement, essayer de manger là-dessus. Tu sais, je ne fais jamais ça, sauf quand il me pogne une bulle de le faire en course. Puis, c'est toujours dans des contextes qui n'ont pas rapport, de préférence après ne pas avoir dormi.
Speaker 2:C'est jamais optimal, jamais jamais optimal. Mais c'est ça, de se mettre dans cette situation-là, dans une zone comme 3 plus 4. Puis là, tu es comme là, je tiens ça, mais là ça ferait bien que je mange Un, je n'ai pas envie. Puis deux, il va falloir que je ralentisse. Je ne suis pas capable, je ne suis pas habituée de faire ça.
Speaker 1:C'est tough Tandis que l'autre, c'est plus un long pace steady qu'il faut que tu gardes. Il y a de la marche là-dedans, quand t'arrives?
Speaker 2:au Ravito. Tu prends le temps, Moi, je prends le temps de m'asseoir Sur un 100 miles, je prends le temps de m'asseoir, Je me change.
Speaker 1:Je change mes bas Ça dure deux jours.
Speaker 2:C'est ça exact. Je me change, je mange. Après ça, je repars, je prends part, mais je prends un 5 à 10 minutes certain, plus que la course avance, plus que c'est long. En début de course, ce n'est pas long, mais plus que ça avance, plus que je prends le temps de me ravitailler et de prendre le temps de manger assis, parce que c'est un effort mine de rien Rendu là, c'est d'essayer de sauver les meubles, comment tu vis l'hydratation au travers de ça, parce que ça prend de l'eau et là tu en sors.
Speaker 1:C'est un peu le même principe que les calories aussi, mais c'est différent. l'eau, parce qu'il y a toute la notion de sel aussi entre nous autres.
Speaker 2:Moi, j'aime bien mettre des affaires dans mon eau, mais j'aime ça avoir. Moi, je cours avec d'hydratation. J'ai deux bouteilles de 500 ml sur moi. Je ne suis pas le genre de personne qui boit énormément non plus. Je n'ai pas besoin de traîner, il y a un 2 litres d'eau dans mon dos.
Speaker 1:Tu ne suis pas non plus trop Pas à outrance non plus.
Speaker 2:Je suis quand même capable. Tout dépendant des stretches entre les différents ravitaux en course, quand je suis en entraînement, je vais soit repasser par l'auto, ou soit je vais partir avec une bouteille et un filtre. Comme ça je peux me ravitailler dans les rivières et je suis correct. Mais sinon deux gourdes de 500 ml, je suis quand même capable de faire un bout avec ça. Soit je vais mettre justement une poudre haute teneur en glucides dedans, ou si je vais mettre des capsules d'électrolyte pour aller justement remplacer les sels et les minéraux qu'on perd. Puis, avec ça, généralement, ça fait la job. J'ai jamais souffert de déshydratation.
Speaker 2:J'ai jamais souffert de déshydratation. Je comprends, j'ai déjà fait des courses où il faisait chaud et que la température était un enjeu, mais ça n'a jamais été problématique.
Speaker 1:Moi, il a fallu que j'apprenne à m'hydrater parce que j'avais un profil que je ne connaissais pas. Je garde beaucoup mon sel et je buvais beaucoup d'électrolytes. Je garde beaucoup mon sel, je buvais beaucoup d'électrolytes parce que j'avais le goût de boire du Gatorade. J'avais le goût de boire de ça. J'ai fait une pierre au rein, je me vidais de mon eau, je remettais des électrolytes et des minéraux.
Speaker 1:Je me suis fait une pierre au rein. À la sortie de ça, j'étais chanceux, pas besoin d'intervention un matin, mais ça faisait deux jours que j'étais sur le bord de mon allé à l'hôpital. Je me levais à la nuit, puis je prenais des bains chauds. De même, je disais à ma blonde Je vais mourir, carlisse». Quand tu ne sais pas, en plus, ça devient inquiétant, c'est open-down. En plus, c'est comme Ah, j'ai adressé ça. Puis j'ai parlé nutritionniste. Regardez, elle dit oui, ton linge es-tu cerné de sel quand tu sues? J'ai dit non. Elle dit tu sues beaucoup. Je dis dégueulasse, comment ça coule. Je fais une heure, moi, c'est bord en bord, comme si j'étais dans la piscine. Elle dit tu as ta réponse.
Speaker 1:Arrête de manger du sel pendant que tu fais de l'exercice, bois de l'eau bleue en malade. Ton sel a tes nutriments normaux de la vie. Quand tu vas en bike, glucides, de l'eau bleue, tu vas t'enfermer. Ça a été un gros apprentissage. Depuis ce temps-là, mon énergie a changé aussi, je m'en suis rendu compte. Sur effort, j'ai plus de gaz. Mon corps, on dirait qu'il processe moins, plein d'affaires.
Speaker 2:This is more. C'est de l'eau, c'est ça. Je pense que rendu là, c'est de faire des tests, de voir c'est quoi que tu as besoin. Mais je pense que s'il y a un message à retenir de tout ça, c'est d'entrer de jeu quand tu commences d'avoir les bonnes informations, d'aller consulter un nutritionniste du sport qui sait ce qu'il dit. Je pense que ça fait une grosse différence.
Speaker 2:Pour vraiment partir sur des bases qui ont de la leurre. C'est beau les essais-erreurs, mais on peut tellement se priver d'expériences de merde en allant consulter quelqu'un qui connaît ça que ça n'a pas la peine de s'en passer.
Speaker 1:Avoir su que j'avais ce profil-là, de façon de m'hydrater.
Speaker 2:Tu l'aurais fait avant et ça aurait bien été avant.
Speaker 1:Ça aurait été bien beau. Pourtant, j'avais parlé à cette nutritionniste-là avant. mais on n'a pas effleuré, Ce n'est pas rendu jusque-là.
Speaker 1:Il faut aborder ça Non on parlait des macros que j'ai besoin pour avoir assez de mes vitamines, etc. J'avais fait des prises de sang en plus, j'avais un petit profil qu'on était capable d'analyser. Elle m'a pas cruisé plus. Puis, finalement, c'est l'été d'après Pierre Oren. Oui, mais C'est ça. Fait que là, depuis ce temps-là, je me watch un peu. Mais ma plus grosse saison à vie a été l'année d'après. Puis, ça a super bien été, fait que oui, beaucoup de se connaître là-dedans dans les sports d'endurance, c'est ça qui m'a, c'est plus le fun aussi.
Speaker 2:Ben écoute. Je veux dire, on se met tellement dans la marde que s'il y a un moyen de rendre l'expérience agréable en évitant des erreurs de ce type-là, pourquoi pas?
Speaker 1:Qu'est-ce que la course t'a appris, que tu utilises dans la vie de tous les jours?
Speaker 2:Moi l'ultra. Ça m'a appris que dans la vie, on peut faire tout ce qu'on veut. Pour vrai. On m'avait dit, plus jeune, j'ai porté un corset quand j'étais ado, parce que j'avais une bonne scoliose et j'étais pas loin de l'opération, niveau angulation, du truc, tout ça. J'ai été suivie en orthopédie pédiatrique. Des suivis, j'en ai eu 1000. J'ai consulté, mes parents m'avaient fait voir un chiro. J'ai vu des professionnels.
