
IMPOSSIBLE
De joueur de hockey à toxicomane, puis de technicien de son à entrepreneur en marketing, je documente mon parcours et mes observations au fil du temps. La seule chose dont je suis certain, c'est que j'ai encore beaucoup à apprendre. C’est pourquoi j’invite également des gens de mon réseau à discuter de leurs parcours, qui auraient pu sembler impossibles.
From hockey player to drug addict and then from sound engineer to marketing entrepreneur, I am documenting my journey and the observations I make along the way. The one thing I am certain of is that I have much to learn, and that’s why I also invite people to discuss their paths, which may have seemed impossible at first.
IMPOSSIBLE
#38 - Antoine Baril - Propulser sa carrière en musique grâce à un vidéo Youtube, se développer personnellement pour mieux vivre sa profession et comment rester reconnaissant face à son quotidien.
Dans cet épisode je reçois Antoine Baril, un musicien producteur qui a transformé une passion d'enfance pour la musique en une carrière florissante, sans jamais suivre la voie traditionnelle. Avec un simple enregistreur à cassette 4 pistes dès la troisième année primaire, il a exploré divers aspects de la production musicale, allant de la création de décors de scène au recording de bands dans un studio d'enregistrement à Lévis. Il performe maintenant comme drummer pour les bands de métal Augury et From Dying Suns, et vient de joindre nul autre que OBLIVEON à la basse aux cotés de Pierre Rémillard (Wild Studio).
Aujourd'hui, en tant que fondateur de son propre studio, il partage ses réflexions sur l'évolution de sa carrière, ses inspirations créatives et l'impact de la musique sur les jeux vidéo.
On explore la créativité sous toutes ses formes, inspirée par des figures comme Tori Amos et Rick Rubin. Le dialogue s'étend à la transmission musicale intergénérationnelle et l'impact de la musique comme langage universel.
On jase aussi de sujets introspectifs sur la gestion des émotions, la consommation abusive de substances, et les pratiques qui influencent notre bien-être.
Si t’as l’impression de plafonner dans la vie, que t’es passionné de musique, et que t’as besoin d’entendre une histoire normale qui pourrait maintenant paraître impossible; tu seras servi…
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Qu'est-ce qui te semblait impossible et que tu t'es rendu compte que c'était peut-être possible finalement.
Speaker 2:Que je fasse ce métier-là? Oui, parce que moi, quand j'étais en troisième année du primaire, j'avais quatre tracks à tape, à cassette, puis j'aimais ça faire ça, puis là c'est ma job, c'est malade, je ne pensais pas que ça se pouvait. Ça arrive, ça de Québec à Montréal, où aller, mais pas à Saint-Étienne. Non, c'est vrai de ça.
Speaker 1:Malade, malade. Qu'est-ce qui a fait que tu es capable de te rendre nu, finalement, à partir du 4 tracks à cassette jusqu'à OK, c'est ta job, c'est drôle parce que je n'ai rien vu aller.
Speaker 2:Je suis musicien first. Je me suis toujours dit moi, je ne veux pas étudier en musique, je ne me tente pas de jouer des corpos de Desjardins avec du jour de l'an pendant que ma famille fête Noël. J'ai toujours trippé ses pitons. J'ai toujours dit je vais faire des jobs autour du domaine de la musique, mon chemin va se faire. J'ai fait des décors de scène, des décors de théâtre. Je suis allé étudier en technique de production multimédia. Je me suis dit on va faire des sites web, de l'infographie, whatever. Il donnait ça où.
Speaker 1:L'IMOLU, c'était un.
Speaker 2:OSC. C'était juste pour dire que j'allais pouvoir me vanter d'avoir une qualification de quelques mois. Chris, j'ai trouvé un stage d'un studio d'enregistrement qui était l'Esperanto. Je ne sais pas si tu as connu ça, tu te rappelles-tu de ça? C'était à Lévis, c'était pas loin du Traversier, c'était l'espace jeunesse Esperanto, c'était une espèce de, c'était une place pour les jeunes, c'était CAPJ Centra et un petit studio pour du monde qui n'est pas arraché dans la vie, qui a envie de faire de quoi? Ça fait qu'il pouvait se produire un spectacle ou enregistrer une toune. Puis, ça a l'air que moi, je suis rentré là comme d'été, en stage, en sortant de l'école, puis j'ai embarqué sur un Mac de ma vie, c'était là. Puis ça, c'était en 2007. Puis là, finalement, c'est ça. Mais là, j'ai travaillé là trois ans, puis j'enregistrais du monde, tu sais. Mais là, je commençais, je rentrais dans Augury, petit projet. Moi, je venais de signer avec les Clearblast, puis je faisais mon premier tour US, fait que. Puis, là, à cause de Augury, j'avais un nom, fait que, j'avais de la cool, tout d'un coup.
Speaker 1:Comme drummer. J'étais drummer, t'es rentré. Je disais avec Augury Ah, c'est ça.
Speaker 2:Fait que là Fait que d'un fois, je louais l'Espéranto une fin de semaine pour traquer des drames, puis là, ça commençait à créer des inconforts parce qu'ils disaient qu'on était un organisme pour aider les jeunes. Toi, si tu amènes ton préamp à Valon une fin de semaine pour faire tes bannes, c'est pas ça. La mission Fait que je me suis loué un garage à un local, puis j'ai rentré mes gogoss dedans jusqu'à temps qu'à un moment donné, j'ai attendu que ma blonde tombe enceinte, puis que j'arrive ma première hypothèque pour lâcher ma job. Aussitôt que j'ai acheté une maison, puis tombé enceinte, j'ai fait moi, je lâche tout, puis je me prends à mon compte.
Speaker 1:Ah oui, c'est parfait.
Speaker 2:Ah oui, c'est ça. Puis, là on est en 2011,. Je fonde mon studio, je fais du recording chez nous, abraillé du sang. J'achète un micro et un préamp, ici et là, j'essaie de faire ma place dans cette espèce de jungle-là qu'il y a plein de monde que j'admire, entre autres, toi les Pierre Rémillard, les Jeff Dagenais, les Jeff Fortin, les Yannick Saint-Amand. C'était dans l'explosion du deadcore à cette époque-là. Moi, j'arrive là, moi, je tripe sur le rock progressif. C'est comme en casse d'un raid.
Speaker 1:Mais c'est ça, je me suis ramassé là Au Gurée. c'était comme le progressive rock des dettes métalleux.
Speaker 2:Oui, comme j'ai déjà entendu, ça, c'est un éléphant qui touche pas à terre. C'était tout le temps super planant, mais pesant à mort. Puis ça, c'est un band qui a écouté ça et ça ressemble à rien. Oui, c'est vraiment nif. C'est un peu mon approche, j'en connais pas la recette. Quand je te parle, des fois, je suis comme Toi. Tu me parles de fréquences fondamentales, puis d'affaires, puis la cinquième harmonique des temps. Il y a des harmoniques dans des temps. Moi je fais ça, puis, à un moment donné, c'est cool, mais je l'ai fait des mix de boî, on ne comprenait rien. On a tout fait, mais c'est ça.
Speaker 1:C'est à peu près ça. C'est ça. Tu es un musicien à la base qui a recordé, mais qui restait toujours musicien, quand même dans l'ombre. Je pense que je suis musicien first.
Speaker 2:Je suis musicien patenteux. Je répare des vieux synths, j'achète des guitares cassant en deux. Ça m'a fait avec le recording. J'aimerais pouvoir m'enregistrer. Je tapais des fils avec du masking tape. Je me suis ramassé producer, je trouve ça gros comme terme. Je suis réalisateur, j'enregistre et je fabrique du son. Plus j'avance dans ma carrière de musicien, plus j'ai envie de chasser les tondes Puis de dire c'est quoi, cette recette-là? OK, c'est ça. Ça, c'est un keys, puis une git qui passe dans le Leslie, puis, lui, il est re-ampé là-dedans, l'autre, il est dans le canal de Dwight, puis il met ensemble dans la même compression, puis ça fait, cette astuce-là Fait que là, commencer à décortiquer les albums, parce que là, je fais un fast-forward, je me suis mis à faire des vidéos, moi. Puis, ça, c'est une drôle d'affaire qui a changé ma vie, parce qu'au début j'étais comme Je pourrais, parce que, tu sais, je veux dire, j'ai toujours un peu joué de tout, je suis drummer, oui, mais t'es multi-instrumentiste, oui, multi-instrumentistes en esthétique Quand?
Speaker 2:j'étais flou. Il y avait un piano, une bass, mon père avait une guitare électrique, puis il y avait un drum. Ok, c'est ça Ton père était musicien, pas pro, mais oui, il était guitariste. puis, mon père, c'était un gars d'idée, il avait tout un projet. Il y avait un band acoustique avec un de ses chums, mais il amenait un projecteur 16 mm. puis il y avait des fois de switch pour partir les séquences sur des têtes cassettes, puis des patentes qui s'étaient faites, qui brisaient tout le temps.
Speaker 1:C'est de l'automation Oui, mais il y avait des idées.