Speaker 2:Par rapport à ma mondo, il y a plein de gens qui m'ont dit toi, les sports d'impact, on oublie ça. Courir, ça sera pas bon pour toi, puis blablabla. Puis, c'est pour ça que je n'ai pas pratiqué de sport de ballon, puis de raquette, puis de machin, comme ça. Il y avait aussi le fait que j'étais vraiment pourrie. Mais je me suis orientée vers la natation, en fait même avant tout ça. Mais j'ai vraiment poussé là-dedans, parce que Pas nécessairement parce que j'étais bonne en natation. Mais quand on m'a dit Quand tu es dans l'eau, tu n'as pas besoin de ton corset, laisse-moi te, parce que j'étais bonne en natation. Mais quand on m'a dit quand tu es dans l'eau, tu n'as pas besoin de ton corset, laisse-moi te dire que j'en ai fait. Mon travail. Fait que je travaillais à la piscine, je donnais des cours de piscine, j'étais sauveteur. Puis, après ça, j'ai commencé à donner des cours en sauvetage. Puis là, j'ai développ. Ça m'a amené quand même beaucoup de choses de ce qui m'a servi après.
Speaker 2:Mais quand j'ai commencé à courir plus sérieusement, plus sérieusement pas que je cours avec sérieux, tant que je cours- souvent mais quand j'ai commencé à avoir une pratique de la course qui était prenante et que je m'entraînais, pour Puis m'entraîner, en fait, moi, tu vois, c'est un verbatim que je n'utilise pas Dans la vie je ne m'entraîne pas Parce que, tu sais, je n'ai pas de plan d'entraînement fixe, je n'ai pas d'entraînement. Tu sais, je ne vais pas m'entraîner. Tu comprends, on va aller courir, toi et moi, on va aller courir. Je vais courir avec Cass, cass, on va-tu courir? C'est pas genre, cass, on va-tu s'entraîner? Non, non, j'ai une sortie de course, j'ai pas un entraînement de course, fait que j'ai pas, c'est ça. Bref, je pars avec ça. Mais des fois, je me dis on m'a dit que je n'aimerais pas courir.
Speaker 2:T'imagines ça, à côté de quoi que j'aurais passé si j'avais écouté. Parce que quand je regarde toute ma vie actuellement, il y a beaucoup de gens. On dit souvent on ne gagne pas notre vie d'être en courant, je gagne ma vie en courant, ma vie, je la gagne en courant. Ce n'est pas moi qui cours, qui amène de l'argent, c'est tout ce qui est autour. Ça, quand tu penses à ça, c'est comme ça n'aurait pas dû se passer, ça. Si j'avais écouté ce qu'on m'avait dit, tout ceci n'existerait pas. C'est malade, hein.
Speaker 1:C'est fou comment C'est tellement dur à gauger, parce qu'il y a tellement de bons conseils dans la vie aussi, mais il y en a tellement qui sont pourris pour notre âme, pour nos croyances, pour qu'est-ce qu'on pourrait faire avec, qu'est-ce qu'on pourrait devenir. On se limite au potentiel que les autres nous laissent paraître au travers de leur croyance à eux autres.
Speaker 2:Des fois, C'est là que tu dis comme professionnel. Puis moi, je veux dire je suis une professionnelle de la santé. Le genre de conseil que je vais te donner, les gens vont le recevoir de cette façon-là. Ça a tellement d'impact sur qu'est-ce qu'on peut faire. Il faut tellement faire attention à ce qu'on dit, tellement, tellement, tellement.
Speaker 1:Oui, parce que toi, en plus, les gens rentrent dans le bureau.
Speaker 2:t'es, comme le savoir, Moi j'ai une autorité en gros guillemets Si elle dit, c'est parce que c'est vrai, Mais si tu n'as pas un ose d'esprit critique, moi, ce que je dis aux gens, c'est teinté justement par mes croyances, par mon vécu, par les formations que j'ai suivies. C'est comme Je n'ai pas le savoir absolu non plus, c'est mon opinion sur certaines affaires. Mais c'est comme d'autres choses, il faut en prendre et en laisser. Il faut vraiment faire attention à ce qu'on dit.
Speaker 1:Au travers de ce que tu sais professionnellement versus ce que tu as vécu. Sens-tu que ça t'aide d'être physio dans la vie à mieux courir? Est-ce que courir, ça t'aide à être une meilleure physio?
Speaker 2:Je pense que oui, je de courir. Puis, est-ce que de courir, ça t'aide à être une meilleure fille? Je pense que oui. Je pense que oui. Puis, tu vois, je te disais tantôt j'ai pas de plan d'entraînement, puis blablabla, mais j'en ai un sans en avoir un, dans le sens où je sais ce que j'ai à faire. J'ai quand même un fond de plan que j'adapte en fonction de comment je me sens. Puis, ça, je pense que ça répond à la question comment ça se fait que t'es jamais blessé, toi, c'est à cause de ça, parce que, en fait, j'ai la capacité de le faire. C'est pas tout le monde qui peut faire ça, mais j'ai aussi l'introspection de dire aujourd'hui, c'est pas une bonne journée, je vais aller, je n'irai pas courir, mais je vais faire ce choix de parcours pour, justement, éviter telle telle, telle affaire. Parce que là, je suis comme limite, parce que l'entraînement, c'est un peu ça. Tu t'es entraîné assez dans ta vie pour savoir que tu es toujours sur la fine ligne entre C'est trop, c'est jamais pas assez, c'est jamais pas assez.
Speaker 1:Exact.
Speaker 2:Dans la majorité des cas, on est tout le temps dans le. Je flirte sur le, c'est trop, mais c'est comme ça qu'on s'adapte, c'est comme ça qu'on s'améliore, c'est comme ça qu'on devient meilleur, autant d'un point de vue, tu sais, musculaire, déterminant de la condition physique, ça s'adapte parce que tu le stresses Si tu veux être capable de t'améliorer. Tu n'as pas le choix. C'est comme si, un moment donné, tu es comme là, je suis. Sa ligne, c'est d'apprendre à danser avec cette ligne-là et de dire aujourd'hui, si je fais telle chose, je bosse, et c'est garanti que ça finit mal. Animal, fait que d'apprendre à jouer avec ça. Moi, je pense que mes qualités de physio m'amènent cette aptitude-là à dire je le fais comme ça aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui c'est ça, demain ça va être d'autres choses. Fait que je vais faire ça, fait que ça se peut qu'il y avait quelque chose que j'avais planifié faire que finalement, ça ne fit pas. Puis, sais, je ne forcerais pas pour que ça fitte non plus, parce qu'aujourd'hui c'est comme ça, fin.
Speaker 2:C'est ça exactement. Je m'étais dit peut-être qu'un peu d'intensité, en descendant aujourd'hui, ça ferait bien. Mais je commence à descendre et je me dis non.
Speaker 1:Il est mal dans la paire.