Speaker 2:Puis je le voyais faire des affaires qui n'avaient pas de maudit bon sens, mais c'était inspirant. Pareil, parce nous, j'étais comme hé, je vais essayer de faire cette toune là des Beatles, fait que je faisais ma track de drum, ma track de git, ma track de bass, je proposais ça sur 4 tracks, pis là, j'en bande 7-3 sur une. Je faisais du camping au primaire, pis fait que là, c'est ça, pis là, plus tard, ça a fait des petits studio chez nous. Je m'étais dit je vais me challenger à faire une toune de je pense que c'était Genesis, l'une des premières que j'ai faites avec des GoPro, tapés sur des bâtons de hockey, des spots où c'est pas le même blanc. Oublie ça, le white balance, oublie ça le focus.
Speaker 1:Tu mets ça ensemble.
Speaker 2:J'ai fait de la superposition de mes tracks. J'ai fait c'est cool, parce que je deviens mon propre Anna Farme. Je peux tester mes médicaments sur moi-même, plutôt que j'ai un band qui rentre et qui dit je vais essayer une nouvelle façon de Michael Cabe. Je trouve ça poche pour eux autres. Je faisais mes propres tests. Je me suis challengé à dire je vais faire une vidéo au moins par année. Ça va être mon recherche et développement, jusqu'à temps qu'à un moment donné, je me mette à exagérer. Je me dis que je vais en faire un. Il y en a un qui est justement Genesis, qui s'appelle One Man Genesis, qui est un medley de 22 minutes de plein de tonnes de Genesis. C'est assez complexe. Je pense que j'ai mis 800 heures. Ce n'est pas drôle. Je m'étais fait dire comment ça, tu mets du temps là-dessus, de même, c'est pas payant. Mais là, je fast-forward encore.
Speaker 2:Cette vidéo-là finit et arrête de vue 1,5 millions de fois sur YouTube. Puis là, les contrats commençaient à rentrer dans mes e-mails, comme là. Je veux dire je fais de la musique de jeux vidéo. On pourrait éplucher ça de long à large, mais c'était une compagnie de Boston qui ont vu ça et qui ont fait On va demander à ce gars-là s'il veut faire le soundtrack. Ça a changé ma carrière à cause de cette petite GoPro de bâton de hockey-là, c'est ça.
Speaker 1:Ça fait quoi? Ça fait comme 5 ans que tu travailles pour eux autres.
Speaker 2:Oui, ça fait 5 ans que je travaille pour eux autres. À chaque année, ils me disent Encore pour un an. Je suis comme Continuez, je suis encore un peu imposteur. Je suis tout à fait imposteur parce que je ne suis pas gamer. J'ai connu Mario Bros 3 en 89. Comme tout le monde. Mais après deux semaines, j'ai lâché ça et je suis parti courir dehors. Je n'ai jamais été le gamer qui avait son PC et après ça, qui a eu les PlayStation et compagnie. Je, le gamer qui avait son PC et après ça, qui a eu les PlayStation et compagnie, je n'ai pas embarqué là-dedans. J'avais tout un jump qui n'avait pas. Passe-moi la nette pour une course de char, je ne sais pas, ça n'a pas rentré dans mon champ d'intérêt. Puis là, moi, je reçois cette mail-là de cette compagnie-là qui me dit Veux-tu passer à une audition? J'ai comme ben oui, c'est ça. C'est quoi cette affaire-là? Parce qu'il y en rentre un par semaine, un gars du Brésil qui dit hé man, on va faire un show, ouais, c'est cool.
Speaker 2:Puis là, ben là, il me dit ben oui, ok, la porte est ouverte. c'est quoi? Puis là, il me dit, avant que je à NDA, un Under-Slogin Agreement, qui est un contrat de confidentialité. Là, je fais comme ouais, OK, là, c'est quoi cette affaire-là, qu'est-ce que c'est moi signer? Je vais aller voir Christian Paco, un de mes chums bassistes de Québec, un extraordinaire musicien et musicien de jeux vidéo. Puis, lui, c'est cool. Là, je fouille un peu Ah, ok, c'est eux autres qui ont fait Bioshock, une franchise qui a vendu 43 millions d'exemplaires. I guess it's cool. Fait que là, je me garoche là-dedans.
Speaker 2:Signe le papier Je signe le papier, je passe trois auditions. Je devais passer une audition Au début. C'est drôle, parce qu'il me disait Fais une audition d'une minute En une minute, fais un bout d'exploration, combat et finale. Squeeze ça dans une minute de musique. Envoie les charts de tous tes instruments, envoie-nous un paquet de PDF, tous ceux qui passent une audition, on demande juste les charts. Il, on demande juste les charts.
Speaker 2:Pis, un studio à Chicago, avec un band, on fait jouer les auditions de tout le monde par le band, pis après ça, on va juger ok, cool, je suis pas le meilleur pour écrire. J'ai fait mes affaires guitare pro, un peu midi, pis, j'ai un chum qui j'arrive plus à m'aider pour la mise en page, avoir l'air pro. J'ai dit By the way, je l'ai enregistré dans mon studio aussi. Donc, voilà ma version. Donc, là, j'en reçois le fait. Après ça, ils me disent Bon, là, ton audition est passée. Puis, on a mieux ta version que celle du studio là-bas. Donc, tu as eu la gigue de compositeur, mais tu as la gigue de musicien, puis tu as la gigue du studio. Donc, j'ai ramassé d'être là Malade.
Speaker 2:Puis là, moi, je suis là, comme OK, je suis dans une boîte de jeux vidéo AAA américaine, les tops. Là, je travaille avec des dessinateurs qui arrivent de Disney, puis c'est vraiment des top guns. Puis, là, moi, je suis, comme je sais pas jouer, moi, fait, que c'est ça. Je suis là ça fait 5 ans. Là, je commence à connaître un peu plus la patente, parce qu'au début, j'ai travaillé un an dans le noir avant de voir un bonhomme. Tu sais, ils sont très, très, très scellés. C'est des centaines de millions de budget de développement, fait, qu'il ne faut pas que ça ligue. Je comprends qu'on signe un beau petit papier, mais moi, si je ligue quoi que que ce soit, même je signe mon papier et ils me prennent ma maison. Je viens de chier des investisseurs, oui, oui, oui, fait, qu'il a fallu qu'ils me fassent confiance en maudit, avant qu'ils me disent le jeu, ça s'appelle ça. Puis, ça, c'est l'histoire, ça, c'est le héros, ça, c'est ça.
Speaker 1:Puis ça Un an j'étais dans le vide.
Speaker 2:J'avais un directeur. J'ai encore le même, un directeur musical qui est le pont entre moi et le creative director. Le creative director, c'est un comte de Steven Spielberg qui est le Ken Levine. Je peux le dire à cette heure que c'est sorti Le jeu s'appelle Judas. Puis Ken Levine, c'est le gars qui a écrit le jeu, c'est son idée à lui, qui est la. C'est lui qui review les affaires, qui écoute la musique, puis il dit ah non, fais-moi ça plus mauve. Puis fais-moi, je veux sentir telle affaire. Mais jamais. Il va me dire peux-tu baisser le gris sur ton ampli? Non, non, non, il est pas là, il fait comme. Puis, souvent, on a des réunions de Quand on brainstorm sur des affaires. On écoute du beat, moi, mon directeur et lui, on est si auto et on scrolle les affaires. Telle affaire, connais-tu ça? Telle vibe, telle cool, tel film, ok, allez-vous-en avec ça. Moonboard.
Speaker 1:Genre exact.
Speaker 2:Fait que. Donc, mon directeur musical, lui, me callait les shots en me disant OK, lui, il traduisait ses idées, et me disait OK, lui, il traduisait ses idées. Puis il disait OK, là, d'après moi, ça prend tel type d'improvisation de drame fais-moi de quoi, tu sais, ce minute, si t'es capable de faire un petit bout de domaine, un bout acoustique, avec un peu de piano, mais pas trop, parce qu'il trippe pas là-dessus, c'est le décodeur, lui là. Ouais, parce que Au début, je n'ai essayé des affaires Parce que c'est drôle, mon audition est drôle.
Speaker 2:Mon audition, la première, je l'ai eue. Après ça, ils m'ont fait, peux-tu faire une deuxième audition pour explorer tel type d'affaires, qui était différente de ma première. Moi, j'ai fait Ah, ouais», Je check bien ça, j'ai le pied dans la porte. J'ai fait une toune de shred, des fils de drum, des solos de guitare. J'ai fait je vais mettre tout au fond, je vais lui montrer ce que je suis capable de faire. Je me suis fait revirer de bord, sûrement, le gars est parti à la ride. C'est malade, mais ce n'est pas du soundtrack. C'est pas du soundtrack. Là, je le vois arrière, parce que ça n'a pas de crise de bon sens. Mais maintenant, je comprends que quand je regarde l'image, c'est pas la musique qui l'aide, c'est le scénario, c'est le personnage, c'est le joueur. Si moi je fais un solo de guide, ça déconcentre le joueur. Donc, il faut vraiment que je complémente ce que l'image ne pas.
Speaker 1:Quand je suis arrivé en marketing, ça m'a fait un peu ça aussi. Je me suis rendu compte de toute l'importance qu'on mettait sur les détails de la toune. Puis là, finalement, dans des pubs ou dans tout ce qui est à l'image, la musique, c'est Quand tu fais de la musique, le drum, la instrument, les voix, etc. Quand tu viens à l'image, c'est que la musique, ça devient comme ton kick. La musique, c'est un des éléments. Dans tout le reste, c'est une subconscience à mort.
Speaker 2:C'est rarement en front, à moins que tu es dans une section vidéoclip d'un film, parce qu'ils appellent ça. De même, souvent, dans un pivot de film, entre une section d'un film et une autre, il y a la section vidéo-clip que tu vois le gars partir en char.
Speaker 1:Donc, là, c'est le temps.
Speaker 2:Mais sinon une bonne musique de film. théoriquement, tu ne l'entends pas. Ça fait juste vivre à mort les émotions. As-tu vu le nouveau Deadpool contre Wolverine? Je me demande si j'ai vu Back in the Box en 1983. Je ne suis pas à jour, man, si tu me parles d'albums depuis tantôt, je suis comme ah, j'ai des notes.
Speaker 1:C'est bien correct, mais ça me fait penser, parce que l'utilisation de toutes les tunes qu'ils ont mis dans le film, c'est vraiment clever.
Speaker 2:C'est un film, vois-tu.
Speaker 1:C'est un film, un jeu vidéo, une piscine morte. C C'est Wolverine et Deadpool ensemble. C'est le vieux super-héros. Le traitement, la façon qu'ils ont utilisé les hits des tunes et les références de culture par rapport à les personnes qui ciblaient pour le film. Ils sont allés chercher vraiment des hits qu'ils savaient que c'était comme ma génération. Mettons, quand j'étais au secondaire. L'étude de marché est faite, Man, ils ont starté ça Juste le début, une espèce de générique pendant le combat avec la toune de NSYNC.
Speaker 1:Je n'avais pas écouté cette toune-là en 20 ans, mon gars. Mais quand c'est la partie et qu'ils se mettent à danser là-dessus et qu'ils se battent avec eux autres, c'est toujours le tabarnak de meilleur fit de toon que tu aurais pu placer ça. Puis, là, en plus, ils sont allés chercher les droits, justement, du hensing, du ACDC, du sous. C'est tous des gros cris de hits. Fait que quand tu es là avec la toon à la porte oui, ok, c'est le hook de ce applique en plus cette énergie-là.
Speaker 2:C'est l'odeur d'un rose-bif. Quand t'es chez tes parents, t'es en plein ça, ça te donne le vibe.
Speaker 1:de plus, C'est magnifique La façon que la toune, même s'il n'y a pas de nostalgie attachée aux souvenirs de quelqu'un qui va écouter ça. l'important, c'est que vous composez par rapport à ce qui se passe dans l'image. C'est fascinant.
Speaker 2:Oui, ça, ça flash. Puis ça, c'est à nouveau pour moi, un, la musique interactive. Exemple la musique de combat, parce que moi, je fais pas juste. Il y a de la musique de combat, il y a de la musique de menu, il y a les cinematics, qui sont les sections de films que le joueur dépose la manette, mange son popcorn. Sinon, il y a les musiques d'ambiance, mais basically les combat scenes. Ce que je fais, c'est mettons une loupe de deux minutes, puis on applique cette loupe-là à différents degrés de combat, fait que la même toune va avoir différents degrés d'intensité, puis, par rapport à TU dans le jeu, bien là, ça va popper. Ah, quel état du personnage. Mais c'est la même toune, mais avec différents degrés d'intensité. Que le ciel, il roule en temps réel.
Speaker 1:Fait que c'est ça. F l'intensité, que le ciel, il roule. en temps réel, c'est ça. Ils sont comme tous là, en parallèle, dependamment de ce qui se passe à l'image, ça trigue. quel temps qu'il va jouer.
Speaker 2:Exact Ton arrangement.
Speaker 1:tu es aligné avec ça.
Speaker 2:Oui, À la fin de la journée, je ne sais pas combien de layers des pecs j'ai. En même temps, je me dis qu'il ne faut pas j'en dise trop, parce qu'il y a bien des twists et des façons de rendre ça extrêmement sync et extrêmement sur mesure. Ça a donné tout blanc. J'ai assisté à des playthroughs. On en fait régulièrement même j'ai un laptop chez nous pour jouer le jeu. À quel point tu as l'impression que tu as un band qui joue live sur la scène, ça, moi, j'avais jamais vu. Ça, mon directeur, à quel point tu as l'impression que tu as un band qui joue live sur la scène, ça, moi, je n'avais jamais vu. Ça, mon directeur musical aussi, c'est un top en psychologie de la musique. Il m'apprend beaucoup sur Moi.
Speaker 2:Je pensais que quand ça va vite, c'est parce que c'est stressant, puis quand ça va lent, c'est que ça va bien. Il me disait Man, quand le tempo ralentit, c'est là que l'angoisse pogne. Je me dis ah oui, c'est parce que dans ma tête à moi, c'est pas bon. Maintenant, on a même trop d'informations. Tandis que quand ton cœur se met à pas, pom, pas, pom, pas, pom, pas, pom, là l'attente devient. Le gap entre les battements de cœur devient intolérable. Ça, je n'avais jamais allumé là-dessus, c'est malade.
Speaker 1:Jusqu'à quel point tu mixes par rapport à ce qui se passe à l'image. Il y a quelqu'un qui doit intégrer ça dans le jeu. Moi, je fais de la musique, c'est ça, that's it j'envoie des waves 96K, c'est ça.
Speaker 2:Je fais de la musique, master, mes tracks, puis j'envoie ça à mon directeur qui, lui, l'intègre dans WISE. Wise, c'est le logiciel qui fait l'intégration, c'est le logiciel, c'est le gestionnaire de musique d'un jeu vidéo qui, après ça, une fois que c'est fait, lui, il va prendre notre programme qui s'en va dans le programme du jeu. Je comprends, mais il y a une interface dans laquelle tu glisses tes waves, puis tu t'assignes les comportements qui vont avec. Je comprends.
Speaker 1:Puis ça, il y a quelqu'un d'autre qui s'occupe de ça.
Speaker 2:Mon directeur, il intègre ma musique. Mais vois-tu, là, nous autres, on est les deux petits gars de la musique. Non, il y a les sound designers, il y a les voice actors, puis les sound designers, ils gagnent tous les bruits de pas, les bruits de guns, les room tones. À chaque fois que tu rentres dans une pièce, il y a un bruit de pièce. Tu vois ça en cinéma, ceux qui ont déjà assisté à un tournage. Avant de tourner la scène, le perchiste, il va tout le temps prendre un room tone, c'est-à-dire il prend un silence de je sais pas combien de temps juste de la pièce. Puis, après ça, il le met sur ses tracks de voix, puis dans le jeu vidéo, c'est ça. Puis, tu sais les pas, les reverbs des pas sont adaptés aux pièces que t'es dedans. Fait que là, t'arrives d'une pièce plus étroite, tes pas, ils ne résonnent plus. Pareil, c'est débile. À cette heure que là, j'ai le zoom sur le moteur de tout ça. C'est malade, à quel point c'est rendu intense.
Speaker 2:On est en 2024 aussi. Mais c'est ça. Fait que là, moi, je veux dire le master final, le master boss du jeu vidéo. C'est le directeur audio qui le fait, mais moi, je vais masterer ma musique. Mettons, ou bien, sinon il faut que j'envoie des stems Quand ça a besoin d'être géré différemment. Parce que, mettons exemple qu'il y a une explosion qui arrive, ça se peut qu'un sidechain de compression qui va ramasser les basses fréquences de ma toune pour que l'explosion passe, c'est pointu, rendu là.
Speaker 1:That. Voilà, that's it. Jusqu'à quel point l'intelligence artificielle, tu t'en sers ou pas, ou ça intervient dans ton processus créatif. de nos jours, mettons, c'est quand même. Moi, je ne suis pas là pour attendre, pas en tout.
Speaker 2:Je ne sais même pas où c'est rendu. Je vois des annonces sur YouTube, des gars-gosses de même, ou des fois des documentaires sur où s'en est, mais moi j'ai jamais eu recours à ça. J'ai entendu parler de Chad, jpt, j'ai entendu parler.
Speaker 1:Je prends des notes c'est des calepins.
Speaker 2:Je prends des chocs électriques parce que je joue dans mes orgues. Je suis chrissement analogue comme personne.
Speaker 1:Je me souviens, quand je t'ai envoyé un lien, je pense que je t'ai dit laisse-moi ton courriel. On t'a envoyé une invitation officielle la dernière fois qu'on t'allait prendre une bière, puis là, t'as revalidé. Je ne veux pas être sûr si c'était en vrai personne, c'est pas en virtuel. On se voyait ça en Zoom.
Speaker 2:C'est ça, moi, quand je reçois un horaire sur mon agenda, comme ça, je suis booké en Zoom avec ma compagnie. C'est ça. C'est la première fois que j'avais un rendez-vous analogue booké par un horaire de calendrier numérique, comme un soir. Mais vois-tu, je t'ai écrit dans la trousse, ça marche toujours. Oui, oui, oui, mais non, je ne me sers pas en tout de l'intelligence artificielle. Je n'ai comme pas d'opinion par rapport à ça, j'en ressens pas le besoin. Puis, ça me dégoûte pas non plus. Moi, j'éprouve une satisfaction à faire naître de la musique, en me levant la nuit et en filmant du piano avec mon sel qui crie sur le canter. Ça me fait dégager des glandes, de la fun dans le corps. Quand je pogne une guit et que je trouve une progression, d'accord, le fun, et que je ne suis pas capable de l'expliquer, parce que c'est drôle.