Speaker 2:Je n'ai pas mal, mais je me dis ça semble que je pourrais, je le ferais. Beau Renti, c'est tout. Puis, après ça, est-ce que le fait de courir fait de moi une meilleure physio? Ma clientèle, c'est des coureurs, clairement.
Speaker 1:Ça t'arrive-tu surtout dans du super long de distance, comme quand t'as fait ton ultra et que tu l'as complété. Mais étant donné que tu connais l'anatomie générale, j'imagine assez bien ça. Assez bien, ça te réjouit de courir et de te faire comme ok, c'est exactement lui que tu es capable de nommer. Tu te dis ok, il faut que je fasse attention à tel morceau, etc. Tu tombes-tu des fois un peu trop dans l'analyse?
Speaker 2:C'est exactement la raison du pourquoi que j'ai arrêté mon premier 100 miles, parce que je gagne ma vie en courant. Oui, je ne peux pas arrêter de courir, comprends-tu. J'ai un club de course, moi, je coach à toutes les semaines, deux fois par semaine, il faut que je sois capable de me déplacer. Puis, dans tous les cas, je n'ai pas envie de payer. Je comprends, comprends-tu? Parce que si on revient sur ce que je t'ai dit tantôt, je suis dosée à plein temps. Si je ne cours pas, je ne vais pas bien. Je ne veux pas me mettre dans cette situation-là. C'est dur aussi. Je ne sais pas si toi, ça te fait ça, mais quand ça fait longtemps que tu es en effort, tu finis par sentir des choses qui n'existent peut-être pas dans le fond. Après, c'est comme de déterminer si tu es vrai ou si tu n'es pas vrai.
Speaker 2:Mais là, tu te rends compte que ça commence à pourrir ta vie. Tu commences à mettre ton attention là-dessus. Tu mets ton attention là-dessus, tu te rends compte que tu es 100 % dirigé là-dessus. Tu ne veux pas que ça se passe. Tu es comme nonie j'ai eu mal aux genoux. Ça ne marche pas.
Speaker 2:Puis, là, tu te rends compte que ça descend. Tu te dis Je commence à avoir de la misère à descendre, ça ne va pas bien. Ça commence à monter. Tu te dis Hostie, ça commence à faire mal en remontant, je ne suis plus capable de courir jamais. Fait que là, c'est comme une spirale d'affaires de marde qui se passe. Puis il n'y a aucune chance que tu sortes de là, à moins d'avoir une hostie de tête de cochon, que je n'ai pas, tu comprends.
Speaker 2:Puis là, je suis juste Chris, moi, il n'est pas question que je ne sois pas capable de courir de main, moi, je ne fais pas ça pour ne pas être capable de courir de main, je là-dessus. Puis là, je revois mon ami Seb, qui vient me voir en sens inverse du parcours, et il est comme qu'est-ce qu'il y a, marie? Puis là, je suis juste en crise. Puis là, elle me dit mais là, ça va passer. Non, ça ne passera pas. Puis là, je suis juste comme fermée, il n'y a plus rien à faire avec moi. Tu comprends Ma décision, elle est prise, puis c'est terminé, je veux courir demain.
Speaker 2:Ça, j'ai probablement un petit edge par rapport à ça, mais ce n'est pas clair si c'est un edge qui est positif ou négatif. Mais je trouve que je ne suis pas du genre à penser que Tu abandonnes une course. Tu n'es pas faible. Parce que tu abandonnes une course, c'est juste qu'à ce moment-là tu avais atteint ce que tu avais à donner. Puis, c c'est juste qu'à ce moment-là tu avais atteint ce que tu avais à donner et c'est la fin. Une autre journée ça aurait été d'autres choses, mais le lendemain matin je me suis levée. Je n'avais plus mal aux genoux, comme plus du tout. Je savais qu'il fallait que je règle mon problème.
Speaker 1:C'était là, mais il n'y avait plus rien. Quand j'ai ma plus grosse saison, j'ai eu de la misère à finir. J'ai vécu un peu ça. J'étais arrivé tantôt tu parlais de ton système nerveux que maintenant, c'est une espèce de shutdown, que ce n'est pas juste, après une couple de jours. Ce n'était pas que je t'ai raqué, c'était juste que mon système nerveux, il est shutdown encore. Non, c'était la finale de la saison, à l'automne. En pratique, je me suis mis à ne plus être capable de suivre mes lignes. Je n'étais plus capable de voir clair, carrément. Ce n'était pas parce que j'étais fatigué, j'avais bien dormi la veille et je me suis crashé. En pratique, je n'étais plus capable de voir clair en avant de moi. C'est où qu'il fallait que je mette la roue d'en avant.
Speaker 1:Puis là, j'ai fait OK, tu étais neurologiquement fatigué Carrément Puis la saison d'avant, je revenais de mes plus grosses blessures, justement, mes deux blessures en un an. Puis, quand je suis revenu de cette deuxième blessure-là, à peu près à mi-saison je vais voir comment ça va, mais mon objectif, ça va être de finir la saison. Puis, quand je suis arrivé à cette dernière course-là, puis que mon système nerveux, probablement, ne voulait plus focusser sur la bonne roche en avant de moi, je me suis dit je suis en train de finir ma saison, je vais-tu risquer ça? pour que, de toute façon? puis, je le savais, avec le pace que j'avais pendant l'année, avec le reste du monde qui était là à cette course-là, c'était là qu'il y avait le plus d'inscriptions, il y avait des pros sur la course, j'étais sûr que je ne faisais pas un top 10, genre, là, c'était impossible, j'aurais probablement fait un 15, 20e.
Speaker 1:Tu sais, j'étais comme ça ne change absolument rien que je f une vingtième place dans ma vie, mon objectif, cette année, c'est de finir ma saison. Puis, là, je vois plus clair Je vais-tu vraiment risquer ça. Puis, en plus, c'est une esti de belle journée aujourd'hui, puis il annonce beau demain, puis le reste du bike park est ouvert, fait que c'est du que j'ai fait. J'ai fait du basic pour le fun, Puis j'ai eué à abandonner.
Speaker 2:C'est ça, Tu as pris la décision qu'il fallait que tu prennes à ce moment-là. Probablement que tu l'as regretté le lendemain. Tu t'es dit maudit, j'aurais dû.
Speaker 1:J'aurais sûrement été capable.
Speaker 2:Moi, quand je suis arrivée, parce que quand j'ai abandonné ma course, la fin de semaine de la course n'était pas finie. Quand j'ai abandonné ma course, la fin de semaine de la course n'était pas finie. Le samedi, quand j'ai abandonné, je suis allée au Mont-Saint-Anne, je suis allée ramasser mes bébelles et je suis retournée chez nous Le lendemain matin. Je suis retournée, man Man Te dire, Quand j'ai vu une personne finir son 100 miles. Si tu m'avais donné un coup de pied dans le chest, ça aurait fait le même effet, ça ça aurait fait mal.