Speaker 2:Mon éducation musicale est limitée, autant que je suis musicien abusif depuis des années, que je n'ai pas une grosse notion académique de la musique. Je sais lire, c'est genre seul, seul. Notion académique de la musique, c'est lire, c'est genre sol, sol, ok, cool, mais je ne l'ai pas vu. Moi, des fois, je fais des twists d'accords. Je renvoie ça à mon directeur. Il va me dire hey man, tu as fait un majeur 7 diminué avec ta modulation qui était frigide. C'est malade. Je fais comme I guess, ouais.
Speaker 1:Pour, j'y ai un vent. C'est malade.
Speaker 2:Je fais comme I guess why À l'oreille ça ne me s'était pas pris Pour moi, ça a fait ça comme sentiment dans mon cœur. Fait que toi, si t'es capable de mettre des mots là-dessus, fine. Moi, je ne suis pas capable de l'expliquer. C'est malade. J'étais obligé de faire des bruits moi pour l'expliquer c'est juste là, parce que that's it.
Speaker 2:tu l'as vu. regarde, t'as fait combien des recordings on pourrait se parler des statistiques de monde qui sont sortis de l'université, qui sont rentrés dans ton studio, versus du monde complètement ignorant, mais qui ont, qui te crissent le coeur à terre. aïe, aïe, man, c'est comme des pintes. il y a du monde qui te parleissent le cœur à terre. C'est comme Aïe, aïe, man. OK, c'est comme des pintes ou des. Il y a du monde qui te parle.
Speaker 2:Puis tu fais comme si t'avais De la façon que tu. Hier, j'écoutais une entrevue avec Tori Amos. OK, puis j'étais comme cette fille-là. elle a de quoi. Elle est pas juste bonne au piano, piano, puis elle chante bien, puis elle est belle, elle parle en entrevue, puis tu fais tout et c'est une bulle de créativité. Puis elle parle de sa vision des choses. Tout est super, tout est connecté, ses sentiments, elle est à l'écoute de ses sentiments bien raides. Puis, c'est pour ça qu'après ça, elle, elle joue du piano trois notes, puis tu fais man, je suis bouleversé. Pourquoi, versus, t'écoutes Chick Corea, qui, n'en déplaise à ces grands jazzmans du monde-là qui sont des hyper calculateurs du degré épouvantable de où la musique peut aller.
Speaker 1:Moi, perso, ça me touche moins, malgré le respect que j'ai pour ça, c'est ça. Puis, c'est des compétences complémentaires à quelque part, dans le sens que Un n'empêche pas l'autre. Non, c'est ça exactement. Puis, je pense qu'on vit la même affaire avec la science, ou avec la philo, ou avec à peu près n'importe quoi. Il y en a qui sont là pour pousser à la limite de ce qui est possible en comprenant plus. Il y en a d'autres qui sont là pour interpréter à leur manière, avec leur cœur, ah, puis les deux ensemble, ça fait monter la science.
Speaker 2:Ben exactement.
Speaker 1:Fait que comment on s'en sert? Rick Rubin, qui est top, qui a le plus gros CV. Mettons de Bill Ford Je ne sais pas comment ça marche une console, je ne sais pas comment ça marche une guitare, mais je suis vraiment bon pour dire comment je me sens par rapport à ce que j'entends.
Speaker 2:par exemple, Il faut que je lise son livre d'ailleurs.
Speaker 1:Il est excellent, The Creative Act.
Speaker 2:Je l'ai acheté. il est sur mon chevet, Je l'ai pas ouvert. Je l'ai passé 4 fois cinq fois, je me suis fait dire de lire trois pages à la fois, pas plus.
Speaker 1:Ah, mais pogne ça, rouvre ça en plein milieu. Ouais, t'as pas besoin de T'en vas à gauche ou à droite, n'importe où, je te le dis, pars au moins au début d'une section, par exemple. Rouvre ça en plein milieu, pogne le début de la section, que t'es pars là, puis après ça, ferme ça, mets pas de moins.
Speaker 2:Il n'y a pas d'ordre, c'est ce qu'on me dit. C'est comme des pensées.
Speaker 1:Tu mets ça sur la balle de toilette et une grotte à la fois. C'est inspirant, je te le dis, c'est life-changing pour les créateurs. Je pense qu'il faut que tu Je dis pour les créateurs, mais c'est parce que tu vas voir, si tu pars du début, une des premières fois qu'il dit c'est Everyone is a creator. Je pense que c'est la première phrase du livre, c'est ça. Puis, la façon dont il dit Everyone is a creator, c'est, tu sais, on a tendance à penser que la création, c'est pour les artistes peintres et pour les musiciens à foulard, mais en bout de ligne, la création, c'est inventer quelque chose, c'est matérialiser quelque chose de nouveau à partir de certains ingrédients. Comment je me sens par rapport à ça? Quand je me sens ensemble, je pense que ça devrait ressembler à ça Tu as créé quelque chose de nouveau.
Speaker 2:La salade de brocoli ça marche.
Speaker 1:Exact, le premier qui a fait, lui. Il donne l'exemple, il dit que quelqu'un qui invente le sandwich au steak Philly, non, mais où il a écrit, où Enzimer, qui compose je ne sais pas quoi, orchestre à la côté, je veux dire, c'est de la création. À quelque part, ils ont inventé quelque chose. Oui, donc, everyone's a creator. C'est une des premières phrases du livre. Je le recommande sérieusement. Ce livre-là, c'est fascinant.
Speaker 2:C'est drôle, parce que je le lis et il me fait peur. J'ai plein de préjugés. Il ne me dira pas comment penser.
Speaker 1:En même temps, j'ai une espèce de drôle de relation avec la prétention.
Speaker 2:Je déteste la prétention. Ah non, ça me pue au nez. J'aime l'innocence de la créativité. Pour moi, les plus grands artistes que j'ai croisés dans ma vie, ils n'avaient pas besoin de me dire qu'ils étaient des artistes. On le sent. Oui, c'est ça. Puis ça, même si je me fais praise de partout. Puis tu viens de m'en parler, je ne sais pas pourquoi. Il me fait peur, Peut-être qu'à soi.
Speaker 1:Il est simple. C'est tellement simple, c'est tellement un philosophe. Il est philosophe, c'est un genre de moine de la musique. Il est tellement simple dans sa façon de penser et de s'articuler. Il est vraiment plus du côté spirituel, quasiment, de la création, plus que du côté technique de telle couleur. Avec telle couleur, c'est beau ou pas beau. Il y a vraiment une façon d'approcher ça qui est plus connectée avec comment on se sent par rapport aux autres. Moi, c'est ça qui m'a inspiré beaucoup. Ah, ok, ce que tu viens de me.
Speaker 2:Moi, c'est ça qui m'a inspiré beaucoup.
Speaker 1:Puis là, ce que tu viens de me dire, c'est un peu aligné avec ça. Quand je fais cet accord-là, ça vient de là. Je ne sais pas si c'est à la charte, mais Chris, mon music director, il me dit que c'est tel accord.
Speaker 2:Puis c'est incroyable. C'est une bonne idée, mais en bout de Moi, ce qui me fait triper comme artiste, c'est des gens qui viennent me toucher le cœur. Oui, bien oui.
Speaker 1:En tout cas, m'amuses-tu peut-être avec ce livre-là, mais je te dis, le livre est moins imposant qu'il pourrait en paraître, puis il n'est pas très directif, ça doit être ça qui me fait peur.
Speaker 2:J'ai peur de me faire dire quoi faire. J'ai aucun problème dans me faire dire quoi faire, mais tu sais, sur les lignes de l'inspiration, je me trouve free spirit un peu.
Speaker 1:En fait, il est tellement pas directif, ce livre-là. Il n'y a pas de méthode là-dedans. Il n'y a aucune méthode là-dedans. Je vais lire ça, puis je t'en repar. Voici ce que j'ai remarqué dans mes X nombre de dizaines de décennies d'années de whatever avec ma carrière en musique. Puis, il parle pas tant de musique dans le livre. C'est fascinant. Il parle pas beaucoup de musique.
Speaker 2:Des petites analogies. J'ai l'impression qu'il parle même pas de musique quand il est en train de l'enregistrer.
Speaker 1:C'est ça exactement, fascinant, et Quelqu'un d'artiste ça, Marc?
Speaker 2:Oui, mais je n'arrive pas à comprendre encore ce gars-là.
Speaker 1:Personne, je pense.
Speaker 2:Oui, mais pourquoi? Qu'est-ce qu'il a fait à Slayer en 86? Il a fait Raining Blood, Oui, mais tu sais, je veux dire Le gars de son à moi, c'est lui le premier qui a réussi à faire passer deux bass drums. Peut-être Qu'est-ce qu'il y a à avoir dans cet album-là. Je ne peux pas croire qu'en 1986, qu'il avait juste fait du rap à New York, que lui était couché sur un divan, puis qu'il disait Tom Araya, ta vibe, c'est pas ça».
Speaker 1:C'est un peu ça, pareil.
Speaker 2:Je ne la cache pas, mais je ne la cache pas.
Speaker 1:J'ai des questions. Mais Pour de vrai, son livre, il a eu de la misère à l'éditer. Il a eu de la misère à le faire éditer par une maison d'édition et à le sortir, parce que tout le monde disait que ça prend une biographie. Ça prend une biographie. Tu as produit la moitié du billboard Chris des 30 dernières années. Tu ne peux pas sortir une biographie. Puis, lui, c'était hot parce que lui, il était dans un processus créatif en faisant son livre, qui dit c'est quoi son processus créatif? Fait que c'était fucking méta sa méthode. Ah, yeah, ouais. Fait qu'il s'est ramassé à dire non, moi, l'autobiographie, c'est pas là que je m'en vais Il n'est pas dans l'anecdotique.
Speaker 1:Le monde voulait raconter une histoire avec Rage, raconter une histoire avec un tel, raconter une histoire. Puis, lui, il était quand. Je pense qu'il nomme même pas un artiste dans le livre, si c'est un ou deux peut-être, mais il nomme pas d'artiste. Des fois, il fait des petites analogies, il vient nommer qu'un moment donné, il était avec un band, puis il a vécu ça, puis là, c'est comment lui l'a expérimenté.
Speaker 1:Ça, c'est un déclic de telle affaire, le concept que je suis en train de vous parler voici comment moi je l'ai découvert au travers d'une situation. On est loin du. Il parle même pas de musique, mais il parle de création. Il parle de comment on trouve des idées, comment on collabore avec du monde, par exemple, comment on mutualise des idées de tout le monde pour créer une affaire.
Speaker 2:Je pense qu'on en parle. Puis là, je me demande, moi, ce qui me dérange, c'est que j'ai comme le préjugé que c'est de la masturbation intellectuelle.
Speaker 1:Oui bien, il est crissement potant en plus. C'est ça qu'il a. Il est vraiment potant intellectuel, il est vraiment juste connecté avec ses sentiments, ce gars-là, il pense même pas, puis en quoi ce gars-là?
Speaker 2:il va sortir une phrase de grand sage qui va faire en sorte que le musicien X va faire la tête de sa vie. C'est ça qui est fascinant. Oui.
Speaker 1:OK, il a plein d'affaires. Tu sais, lui, il a déménagé en Floride parce qu'il a checké puis les études disaient qu'à cette place-là il y avait plus de soleil par année Fait que lui, il savait que le soleil, ça lui donnait plus d'énergie quand il faisait de la musique. Il voulait se mettre à quelque part où il est plus exposé au soleil. Il s'est rendu compte que quand il n'y avait rien dans les pieds, il était tout le temps plus créatif. Castor, il a quasiment tout le temps rien dans les pieds. Il s'est rendu compte que s'il y a de la couleur dans la pièce mettons ses murs, etc. Ça intervient avec ce, il repeinture tout en blanc tout le temps, aussitôt que c'est scratché, les planchers et tout ça, il dit je ne me souviens pas exactement comment il l'applique, mais si l'environnement est pour se faire altérer pendant qu'on va être là en train de faire l'album, mettons, il a son studio chez eux.
Speaker 1:La maison, c'est comme un gros studio. Il disait si la maison est pour évoluer au travers de la prod qu'on est en train de faire avec l'artiste, c'est correct. Je vais laisser ça aller, mais je vais reseter quand le prochain va arriver, par exemple. Je n'imposerai pas cette histoire-là au prochain. Oui, ça fait que c'est tout le temps comme un blank canvas qui veut reseter tu sais Hey man on pourrait faire de la philosophie prof.
Speaker 2:Je me suis nettoyé. Il me reste du blanc.
Speaker 2:Je donnais une couche avant de m'en venir ici, ah oui, oui, parce que je suis en train de reseter mon existence un peu Fait que c'est vraiment resté. Tu me points de quoi, au-delà de ce que je fais dans la vie, je suis comme bon. Là, j'ai besoin de recliner certaines affaires de mon existence au-del de ma carrière, parce que ma carrière va bien, ma vie va bien, mais je sens qu'il y a des affaires Fait que je suis comme OK, les divans sont sortis, on refait le salon, j'ai l'impression que la vibe change Un coup de blanc, puis c'est blanc.
Speaker 1:Chris, c'est bon, mon esti. regarde, t'avais le livre qui traînait là. Puis là, tu donnes un coup de p, tu viens ici et je te parle de ça. C'est aligné, ça flashe. De la façon que tu me parles, de comment tu te connectes avec la musique, tu vas interpréter probablement ce qu'il dit à ta façon. Tu vas peut-être acheter des affaires de ça. C'est la beauté aussi, je trouve, de son approche. C'est qu'un peu comme la musique. des lyrics trop précis, ça parle plus à personne. Des lyrics qui sont un peu plus larges, souvent, ça va laisser place à l'interprétation du sujet qui va le recevoir, c'est plus grand public.
Speaker 1:On écoutait Linkin Park qui vient de sortir, chris Linkin Park, ils n'ont jamais pensé à ça. Mais là, c'est une fille qui chante. Puis avant, c'était un gars, c'était Chester. Puis là, c'est Émilie qui chante, mais Émilie, c'est une femme. Puis elle a pogné toutes les tunes, puis il n'y a pas un lyric qui ne marche pas. Ah, ouais, fait que Chester, puis Mike quand ils ont écrit toutes les lyrics, les chanter et il n'y a aucun bug.
Speaker 2:C'est pas comme quand Jerry Boulet va se faire taire dans la blonde. Parce qu'il chantait des piafles. C'est différent.
Speaker 1:C'est intéressant quand même. Il y a des affaires, des fois où tu fais comme Ah ok, on ne l'avait pas vu. Puis finalement, c'est sa vie.
Speaker 2:C'est ça. Puis là, toi t'es un gars de marketing depuis tantôt que tu me lâches des cracks.
Speaker 1:Moi, je t'ai fait acheter plein de nouvelles affaires à soir.
Speaker 2:Ça n'a pas de bon sens, comment tu m'as fait dépenser. Mais tu sais, je veux dire tes études de marché. Jusqu'à là ce rafle. Puis là, tu en es juste que dans l'étude de marché de Lyric, ça flash, puis je trouve ça hot. Puis, moi aussi je trouve ça hot, en fait, la communication, Puis mon père est un agent de communication. Dans la vie, C'est ça qu'il a fait de son métier, c'était un gars de relations publiques. Il jouait de la musique pour le fun, mais ça n'a jamais été son métier.
Speaker 1:L'organisation publique? à quel niveau Fonctionnaire Il?
Speaker 2:faisait communiquer de presse. Il avait une super plume. Mon père, j'ai souvent vu, j'ai eu un modèle de quelqu'un qui sait le sujet clientèle cible, il faut que le message passe. Est-ce que tout le monde a bien compris? Est-ce que tout le monde a compris le message que tu veux envoyer? ou le monde a compris l'interprétation de la chose? Moi, normalement, quand j'envoie un message au répondeur, c'est clean, tu n'as pas de questions. Après, des fois, quand je vois des affiches de show, je fais comme l'heure n'est pas dessus. Moi, ça me saute aux yeux C'est dans quelle ville? C'est quoi? les fouf? OK, moi je le sais, mais Ma mère, elle sait pas que c'est les foufounes électriques à telle adresse, sur Sainte-Catherine à Montréal. Mais moi, je trouve ça cool que l'art, que ce soit en musique Oh, on fait des liens philosophiques là Que ce soit en musique, en peinture ou quoi que ce soit. Être, que ce soit en musique, en peinture ou quoi que ce soit, être capable de transmettre un message et que le message soit bien reçu Et en communication aussi, c'est fort.
Speaker 1:C'est comme je te disais l'autre fois pour moi, ça a été le plus grand a-ha que j'ai eu. Quand j'ai commencé à parler de marketing, je me suis dit que c'était comme la musique. Il y a plein de monde qui font plein d'affaires, pis ils veulent tous passer un message ensemble à une cible. Pis, là, ben, ensemble, on crée quelque chose qui donne un média. Que ça soit une musique, que ça soit une pub, que ça soit un visuel, que ça soit une vidéo, que ça soit n'importe quoi, en bout de ligne, ce qu'on voulait, c'est on est là, on veut se rendre là, on veut passer ce message-là à ce monde-là. Comment qu'on fait, pis comment on va piquer la curiosité de ce beau monde-là.
Speaker 1:Et les garder dans ton affaire. Pourquoi une toune? t'as envie de l'écouter jusqu'à la fin. Pourquoi le refrain, après une écoute, te reste déjà dans la tête. Comment je fais ça en pub. Qu'est-ce qui fait que?
Speaker 2:je mets Comment être catchy. Oui, c'est ces trois mots-là qui font que ça reste dans la tête puis je le vois sur le panne, faire qu'à entendre une fois le refrain et faire Chris, pourquoi je siffle de ça, pourquoi je chante ça? Ou quand tu scrolles sur ton cell et que tu cliques là-dessus, moi je me dis Pourquoi j'ai cliqué ça? Qu'est-ce qu'il a fait en ça?
Speaker 1:Combien de fois je l'avouais pour que je clique.
Speaker 2:Une fois, tantôt, je n'ai vu une papière, c'était de l'asphalte. Fait que tu scrollais, puis l'asphalte ne bougeait pas, mais la ligne bougeait. Fait que j'étais comme wow man, c'est malade. Mais vois-tu, j'ai trippé sur le contenant, j'ai oublié le contenu.