Speaker 2:Hé mal, tu dis Puis, là, j'étais comme, J'ai comme pris tellement conscience de plein de patentes. Puis ça, ça existe à l'audio, parce qu'on a enregistré un épisode de podcast ce dimanche matin-là. Où est-ce que je suis juste genre au bout de ma vie, parce que, clairement, je veux dire, je suis fatiguée. Mais tu sais que tu viens à réaliser que, dans le fond, là, c'est pas grave d'abandonner, puis que t'es pas moins bon parce que t'abandonnes, mais c'est correct aussi que ça te fasse chier. C'est comme la dualité entre j'ai abandonné, ça me fait chier, j'ai abandonné, c'est ça qu'il fallait que je fasse, d'arriver à te dire que, là-dedans, c'était la bonne décision. Puis il n'y avait pas d'autre décision pour toi à ce moment-là, même si, après coup, tu te dis j'aurais donc dû avancer Quand tu dormais, dans cet exact moment-là. Il n'y a pas d'autre solution.
Speaker 1:Cette fois-là, c'était avant que tu complètes ton premier Oui Sans. Dans ça, tu as dû apprendre un paquet d'affaires. Qu'est-ce que tu as appris en ne finissant pas que tu as pu utiliser la fois que tu as fini?
Speaker 2:Tu vois ce que je me suis rendu compte En enregistrant ça justement, ça a parlé à tellement de gens. Je me dis Moi, j'ai la possibilité d'avoir un médium exceptionnel pour pouvoir parler à des gens, puis de normaliser des choses. Puis, après ça, j'ai eu beaucoup de discussions avec beaucoup de gens qui avaient vécu exactement la même affaire Des athlètes de haut niveau, des athlètes du monde qui ne courent pas beaucoup, il y a beaucoup de gens qui relataient avec ça pour différentes choses. Puis, après ça, ce que j'ai appris, c'est que de réfuter les choses. Je pense que ça, c'est la plus grande, c'est le plus grand apprentissage que j'ai fait là-dedans, Parce que, tu sais, on se croit pas de cachette. Courir un 100 miles d'un mané, ça fait mal, mais c'est comme d'arriver à valser avec ça, puis de vivre ça.
Speaker 2:Puis ça, je trouve que c'est un bon, c'est un bon transfert qu'on peut faire à la vie de tous les jours, au niveau physique, mais aussi des choses qu'on vit de façon psychologique, tous les événements qu'on subit. Un peu, la dernière année a été quand même difficile, c'est là que tu dis, en me mettant dans cette situation-là volontairement. Il y en a qui ne font pas le choix d'être dans la marde, moi, j'ai fait le choix conscient d'être dans la marde, puis d'aller puiser ce que j'ai en dedans de moi pour être capable de me sortir de cette situation-là. Puis, je pense qu'au final, c'est un peu pour ça qu'on le fait Puis de te dire qu'après cette résilience-là, que tu vas développer cette capacité à, justement, sortir du pétrin, à relever tes manches et à continuer, c'est pratique dans la vie.
Speaker 2:Après ça, je trouve que le transfert est assez efficace. Puis, quand tu l'as appris à le valser puis à l'embrace, plutôt qu'à essayer de le balayer en dessous du tapis, puis de dire que ces choses-là n'existent pas, mais je trouve que ça permet d'évoluer, puis de ne pas. Puis, là, écoute, c'est de la grosse psychopop à deux cents mon affaire, mais je pense sincèrement que tout ça, ça m'aide à avancer dans comme toutes les autres sphères de ma vie qui ne sont pas de la course, mais en se rappelant que c'est juste la course. Oui.
Speaker 2:C'est tout. C'est juste de la course, c'est juste du sport. On fait ça pour être en santé, ben, oui, puis on pousse Comme des épées.
Speaker 1:Oui, moi, j'en ai déjà parlé sur d'autres podcasts, mais ça m'aide dans ma résilience, je le dis, de faire du sport, puis de pousser un petit peu tout le temps au-delà de ma zone de confort, juste pour Ça, crée une espèce de corne mentale. Je pense que, oui, que t'es comme habitué que ça soit pas comme c'était supposé, puis que ça fait un petit peu plus mal que d'habitude. Fait que là, quand tu fais face à d'autres choses, qui est un autre type de douleur, c'est comme un inconfort, mais c'est l'inconfort en général et non l'inconfort spécifique qui te fait mal. Fait que t'as comme une corne globale. Fait que là, peu importe, ça pique, de où, à un moment donné, tu deviens comme plus habitué à ce que ça fait.
Speaker 1:La dernière fois que j'étais au gym, j'ai poussé jusqu'à temps que je ne sois plus capable de lever mon bras. Fait que là, j'ai de la misère avec une situation dans ma vie personnelle qui est complètement différent du gym, mais en même temps, c'est un inconfort aussi. Puis, là, ça me permet de faire comme si je n'ai pas lâché au gym.
Speaker 2:Je ne pense pas qu'on le rationalise de cette façon-là, non, mais directement. Mais probablement que c'est ça les circuits qui se produisent, puis que ça se fait comme tout seul De se dire que tu sais, tu t'es déjà sorti de la merde. T'as déjà, c'est ça, tu t'es mis dans la merde, tu t'en es sorti, t'es capable de faire ça.
Speaker 1:C'est comme tant qu'à ce que la vie m'amène à pousser au-delà de mon threshold. À moi, je vais me mettre déjà au-dessus de mon threshold Quand la vie va me crisser dans la merde.
Speaker 2:Je vais devoir être habitué d'être là, c'est un peu ça, tu vas juste ramer et continuer de t'en aller par en avant. Ça va être ça.
Speaker 1:On est foqués. Pareil Quand même. Drôle de bibitte, le cerveau humain, l'humain au complet, mais c'est surtout dans la tête que ça se passe. C'est pas mal ça. Notre différence avec les autres animaux se passe pas mal dans le cognitif. C'est super intéressant. Plein de fois, j'ai essayé, j'ai philosophé avec du monde là-dessus, j'essaie de rationaliser pourquoi on a fait ci, pourquoi on a fait ça, pourquoi il y a des journées qu'on a l'impression Je ne sais pas comment tu le vis en course, mais OK, on peut aller là Il y a des journées que tu as l'impression que ça n'avance pas. Tu checkes ton temps, finalement, ça avance en esti. Il y a des journées où tu as l'impression d'avancer, tu checkes ton temps, finalement tu es slow as fuck.
Speaker 2:Ça n'avance pas tant que ça, mais tu es content.
Speaker 1:C'est une bonne journée. La perception et la réalité, c'est deux affaires. C'est fascinant. Qu'est-ce qui s'en vient pour toi? 100 miles?
Speaker 2:la semaine prochaine.
Speaker 1:C'est lequel celui-là?
Speaker 2:C'est l'Ultra Trail Forion. C'est les derniers bon, quasi 100 miles en fait du. Sentier international des Appalaches Fait qu'on part de Petite Vallée sur le bord du fleuve, puis, après ça, on va du côté montagne, puis, après ça, on revient du côté fleuve, puis du côté montagne, puis du côté fleuve, le tout jusqu'à Cap Gaspé, qui est le bout du monde. En fait, c'est comme ça qu'ils l'appellent le fort du bout du monde. Après ça, on revient. Après ça, c'est fini.