Speaker 1:Oui. Puis c'est le défi des fois. Moi, je dis souvent ça La création, comme dans l'art, on est un artiste, on peut s'exprimer au travers de notre création, de notre créativité, en créant quelque chose juste pour nous, faire du bien à nous, et s'exprimer, nous, aujourd'hui, pour nous-mêmes, sans nécessairement penser à une cible, sans nécessairement penser à un objectif, sans nécessairement penser à une cible, sans nécessairement penser à un objectif, sans nécessairement penser à qu'est-ce qui va sortir de l'autre bord de ça. J'ai ces couleurs-là dans mon plateau de couleurs, puis j'ai envie de m'exprimer Fait que là, je fais ça avec Ça donne un résultat, ceux qui aimeront ça, ils aimeront ça. C'est de l'art pour créer, puis, c'est correct, puis c'est pas un et pas mieux que l'autre.
Speaker 1:Mais de l'autre côté, il y a un volet des fois qui est commercial à ça, qui peut devenir intéressant. Où est-ce qu'on a des contraintes commerciales qui font que, ben, tu sais, s'il faut que je fasse je sais pas nous autres, dans notre cas, comme agence une campagne pour vendre ce produit-là, on a plein de contraintes. Ok, le ton de la marque, c'est quoi Est-ce qu'on parle au vous aussi, dans les pubs? ou on parle au dessus Comment on l'utilise. C'est un exemple super simple.
Speaker 1:Mais tous ces petits éléments-là qui font partie de ta palette de couleurs, tu peux aussi les utiliser pour mieux diriger ton message vers un objectif, que là, ça devient un petit peu plus commercial. Moi, je dis tout le temps c'est où la balance entre l'art et le commerce dans ce qu'on crée? Puis, quand je dis commerce, c'est pas obligé d'être une pub. Dans ce que tu crées, tu sers un purpose de l'autre bord qui est d'amener Ah, j'ai des lignes, jusqu'à quel point l'art pour the sake of doing art, c'est plus créatif que quand tu as des contraintes. Moi, je me suis rendu compte très vite que si je n'ai pas de guidelines, j'ai de la misère à créer.
Speaker 2:Salut, moi aussi ça fait ça. C'est fucké. Quand je me dis aujourd'hui, je me fais ça pour moi, je me fais ça pour moi, je me fais des tonnes à moi, j'ai un riff, j'ai pas de continuité, tandis que si je me fais dire ok, parfait, voici ta scène, voici ta palette de couleurs, voici ta contrainte voici ta clientèle, cible, blablabla.
Speaker 2:Là, on dirait que je suis sécurisé par des guidelines, pis, je sens aucun frein créatif. C'est hot, hein? Oui. Puis, étant donné que j'ai gagné en confiance, parce que ça fait cinq ans que je travaille pour le monde, puis je sais qu'il aime que je pousse un peu, fait que je me sens pas limité par ça.
Speaker 2:Si j'ai une idée en disant Hey, aujourd'hui je vais changer trois cordes sur la guitare, puis je vais les mettre devant un aimant, avec n'importe quoi qui pourrait me passer par l'esprit. J'ai fermé un orgue, l'orgue, un orgue Hammond, qui est un orgue avec un mécanisme. C'est vraiment un principe mécanique dedans, quand tu fais un accord, tu le fermes, il fait, puis quand tu le roules, il fait, il prend sa vitesse. Je me suis servi de cet effet-là, puis les autres ont fait c'est quoi, ce bruit-là? J'ai fait, c'est un problème technique, c'est cool, on va mettre un bass drum dans le Leslie. Ah oui, c'est cette liberté-là. Mais encore là, le fait d'être cadré par rapport à une mission précise, pour moi, ça fait juste. Ok, ça c'est le target. Puis, check-moi bien, allez, comment est-ce qu'on peut se rendre là? Ça fait que c'est un peu dans le même genre que toi, quand tu te fais confier un mandat par une firme, par un client. X, y.
Speaker 1:Oui, puis, c'est pas mieux, c'est pas moins bon. Des fois, on est in between, des fois il y a des bouts de la patente qu'on fait, qui sont juste de la création pour être. De la création, c'est de l'or pur, ça vient d'en dedans, on sait pas pourquoi c'est sorti là. D'autres fois, c'est vraiment avec un purpose super précis, pis on veut vraiment se rendre là, pis on met tout en place pour que, accompli comme personne. Moi, j'ai aimé ça Un moment donné, j'ai fait la paix un peu avec ça. C'est Rick Rubin qui en parle. Il dit l'art, il faut faire attention, comprendre quand est-ce que ça devient du commerce. Lui, il est beaucoup plus du côté de l'art, avec les bands, normalement, mais ça m'a fait rationaliser un peu comment moi, j'utilisais la création, j utilisait la création, j'étais là. Ah, ben, call this. Je suis bien plus créatif quand tu me donnes un frame, oui.
Speaker 2:Moi, je n'ai pas le dédain du commerce. Ah, c'est sold out, C'est rendu trop grand public, Ça ne me touche plus. Moi, je veux être en marge. Je n'ai jamais eu ça. Je pense que Paul McCartney c? Moi.
Speaker 1:Je pense que Paul McCartney, c'est bon, ce qu'il fait, c'est con Il y a quelques personnes qui disent aussi que c'est bon.
Speaker 2:Oui, on doit être une couple. Moi, j'ai pas Quand un artiste devient grand public, puis que c'est vraiment bon, puis même des fois, des artistes sont plus génériques. Mais je comprends que l'enveloppe marche. Moi, je trouve ça cool. Ça se peut que ça me touche moins, mais je ne suis pas dérangé par le Moi. Le Black Album de Metallica, je trouve que c'était une bonne idée Avec eux. Même Ça m'a frustré une couple. Ils voulaient que Metallica, ce soit leur band, juste eux autres, qu'ils aillent jouer juste dans des trois rats.
Speaker 2:Mais juste dans des trous à ras. Ben non, ils ont universalisé un style de musique qui était démonisé, mais là c'était rendu moins cool parce que c'était plus universel, lars es-tu rendu meilleur au drum, t'as-tu vu les dernières vidéos? J'ai vu Metallica l'été, passé au stade.
Speaker 1:Tu checkeras les vidéos de la dernière tournée sur YouTube, les derniers derniers Chris. soit que c'est du playback, soit qu'il est rendu meilleur.
Speaker 2:Non, il va falloir que tu débattes un peu ce point-là. Chris, je m'amuse pas à basher Lars, parce que Lars, c'est un homme d'affaires à succès. Oui, oui.
Speaker 1:Je parle juste de taper ses tambours.
Speaker 2:Oui, je sais, mais c'est parce que c'est la cible de choix, Lars, Oui mais en même temps, il y a un fond de vérité là-dedans.
Speaker 1:Tu sais des vidéos de lui qui prend le clou en show. Moi, des fois, je me mets à la place des deux autres pour essayer de suivre.
Speaker 2:Ah, je l'ai vu faire 80 bpm trop vite, puis les accélérations foudroyantes, puis définitivement. Ma perception est que son focus principal est pas d'exceller sur son instrument. C'est un brillant homme d'affaires et stratège, puis il a compris ça de bonne heure. Ça a marché.
Speaker 2:Je ne sais pas à quel point, les dernières années, il a décidé de retravailler son craft. Je l'ai vu au stade l'année passée. J'ai trouvé ça correct. J'ai eu un bon show de Metallica, bien correct. Je pense que c'était mieux qu'au plein. C'est comme les deux références plus récentes de Metallica. En même temps, j'ai envie de dire il n'y a rien comme Seattle en 89 sur. Live Shit, mais je ne le sais pas. Fait que je vais lire.
Speaker 1:Le DVD Cliff Amol, ça rentre en avant.
Speaker 2:C'est parce que n'importe quelle bande qu'on connaît, la fougue de la vingtaine, ça ne se remplace pas La poudre de la vingtaine, la poudre, l'énergie, la hargne. Tu sais, james Hetfield, il avait chié tout le monde dans ce temps-là et ça se tapait avec 80 000 personnes. Do you feel it? Il ne disait pas ça en 1983. Mais c'est correct, on grandit tous.
Speaker 1:James aura 70, pas loin, il n'a pas 70. D'après moi, il a 60.
Speaker 2:70, c'est les 70's, c'est ceux qui jouaient dans les années 70.
Speaker 1:Les Genesis, les Brogues. D'après moi, c'était les 60.
Speaker 2:Puis la gang des 90, ils ont 50. C'est ça, puis Fait que D'après moi, c'est ça le ratio.
Speaker 1:Oui, c'est vrai, 20 ans. Tu sais, tu rajoutes 20 ans, mais Oui, derniers vidéos. J'étais là, cabarnak pris du poil, ça sonnait.
Speaker 2:En arrivant chez nous, je check l'heure en lisant le livre de Rick Robin.
Speaker 1:Je sais pas lequel t'es mieux de faire. Je fais une deuxième couche de peinture. Je sais pas lequel t'es mieux de faire avant. Je pense que t'es mieux de lire un bout de livre avant pour plus apprécier que c'est juste ce qu'eux autres ont fait, rendu là, puis ça a donné ça. Il en est ainsi. Oui, il en est ainsi. Je pense que c'est mieux de lire un bout Peinture, reset ton canva, lis une ligne, Puis, après ça, écoute l'art.
Speaker 2:Je pense que c'est la meilleure séquence. Ah puis, tant qu'à Claude Metallica. Je trouve tellement que James Hetfield, il James Hetfield, c'était, faut pas partir là. Mais quelle musique, c'est malade. Ça naît dans la race des Paul McCartney, c'est un vrai bon. C'est un vrai bon. qui le feel, il sait c'est quoi, quand c'est bon. En tout cas il y en a quelques-uns. Billy Joe Armstrong, the Green Day, ça en est un.
Speaker 1:Des grands mélodistes qui tout ce qu'ils font, c'est bon. Ils touchent une mélodie et tout d'un coup, la touche, elle apparaît.
Speaker 2:C'est trois accords qu'on connaissait déjà. Mais la façon qu'ils ont fait avec la mélodie qu'ils ont mis par-dessus, c'est flambant en eux. C'est donc bien bon.
Speaker 1:Dans les paroles. Moi, j'ai été longtemps, je ne suis pas tôté, moi j'ai été longtemps Là. Tu ne dois pas faire bien mettre parole sur ta musique de ce temps-ci. Oui, on rentre dans le sujet Tranquille. Moi, j'ai été longtemps à m'en calisser de ce qu'il dit d'Antoine, parce que souvent j'écoutais des bands qui gueulent, anyway, ça fait qu'on n'entendait pas tant ce qu'ils dis. Puis, asti, que depuis moins de dix ans, j'ai découvert, je pense, que mon anglais s'est aiguisé aussi, il a maturé. Ça fait que je comprends mieux ce que la majorité des chanteurs qui chantent anglais disent. Puis, j'ai développé vraiment, il y a quelque chose dans les hooks qui sont, oui, mélodiques, qui sont, oui, musicales, mais dans quand les mots sont bien placés, il y a quelque chose de magique qui apparaît, que tu fais comme ah, tabarnak.
Speaker 1:Puis, c'est fou, comment, quand c'est des bons hook, des fois, comme tu disais, c'est les mêmes trois accords que d'habitude, mais on dirait que les bons hook aussi au niveau lyrique, tu le savais déjà qu'il allait finir sa phrase-là, mais il y a personne qui l'a faite de même, mais ça s'en allait par défaut. puis tu fais comme ah, ben Chris, puis là, la toune, l'énergie du band, puis la mélodie, puis tu rajoutes les lyrics là-dedans, puis ça crée une espèce d'étincelle vraiment débile.
Speaker 2:C'est drôle que tu dis ça? parce que moi, j'ai une drôle de condition par rapport aux paroles. J'étais un peu du genre toute ma vie, je me suis foutu des paroles. Parce que je suis tellement. C'est pas parce que je m'en fous, c'est parce que je suis tellement omnibulé par la musique que pour moi, un chanteur, c'est un instrument dans le band, c'est un instrument qui fait un son autre que la guitare ou le drum. Puis, ça dit des mots, puis les mots, c'est des prononciations, c'est des poux, des ou des i, des a, des l, des, sons.
Speaker 2:Puis, tu sais, je veux dire, j'ai eu un bon hommage à Dette pendant des années. puis, le monde me parlait Hey, Teltoun, ça dit quoi pour toi? Moi, je fais comme.
Speaker 1:Symbolique.
Speaker 2:Tu me dis c'est quoi que ça parle dans ce tune-là, spiritual healing, je peux chanter les patterns de ride. C'est les groupes que j'aime le plus de tout mon cœur. C'est parce que la musique me vire à l'envers. C'est drôle, parce que je faisais le test avec de la musique francophone. Ça me fait la même affaire. Je tombe dans. Je tombe pas dans l'une, mais mettons que j'écoute du Harmonium, qui a des magnifiques textes. J'entends Serge Fiori chanter des mots, mais si j'ai pas de musique, je lis son texte et ça me touche à mort. Mais si j'ai de la musique, pour moi, je suis tellement comme c'est un TDAH musical, j'arrive pas à focusser sur le texte. C'est pour TDAH musical, je n'arrive pas à focusser sur le texte. C'est pour ça que je n'ai jamais accroché sur la chanson française. C'est probablement les plus beaux textes qui n'ont jamais été faits. Moi, j'écoute Jean-Pierre Ferland et je trouve que les arrangements sont malades.
Speaker 1:C'est ça la poésie.
Speaker 2:Tout le monde me dit que je n'avais pas. J'ai la patente. Puis là, à cause de mon métier de musique, de jeux vidéo, on fait des tunes aussi. On ne fait pas juste des soundtracks, il y a des tunes qui sont impliquées dans ce jeu-là. Je n'écris pas les paroles. Il y a des gens qui sont très forts dans mon équipe de travail pour écrire des bons mots, puis nous autres, il y a des chanteurs qui s'ajout à ça ici et là. Puis là, on a des meetings, des briefings sur les sujets, puis on analyse des textes qui vont se ramasser sur ma musique, que je fais, fait, que là même hier, on avait un gros meeting profond, philosophique, sur certains éléments qui allaient se retrouver dans une chanson. Puis moi, il faut que je catche ça, parce qu'il va falloir que je ponde la trame sonore de leur petit cœur. À cause de ça, je n'ai pas le choix de commencer à lire des paroles.
Speaker 2:Ah, wow, ces mots-là, ça fit ensemble. Je n'avais pas catché la métaphore, ça fait. Ah, ça, c'est puissant, ça». Là, je lis sur une feuille en grandeur, 12 arial, puis ça marche. Maintenant je suis en processus d'être capable d'écouter une toune. J'aimerais ça live, écouter une toune et que le chanteur me fasse brailler le persifidi. Mais non, c'est encore le guitariste qui me fait brailler.
Speaker 1:C'est hot, hein Je comprends ce que tu dis Tout le monde. Tu parles à des gens qui sont moins musiciens ou pas pendant tout, ils vont souvent vouloir entendre plus que le chanteur dit. C'est ça qui est touche. C'est le seul langage qu'ils comprennent, c'est ça. Tout le reste, c'est du bruit qui vient accompagner ce que la personne t'en vient de dire.
Speaker 2:Nous autres.
Speaker 1:on parle l'autre langue à côté Quand tu as repris le refrain modulé d'un ton.
Speaker 2:C'était malade, mais le powerlifting qu'il y avait là-dessus. Il a dit une chance que j'étais.
Speaker 1:C'est ça, c'est juste des langages différents. Comment la musique t'a aidé dans la vie? Qu'est-ce qui t'a le plus aidé dans la musique, dans la vie?
Speaker 2:mettons OK, cette question est cool. Qu'est-ce qui m'a le plus aidé dans la musique, dans la vie? Peux-tu me reformuler ça?
Speaker 1:Comment la musique t'a aidé pis. Qu'est-ce que t'es allé chercher dans la musique qui t'a aidé justement?
Speaker 2:OK, OK, ok, la musique est pour moi un véhicule d'expression qui va passer au-delà d'une certaine gêne émotionnelle que je peux avoir de naissance. C'est paradoxal, parce que je suis assez volubile. Je suis bien dans le monde, je parle à du monde, mais quand je parle et que je fais mon clown, c'est un esti de masque en arrière d'un gars qui chine à ses culottes. Je suis bien dans le monde, je parle à du monde, mais quand je parle et que je fais mon clown, c'est un nest de masques en arrière d'un gars qui chine dans ses culottes. Puis, étant plus jeune, j'étais très l'owner. Je n'avais pas beaucoup d'amis, je n'en voulais pas, j'étais dans mes affaires, je suis très dans ma tête.
Speaker 2:Puis, la musique est devenue un moyen d'expression qui m'a permis de faire le pont entre ma solitude d'enfant pour aller chercher plus de monde. Donc, on parle début de puberté. C'est les premières fois que j'ai eu des validations de mes pères. Je ne pensais pas que j'étais cool, mais quand je me suis mis à faire de la musique, ça parlait à du monde. Tout à coup, j'avais de l'attention ou de l'intérêt où les gens me voyaient. Tout d'un coup, je n'étais plus dans la lambe, le hard cast que j'étais aux primaires, avec mes trois amis un peu drôle, avec mes transformeurs.
Speaker 2:Pour moi, ça a été un véhicule d'ouverture sur ma vie sociale et d'ouverture émotionnelle. C'est sûr que c'est devenu une passion. Puis, c'est ce qui a drivé ma vie, ma carrière, c'est ce qui me drive à tous les jours. Puis c'est ce qui est presque problématique. J'aimerais Là, moi, j'ai une condition dans ma vie. J'ai la musique dans la tête tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps Que je sois en train de te parler, que j'essaie de dormir, que je sois dans le lit avec une fille je n'ai fait de fâcher, parce que c'est à quoi que tu penses.
Speaker 1:Ça rentre en salle, non, mais en tout cas, c'est pas au sens figuré, en tout cas, c'est pas au sens figuré.
Speaker 2:J'ai ça, cette condition-là, c'est cool, ça flash. C'est cool parce que je suis musicien, Ça m'a donné certaines aptitudes qui me permettent de bien gagner ma vie aujourd'hui. Mais d'un autre côté, c'est un déficit d'attention. Oui et non, je n'ai pas de diagnostic, mais c'est une condition que j'ai pour le meilleur et pour le pire. Mais c'est ça. Pour moi, la musique, c'était la validation. Je l'ai eue facile, j'ai appris vite, facilement. J'ai eu un drum pour Noël, j'avais 6 ans. Oui, ton père était une influence à quelque part.
Speaker 1:Facilement, j'ai eu un drum pour Noël, j'avais 6 ans À 8 ans, ton père était une influence à quelque part.