Speaker 1:C'est un 100 miles Un 100 miles. That's it Comment on se prépare pour ça avec un peu d'expérience.
Speaker 2:Écoute. Cette année, j'ai pris le pari de faire moins, puis de m'en tirer avec ça. On verra si l'avenir me donne raison. Mais ce que j'ai décidé de faire, en fait, j'ai réintégré le crossfit à ma vie à l'automne dernier. Au mois d'août dernier, j'ai décidé que j'allais m'y remettre parce que, on le sait, la muscu c'est important, mais je ne suis pas capable d'aller au gym. Ça m'emmerde au plus haut point. M'entraîner chez nous, cancel le projet. Cancel le projet. Je ne suis même plus capable de faire un yoga tout seul chez nous.
Speaker 1:Mais le crossfit.
Speaker 2:Mais ça, c'est un engagement, je paye, je réserve, j'y vais.
Speaker 1:Il y a d'autres mondes.
Speaker 2:Je fais jamais la même chose. Il y a tous les équipements que j'ai besoin. S'il y a des mouvements que je ne fais pas, je ne les fais pas. Je fais d'autres choses. Je n'ai absolument rien à prouver à personne.
Speaker 1:Crossfit, ça le dit.
Speaker 2:Je te dirais que Marie-Ève 2024 n'a pas la même pratique du CrossFit que Marie-Ève 2012,. Mettons, Ça fait plein de sens. Quand on regarde ça, On évolue, on grandit, Mais j'ai pas la même. Ce que les autres vont bien penser. Je m'entorche, mais au plus haut point. Puis, mon objectif de ça, c'est pas de me blesser. Je prends la charge que je veux bien prendre, même si c'est pas ça qui est prescrit. Je prends bien ce que je veux. S'il y a un mouvement que je suis pas capable, j'ai pas envie, je le fais pas. Je fais d'autres choses. Je me mets pas dans la facilité. Mais mettons qu'il y a quelque chose qui me sert pas, je le fais pas. Des doubles sauts à la corde, ça va me faire mal aux tendons d'Achille. Je me suis bossé les tendons d'Achille à faire ça. C'est arrivé une fois. Après ça, je n'ai plus jamais fait ça. Pourquoi tu n'essaies pas?
Speaker 2:Parce que je fais d'autres choses, mes tendons d'Achille sont soumis à d'autres stress à d'autres moments.
Speaker 1:Ils n' souvent, c'est parce qu'il faut retirer un moment donné du plaisir de ce qu'on fait pour mieux performer. C'est ça, c'est un peu ça.
Speaker 2:Mon objectif, c'était plus de m'entraîner, d'aller chercher, justement, de la force maximale, d'aller chercher de la pyrométrie, d'aller chercher un fitness global. Après ça, de dire le temps que je passe au gym, je ne le cours pas. La charge mécanique, je ne l'ai pas. De cette façon-là, Ça reste la charge pareille. Mais cette heure-là que je vais passer au gym, c'est une heure que je ne cours pas, c'est une heure où je ne risque pas de me virer la cheville, c'est une heure où je ne risque pas de différentes affaires et puis qui me fatiguent différemment. Fait que je trouvais que c'était ultra positif. Puis, dans le contexte où le, en fait, mon associé dans mon entreprise, qui était mon meilleur ami, il est décédé l'année passée. Ça va faire un an ou un mois d'octobre que là, tu sais, j'ai tout repris. Puis je me suis dit est-ce que c'est une bonne idée de faire un 100 miles cette année? La réponse logique, c'est non. N'importe qui d'assez brillant aurait dit ça, c'est pas une bonne idée. Mais en même temps, moi, ce qui me fait triper dans la vie, c'est ça. Fait que pourquoi est-ce que j'arrêterais de faire ce qui me fait triper au détriment d'autres choses? Je n'avais pas envie de ça. Je me suis dit je le fais, je n'aurai pas le choix d'adapter, parce que, clairement, je n'ai pas 20 heures d'entraînement à mettre par semaine en plus de la job ultra temps plein En ce moment. Oui, En ce moment et jamais, jamais. Oui, dans le fond, parce que la vie, ça va être ça.
Speaker 2:Fait qu'aussi bien de trouver une façon de le faire pour que ça marche. Puis, écoute, on l'aura testé, hein, moins courir pour mieux courir, parce que c'est quelque chose qui existe là. C'est pas moi qui invente ça là. Mais d'arriver à le computer, puis de te dire j'ai fait ce qu'il fallait. En en faisant, mettons la limite minimum, c'est tough quand même. Je te dirais que ça fait pas longtemps que je suis convaincue. Je me dis j'ai fait ce qu'il fallait et je me sens prête.
Speaker 1:Parce que l'affaire, moi que je trouve avec ces ultra-longues distances, parce que, mettons moi, de la manière que je le vis en bike, c'est que faire deux journées de 6-7 heures moving time sur le bike back to back, c'est taxant quand tu n'es pas entraîné, mais un coup que tu es entraîné, ça peut devenir ta base pour faire l'été. Je suis capable de faire deux jours par semaine 6-7 heures sur le bike le samedi et le dimanche, à peu près tout l'été, pendant 3 mois. Je me briserais pas si je reste sur le basic. Si je tombe sur le basic, c'est un autre histoire, mais si je reste sur le bike, je me briserais pas. Mais 100 miles, c'est que t'es comme brisé après, tu peux pas faire des 100 miles pour t'entraîner à faire des 100 miles.
Speaker 2:Il y en a qui le font. Il y en a qui font des 100 miles pour s'entraîner à des 200 miles, C'est parce qu'il n'y a pas de faim à ça. Actuellement, à l'heure où on se parle, c'est le tort des géants. Ils font le tour de Fopakwa et ça dure 350 kilomètres, Faut 1 300, 13 500 mètres de dénivelé positif. Je pense Peut-être plus que ça. Je sais pas Les specs de ce course-là. Ils ont pas rapport Tu check même plus.
Speaker 1:Non, non, ça part, puis un moment donné peut-être fini, c'est ça.
Speaker 2:C'est comme Ça, c'est fou. Mais il y en a qui enlignent des courses une en arrière de l'autre. Des courses de ce type-là Deux fois 200 miles dans l'année. Je fais un 100 miles pour m'entraîner pour un autre 100 miles, puis là, j'en fais un à tous les mois. Je ne comprends pas comment les gens y font. Je ne comprends pas comment les gens y font.
Speaker 1:Je ne comprends juste pas comment les gens y font. On revient un peu à ce qu'on disait au début Il y a de l'ADN là-dedans, il y a de tout là-dedans.
Speaker 2:On est tous des êtres humains uniques. On ne peut pas se comparer.
Speaker 1:On ne peut juste pas se comparer. Bref, toi pour ton prochain, s'emmerde la façon que tu l'approches cette fois-ci, C'est vrai.
Speaker 2:C'était ça ta question.
Speaker 1:C'est un petit peu plus de cross-training.
Speaker 2:Un peu moins de course.
Speaker 1:Moins de course.
Speaker 2:Plus spécifique, comme un petit peu plus loin, oui. Puis les chapelets, sacs hors de linge.
Speaker 1:Ah oui.
Speaker 2:Je te dirais que c'est pas mal ça ma stratégie du moment Ça va ressembler à ça, puis avec, j'espère, cette nonchalance-là en arrivant.
Speaker 2:Ah, oui, that's it, parce que ça fait une différence. Mais oui, l'année passée, quand j'ai fini mon 100 miles, quand tu dis tous les astres étaient alignés pour que ça marche, j'avais l'impression que j'étais prête. Quand tu dis, on dirait que la majorité des gens disent Je ne suis pas prête, je suis arrivé là en me disant que mes devoirs sont faits. J'avais fait une solide saison de ski, de ski de rando, beaucoup de dénivelé. Quand j'ai serré mes skis, j'ai commencé à courir Mes blocs d'entraînement, ça a été bang, bang, bang. Tout un en arrière de l'autre, pas un bobo. Tout était top notch. Je suis arrivée la journée de ma course, j'avais bien dormi, j'avais bien mangé, tout était oh-oh. Quand j'ai fini cette course-là, je me suis dit c'est juste ça. Je n'étais pas déçue, mais pas loin. Parce que je me suis dit c'était juste ça, Je m'étais mis.
Speaker 2:c'était une grosse montagne en avant de moi, ça avait été tellement difficile. L'année d'avant, ça avait été tellement difficile de me rendre à mi-parcours. Puis, tu sais, un 80,. C'est pas? Ça a l'air un peu prétentieux, c'est quand même deux marathons d'une trail.
Speaker 2:Oui, ce n'est pas difficile. Pour moi, ce n'est pas difficile de faire ça, mais j'ai tellement souffert, ça a tellement été dur, j'étais tellement loin. Puis là, je n'avais pas eu besoin de faire, ça Fait que genre la préparation parfaite, je l'ai vécue. Puis là, je me suis dit les doutes, c'était genre je ne suis pas capable de faire ça, je ne peux pas faire ça. Ce n'est pas la même période de l'année, ce n'est pas possible. Je n'ai pas tout ce temps-là, j'ai pas cette énergie-là, j'ai pas le mental que j'avais. Il y a beaucoup de choses que je n'ai pas, mais ce que j'ai de plus, par exemple, c'est de la résilience. Tu, dirais-tu.
Speaker 1:Finalement, à partir d'un certain fitness, c'est plus dans la tête que dans le corps, C'est certainement que c'est dans la tête, pas dans le corps.
Speaker 2:C'est ça À partir du moment. Je veux dire, ça prend quand même une base.
Speaker 1:Non, mais c'est ça À partir d'un certain fitness.
Speaker 2:C'est ça exact? Puis, je pars du principe que, Chris, ça fait trois ans que je m'entraîne pour des 100 m. Tu sais, un moment donné, t'es correct sur un entraînement, comme pas du tout. La semaine passée, il m'a pogné un genre de je ne suis pas bien. Puis là, j'étais comme Marie-Ève. Franchement, tu n'es pas à deux heures d'entraînement près dans ta vie, va-t'en chevoux, fin Coupe court. Là, tu te fais chier, va- une course maintenant.
Speaker 2:Oui, je suis en train de monter sur ton âme. J'ai pris mon sel pour je ne sais pas quelle raison, je l'ai ouvert. J'ai vu les 150 messages que j'avais, je suis venue mal. Je te dis je suis venue mal, je suis overwhelmed, ça ne va pas. Je suis en train de monter. Je suis comme OK, on relativise Un c. Je suis comme Ok, ok, ok, on relativise Un c'est juste la course, parce que ça reste toujours juste la course. Il faut ramener ça à ça. C'est juste la course, t'as pas besoin d'être, ça T'as pas besoin d'être ça.
Speaker 2:Rends-toi en haut, prends une grande bouffée d'air, descends en bas, va-t'en dans ton char, va-t'en chez vous, va faire ce qui te stresse. Ah, pas d'été, Pas d'été. C'est ça que j'ai fait, ça m'a été. Je m'en soumise.
Speaker 1:Je te souhaite que le fait de faire plus la paix te fasse faire une course exceptionnelle la semaine prochaine.
Speaker 2:Je le sais pas, si je me souhaite une course exceptionnelle.
Speaker 1:Au moins dans ta tête, que tu finisses ou que tu finisses pas. Si tu as du fun, tu es là pour, Mais c'est ça, enjoyer.
Speaker 2:C'est ça exact. Puis même d'aller dans le dur, ça serait correct, parce que je pense que ça fait partie de l'expérience aussi. C'est ça. Quand j'ai fini le QMT en 2023, c'est exactement ce que je me suis dit. J'ai marqué dans ma tête à peu près 8-9 kilos de l'arrivée, qui me dit tu réalises-tu, tu finis? J'étais comme avance, merde. Je voyais plein d'affaires partout. Ça rajoute à l'expérience. Quand même, je me rends compte que je finis. J'étais zéro émotion, zéro bonne mort. Je suis arrivée et je me suis dit c'est ça, c'est tout, c'était juste ça.
Speaker 1:As-tu plus eu un down en arrivant qu'un aïe.
Speaker 2:Tout le monde t'a fait ça. Je m'attendais à arriver et broyer ma vie. Je suis ultra émotive, moi, dans la vie. Puis là, rien, pas en tout, tout le monde capotait. Puis moi, j'étais comme Pourquoi, c'est fini, c'est ça. Puis, marc, il se disait ça va finir par sortir un moment donné, tout ça, tu sais, un moment donné, peut-être comme après le dodo, peut-être, c'est jamais arrivé. C'est jamais arrivé. Il y a jamais eu de genre.
Speaker 1:C'est malade, Non genre jamais. What's next?
Speaker 2:What's next? c'est ça, exact, Exact.
Speaker 1:J'ai écouté un podcast, au fond, puis, il parlait de ça justement.
Speaker 1:Il disait c'est tannant d'atteindre ses objectifs et les dépasser, parce que tu sèches un nouveau standard. Ça fait chier, parce que là, tu te dis OK, on peut le mettre en course, on peut le mettre en vélo, mais on peut le mettre en entreprise, on peut le mettre dans notre vie personnelle. J'ai atteint tel chiffre d'affaires, on est rendu tant d'employés. J'ai lundi mon plus gros mandat à vie, j'ai couru le plus de miles, j'ai gagné telle course. Mais là, c'est parce qu'après ça, tu viens de te conditionner que ça c'est rendu comme un nouveau standard, que tu es capable de te rendre sur WhatsApp après. Puis, ce qu'il disait je l'avais dans le podcast c'était que, finalement, on est bien mieux, oui, de continuer à se mettre des objectifs, parce qu'on aime ça, gloumer et courir après des carottes, c'est le fun d'avoir de quoi.
Speaker 1:Ok, j'ai du mandala, j'ai du mandala, ça dicte certains de nos comportements, une grosse partie, je pense. Mais de faire la paix aussi avec. J'ai le droit de l'enjoy enjoyer quand je suis là. Mais en même temps, est-ce qu'il faut que ça soit une espèce de célébration ultime à toutes les fois qu'on atteint quelque chose? Est-ce que quand on va l'atteindre ou pas, il faut s'emballer d'un bord ou de l'autre. Il y a une notion de rester tempéré aussi là-dedans.
Speaker 2:Je pense qu'un moment donné, c'est correct, de pas nécessairement, puis autant justement dans la course que dans d'autres choses, de pas toujours se fixer des objectifs, comme tu sais, de dépassement, c'est parce qu'un un mané, puis là, tu sais, si on met ça purement à la course, tu sais, il faut que tu sois disponible pour tout ça là.
Speaker 2:Tu sais de t'entraîner pour mettons que tu fais. tu sais entraîner pour Mettons que tu fais. J'ai beaucoup de clients, moi, qui vont courir, mettons, des 25, des 30, des 40, des 50. Mais la finalité, c'est ça, c'est pas le 100 miles. Je pense que dans la vie courante, ça peut être ça aussi. Je pense que c'est correct de pas viser toujours le top, puis de se dire que bon là, mon objectif, ça. puis de se dire que bon, ben là, mon objectif, ça va être telle chose. mais tu sais un objectif qui est réaliste, mais tu sais qui est pas proche du top non plus je pense, que c'est correct aussi puis tu vois, je parlais de ça avec mon chum, que t'as déjà reçu sur ton podcast.
Speaker 2:Puis je disais en fait, j'en suis venue à réaliser que dans ma vie, je suis toujours à 150 % dans tout, tout le temps. 150 % dans tout, mais c'était réintens ça. À un moment donné, tu sais être overachiever, c'est un moment donné, c'est comme gossant. Pour les autres autour aussi, pour tout le monde, toi-même, toute la vie autour de toi. J'ai décidé que j'allais vivre ma vie à 80 %.
Speaker 1:Comment tu te sens.
Speaker 2:Ça t'enlève une charge sur le dos. C'est justement ce matin-là, ce jeudi matin-là, que j'étais comme overwhelmed. Je me suis dit 80 %, fille, 80 %. Tu avais prévu une sortie de deux heures, tu es sortie 50 minutes. Ça change-tu quelque chose? Y a-tu mort d'homme? Ça va-tu faire une différence sur quelque chose? Non, là tu as des choses à faire qui pressent plus que ce deux heures de course-là, c'est-à-dire la pilote là-dessus va faire. le reste, c'est correct. La pilote là-dessus va faire le reste Fin.
Speaker 2:Hier, j'ai dit à Matt, pour les deux prochaines semaines, j'aimerais ça, ne pas travailler le soir Pour me coucher tôt, préparer mes affaires, commencer à regarder mon plan de course. Et là il me dit pourquoi, juste pour deux semaines? Pourquoi, ce ne serait pas ça la vie. 80 %, marie-ève. J'ai dit t'as raison. Il dit la seule affaire, par exemple, c'est que ton affaire de 80 %, il n'y a pas de mesure. Je lui dis non, mais dans les actions que je prends, tu sais, non, ça ne se quantifie pas.
Speaker 2:Mais dans les actions que je prends, je prends la décision de tirer la plogue avant je suis allée à l'Ultra Trail à Arcana en fin de semaine. J'étais capitaine de Ravito. J'ai fait ma job de capitaine de Ravito jusqu'à 3h du matin samedi. J'avais dit à mes clientes du club que je serais là pour leur départ de 65 kilos à 7h. Ça impliquait de me lever à 5h.
Speaker 1:Oui, donc 2h plus tard.
Speaker 2:Donc 2h plus tard que l'heure à laquelle je me suis couché dans un refus. Je suis plein de souris.
Speaker 2:Finalement t'as pas dormi Fait que je me suis couché, mon cadran a sonné. J'ai ramassé mes affaires, je suis allée. Je suis allée voir les filles, puis je voulais faire une petite cou en mode podcast des événements. On faisait des entrevues, on jouait avec le monde, blablabla. C'était le fun. Je m'étais dit je vais faire ça. J'ai fait quelques entrevues, je me suis dirigée vers, je suis partie du site de départ et je me suis rendue au site d'arrivée. Puis là, j'étais, comme ça ne me tente pas. Je n'ai pas le goût d'aller voir des gens que je ne connais pas et de leur demander Pis, ta course, comment est-ce que ça a été? Parle-moi de ta course, blablabla. Je n'avais pas le goût de faire ça. Tu sais quoi? Je ne l'ai pas faite. Puis là, je me suis dit Bon, là, je suis fatiguée, j'ai de la route à faire. C'est ma faute.
Speaker 1:Ah oui.
Speaker 2:Puis moi et Mathieu, on s'était dit on va aller souper. Fait que, plutôt que de passer la journée là, comme je fais à chaque année, à midi, je vais prendre mes affaires, puis je suis partie 80%.
Speaker 1:Je suis la fille en amour. That's it. Oui. Puis c'est bon d'essayer des affaires, c'est bon de changer nos habitudes, juste pour le fait de changer nos habitudes. Quelqu'un qui est très overachiever, qui est habitué de pousser des fois, de peser sur le break, ça fait du bien. Mais quelqu'un qui est tout le temps assis sur son cul, des fois de pousser, ça fait du bien aussi. Après ça, il y a une espèce de dépassement qui arrive de ça Tu fais, je suis plus capable que je pensais, puis là, tu découvres peut-être des nouvelles passions au travers de tout ça. C'est ça exact. Comme on disait tantôt pour la nutrition il n'y a pas un one-size-fits-all anyway.
Speaker 2:Jamais dans rien.
Speaker 1:C'est ça, Toi qui étais tout le temps all-in. Tu es peut-être là dans une saison où tu as le droit de faire plus la pêche, C'est ça exact. Avec tout ça. C'est malade. Je ne veux pas que le temps passe. Je pense qu'on pourrait parler très longtemps. C'est déjà le cas. J'aimerais ça. qu'on s'en aille tranquillement à rapper ça. Tu as une course qui s'en vient. Tu es physio chez PCN, si jamais il y a des coureurs qui veulent.
Speaker 2:Je ne traite pas juste des coureurs, je fais un petit peu de tout.
Speaker 1:Tu as une expertise, Sinon tu as Toutrail, qui est un groupe de course. Comment tu qualifies?
Speaker 2:C'est un entreprise spécialisée en coaching de course à pied, autant suivi individualisé que club de course, d'où le groupe. En fait, j'ai des coachs partout au Québec pour ce qui est du personnalisé. Puis les clubs, les cellules physiques comme telles sont en Montérégie, ici dans la région de Québec, puis du côté de la Baie-des-Chaleurs, en Gaspésie. Sinon, on a comme un genre de volet virtuel où est-ce que les entraînements sont accessibles, Fait que les gens de partout au Québec, sans être suivis en individualisé, peuvent avoir accès à ça, that's it.
Speaker 1:Fait que tout trail, ça le dit, spécialisé en trail pour la course. Ensuite de ça, cette année, ton objectif, c'est, j'imagine, d'essayer de finir la semaine prochaine exactement, as-tu d'autres trucs qui s'en viennent, avant la saison d'hiver non, écoute, ça va être pas mal, ça, niveau personnel.
Speaker 2:Puis, après ça, on a toujours plein d'événements partout, parce que l'automne, c'est comme la grosse saison de course de trail. C'est un genre de gros marathon qui déclenche la fin de semaine de l'Ultra Trail Forillon. Après ça, c'est plusieurs courses quasi à toutes les fins de semaine jusqu'à la fin du mois de novembre. Je paque les petits, je retourne en Gaspésie, puis on fait une retraite au camp de base à Coins-du-Banc, juste à côté de Percé, avec justement, jean-françois Tape qui est le directeur des événements Gaspésia, puis on fait ça ensemble là-bas. Ça va être trippant. Puis après ça, écoute, c'est les vacances.
Speaker 1:Yeah, oui, that's it.
Speaker 2:Après ça, c'est le 80 % pour vrai.
Speaker 1:That's it.
Speaker 2:Ça va être un bon gros mois et demi, mettons encore Après ça. ça va être la période plus tranquille de novembre. changement de saison, on va souhaiter un petit peu de neige pour pouvoir profiter du ski quand même.
Speaker 1:Oui, c'est bien, les gens peuvent te trouver. J'imagine c'est toutrail sur Google, médias sociaux, partout Par toutes les plateformes, partout T-O-U-T.
Speaker 2:Point.
Speaker 1:Point, trail, point. That's it Les dernières questions de la fin. Tu vas voir que ça fait pas mal Ça peut pas être pire que ta première. La première, elle rentre quand même. Non, mais il faut travailler un peu. Les dernières. La dernière de toutes a fait moins mal. Il y en a trois. C'est quoi le pire conseil que quelqu'un t'ait donné?
Speaker 2:De ne pas courir, j'adore.
Speaker 1:C'est quoi le meilleur conseil que quelqu'un t'a donné? De courir.
Speaker 2:Non, non, je ne sais pas, non, non, je ne sais pas, non, je ne saurais pas te dire. En fait, je réfléchis là, puis tu vois que même si je fixe la fenêtre, la fenêtre, elle ne me dit rien. Je ne sais pas pour vrai, je ne sais pas. Je pense que j'ai eu des bons modèles autour de moi sur l'overachievement, puis ça m'a amenée loin quand même, d'être capable de travailler pour tout ça, de le voir de nos yeux vus, ça donne le goût de le faire. Je trouve ça, ça a l'air négatif de même, mais je trouve qu'on peut se rendre loin dans la vie avec ça De ne pas lâcher et de croire en ses rêves.
Speaker 2:C'est super kitsch, mais je pense que j'ai déjà eu cette discussion-là avec mes parents à un moment donné dans ma vie Quand je doutais, en fait, quand j'ai fait mon, c'est une autre histoire, on ne le rappera jamais. Quand je suis au cégep, moi j'ai fait un deck en physio avant de faire mon bac et ma maîtrise en physio. Puis on m'a dit Ouais, marie-ève, peut-être que tu devrais peut-être penser à faire d'autres choses, c'est peut-être pas ta place, ok, ouais.
Speaker 2:Puis ma mère. Quand j'ai compté ça, ma mère, elle était outrée de un. Si c'est ça que tu veux faire dans la vie, c'est ça que tu vas faire.
Speaker 1:Chose refaite Quand tu veux, tu peux. C'est quelque chose aussi, mais c'est pas faux, c'est pas faux.
Speaker 1:Dernière question, vraiment facile Si t'avais, avec l'expérience que t'as vécue aujourd'hui avec nous autres, avec moi, ensemble, c'est qui? vous? Non, c'est ça que je parlais pour dire avec nous autres, c'est parce qu'il y a des spectateurs, avec tout le monde qui écoute. Avec l'expérience que tu as vécue aujourd'hui, si tu avais une personne ou une personnalité que tu pourrais me référer, que tu trouverais intéressante que je discute de son parcours, peut-être qu'il pouvait sembler impossible, ce serait qui.
Speaker 1:Hé, ça c'est pas correct Dans le fond, c'est quasiment pire que ta première question. Ça» Ça peut être dans n'importe quel autre contexte aussi.
Speaker 2:Oui, c'est ça. Non, mais c'est parce que c'est ça. Je suis entourée de tellement plein de gens qui ont vécu des affaires, tu sais faciles, pas faciles, qui s'en sont sorties, qui s'en sortent au quotidien et qui continuent d'avancer, mais pas nécessairement d'un point de vue business ou sportif, juste personnel. J'ai des amis qui disent Sérieux, c'est quand que la vie arrête de te donner des coups de pied, toi. Mais tu regardes et tu ne le sais pas. Je ne sais pas si je les name drop, parce que je ne sais pas si, dans le fond, il y aurait le goût que je les name drop. Mais tu sais des amis de filles qui ont eu beaucoup de jambettes, ça serait eux autres.
Speaker 1:On s'en reparle. en dehors, on s'en reparle.
Speaker 2:Parce que c'est ça, c'est quand même. Tu te dis ouais, c'est des gens. Que tu te dis T'avais toutes tes raisons du monde de tirer la plogue. Pas de tirer la plogue au sens propre, de dire OK, je give up sur beaucoup de choses, et'ils n'ont pas faites.
Speaker 1:On l'oublie, peu importe la perspective du succès extérieur que les gens ont de nous ou des autres, celle que nous, on a des autres. Souvent aussi, Le succès, ça peut être très personnel, ça peut être des petites affaires, ça peut être des change. Puis ça peut être des petites affaires, puis ça peut être des changements qui nous ont impactés juste nous autres. Il y en a pour qui, arrêter de fumer, ça va être leur plus grosse victoire de leur vie, puis c'est correct. Je veux dire, après ça, on n'est pas obligé de courir des sans-maises, on n'est pas obligé d'avoir une multinationale.
Speaker 1:Je pense que la notion de succès et de dépassement de souhait, puis les croyances, les limites qu'on se met de ce qui est possible d'être fait, de ce qui est impossible d'être fait, ça nous appartient. Puis ça peut être challengeant Les phobies, quelqu'un qui a peur de quelque chose, puis qui finit par faire face à ça. Ça peut être bien anodin pour une autre personne, mais pour cette personne-là, c'est une notion de dépassement qui est complètement surnaturelle. Puis ça a pris tout son petit change émotionnel pour qu'elle aille le faire. Ça va me faire plaisir d'échanger, puis de voir s'il n'y a pas des fits dans du monde qui pourraient sembler normaux mais qui, finalement, Le sont pas tant.
Speaker 1:Ils ont pris bien bien du inner power pour passer au train de tout ça. Clairement, Marie-Ève, merci.
Speaker 2:Merci à toi. C'est la barnoche.
Speaker 1:Oui, on est capables.
Speaker 2:On est capables.
Speaker 1:On a mis du temps, on remet ça. Merci, yes.