Speaker 2:Mon père faisait jouer de la musique, mais ma mère, elle me parle de mon obsession pour la musique. étant toddler, j'étais enfant. Elle dit qu'elle m'a appris à être propre avec une toune. Quand il fallait que j'aille faire pipi sur le pot, elle prenait cette, ce ton-là, puis je chantais. avant de parler, j'avais des signes qui montraient un intérêt inné pour la musique, parenthèse qui est très cool. Mon père a été adopté, ses parents adoptifs qui l'ont élevé, c'est des gens super droits, traditionnels, un chef syndical, puis une mère à la maison très religieuse. Mon père a une éducation très, très, très rigide, classique, mais il a toujours été attiré par la musique. il voulait une guitare, il était sensible à ça, il aimait ça. puis, plus tard, il a fait des démarches pour retrouver ses parents biologiques. il les a retrouvés, puis mon grand-père biologique, que j'ai jamais vu de ma vie. j'ai son album à la maison.
Speaker 1:C'est un musicien.
Speaker 2:Ça a passé dans le cas de génétique, au-delà de l'éducation.
Speaker 1:Malade. C'était quoi comme style de musique? pour la fin, c'était du country. Oui d'un début des années 1900, j'imagine.
Speaker 2:Non, non, non Dans les 60's.
Speaker 2:Oui oui, Mais ça c'était le père à ton père, le père biologique à mon père. C'est un musicien qui est passé dans la ville et qui a eu une aventure avec une madame locale. Cette madame locale-là est tombée enceinte, ce qui était hors. Ça ne se faisait pas être enceinte quand tu n'étais pas marié en 55. Fait que tu vas porter ça à la crèche. Oui, oui, oui, sinon qu'est-ce que le curé va penser à Ted Fernminds? Je comprends, mais ce qui flash, c'est que, justement, c'est un musicien qui est venu faire sa gig. Pis, ça a fait mon père qui, lui, le code génétique a ramassé ça au-delà de l'éducation, c'est fucké quand C'est fucking, quand même, c'est fucking, quand même.
Speaker 1:La musique, c'est universel. À quelque part, tu peux, tu peux parler de le langage de la musique, à part certaines places qui n'ont pas les mêmes 12 notes, mais je veux dire, en général, on est tous à la même place.
Speaker 2:C'est des fréquences vibratoires qui Effectivement une percussion. tout le monde peut comprendre ça.
Speaker 1:Qu'est-ce qu'il y a dans le code génétique qui fait que on se sent de même, plus ou moins? C'est intéressant.
Speaker 2:On pourrait parler de biologie. Il y en a qui sont plus cartésiens, d'autres qui sont plus créatifs. Cette espèce d'aspect sensible à l'art ou à la musique, ma fille, elle l'a. Moi, j'ai une fille de 9 ans qui fait un accord de piano. L'épopée tombe à terre, elle arrive en courant. Je me vois petit. J'étais obsédé par la même boutte de toune que je faisais revenir tout le temps. J'ai tiré mon esti tape fait qu' À chaque toune hot le solo de guitare, il faisait Le low-pass filter qui ramassait à cause que le tape était magané. Mais non, je veux dire oui, effectivement, peu importe la culture, il y a des gens qui sont plus sensibles à ça. C'est beau, colin, que moi, je pourrais arriver au Japon et ne pas parler de notes, ne pas parler un mot japonais et me mettre à jouer de la guit avec un gars qu'on est sûr que notre lait est le même. On passe une soirée ensemble à échanger des émotions. Ça, je trouve ça malade, c'est débile.
Speaker 1:C'est ce bout-là qui est fascinant, je trouve, avec la musique. C'est un langage qui a traversé des cultures, qui n'a pas vraiment de, il n'y a pas de race.
Speaker 2:Les oiseaux chantent. C'est malade, ça fait des notes.
Speaker 1:Sont-ils accordés des fois les oiseaux ou sont-ils tout le temps à chaque bord?
Speaker 2:C'est drôle, parce que moi, quand j'entends les oiseaux chez nous, je suis comme OK, ça, c'est un gun dans Star Wars. Dans la voie, il y en a qui sonnent comme des lasers. Il me semble que ça aurait été un sample de Transformers. Il y en a d'autres. C'est Oui, je suis, c'est une seconde. Voilà, fait que là l'autre. Es-tu pitché avec lui ou bien ils ont-tu l'oreille absolue, moi?
Speaker 1:je me suis toujours posé la question. Puis, je n'ai jamais été assez bon, tu sais, avec ces affaires-là pour être capable de passer ça dans un décodeur quelconque. Mais il y a quelque chose là dans la nature fréquences-là de mouvements d'air.
Speaker 2:Nous autres, organismes multicellulaires, on réagit à ça. Poussons plus loin. Semble-t-il que les plantes réagissent à ça aussi? Je ne le sais pas. Je n'ai aucune connaissance de ça. Mes plantes écoutent du rock progressif chez nous, et elles vont bien.
Speaker 1:Elles sont peut-être plus complexes, il y a des patterns de branches là-dessus. Il se sent mal. C'est mon gars, j'adore, c'est malade. Finalement, c'est ça. La musique t'a permis de t'exprimer d'une façon et aussi d'aller chercher une certaine validation de certaines personnes à quelque part. Ça t'a permis de perêtre une certaine validation de certaines personnes à quelque part, puis ça t'a permis de percer une bulle que tu ne te permettais pas, peut-être socialement.
Speaker 2:Puis d'exprimer ce que je ne suis pas capable verbalement. C'est ça, Surtout plus jeune, parce que là ça m'intéresse de savoir. Moi, je lève le hood quand je vois que ça ne marche pas. J'aime ça, pouvoir décrire ce que je ressens En vieillissant plus jeune. Des fois, je suis filé croche. J'ai remarqué que c'était une guitare, J'avais l'impression que je devais te parler à quelqu'un. C'est un exutoire en même temps.
Speaker 2:C'est un canalisateur, c'est drôle. C'est drôle. Je suis quelqu'un qui joue du drum assez violemment. Tu m'avais fait déjà un commentaire. j'avais trouvé ça amusant. Tu m'as dit Alors t'avais fait le son au Hall of Names, je pense.
Speaker 1:M'en suis.
Speaker 2:Puis, t'es venu me voir après le show, tu m'as dit parle-moi d'un gars qui fait ouvrir les gates. Oui, j'avais trouvé ça, particul, force, mais j'ai pas une once de violence, j'ai jamais punché un gars de ma vie. J'ai cette drive-là, j'ai besoin de cette intensité-là, mais je la canalise dans la musique. Puis, il y a aussi le fait. Moi, le tempérament que j'ai, je fais du motocross aussi. J'ai besoin de. Je pense que t'as besoin de cette drive-là aussi que j'ai, je fais du motocross aussi. J'ai besoin de. Je pense que tu as besoin de ce drive-là aussi. J'ai le profil pour être un toxicoman.
Speaker 1:J'en étais un.
Speaker 2:J'ai été chanceux parce que j'ai passé à côté de ça. J'ai fait mes expériences de jeunesse, mais j'ai vu du monde dans ma vie s'effroirer. Puis j'ai fait non, moi je tripe sur la musique. Fait que j'ai allumé à temps que mon rush, là, j'allais, quand j'ai le drum dans les mains, que les cadeaux sont partis, ça, c'est ça, ma dope. Fait que ça aussi, ça complète la question.
Speaker 1:Hum, c'est de la dope à quelque part. Je me souviens j'ai eu trois phases. Je ne sais pas si Trois phases mettons Jeune jeune, j'ai été bien sportif Un moment donné, je me suis vraiment incuré de ça. Je suis tombé dans full dope à côté Musique rock'n'roll, chris et moi patience.
Speaker 2:Ah là rock'n'roll, Chrissie Mo'Patience. Ah, là, là, là, là, là, là, là là voyons Sex drug and rock'n'roll.
Speaker 1:Ouais, là, là, là, là comment tu appelles ça, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, là, c'était comme OK, là, j'essaye tout. J'ai assez été sportif jeune, performé au hockey, all-in, là-dedans même, rêvé une carrière professionnelle. Là, à un moment donné, il faut voir les cœurs, en titre de ça, rendu à 15 ans, quand tu commences à découvrir le vrai monde et que là, il m'empêch, je cherchais.
Speaker 1:Comment? Opposition, full trouble de l'opposition, je l'ai été en estime, puis, ouais, ça fait que ça a 15 ans. puis là, je suis parti de mon bar. Puis là, je me suis, j'ai toujours joué de la guit, pareil jeune, j'ai eu ma première guit justement à 5, 6, 7 ans, je sais plus full jeune. Puis, mes parents m'ont payé des cours. J'ai toujours joué de la guette. Rendu là, c'était comme Il faut peut-être des bonnes notes à l'école pour le hockey Quand tu commences à être élite, ils te checkent tout. Tu n'as plus le droit d'aller faire de snowboard. Si tu te casses un bras, tu ne pourras pas jouer au hockey.
Speaker 2:C'était comme délicat. Tu es en train de passer à côté de la science.
Speaker 1:Oui, c'est, ça m'a écoeuré. Je voulais jouer de la guitre et fumer du weed. Je commençais à flirter avec les drogues dures. À un moment donné, ça a été comme OK, fuck la hockey. Je suis parti sans peur là-dedans. Ça n'a pas été tout de suite la musique, nécessairement, ça a plus été comme la débauche tout court.
Speaker 1:Cette période-là a duré quand même un bon 5 ans, 4-5 ans, jusqu'à 20 ans, puis à 20 ans, quand j'ai découvert le son. Où est-ce que là, je me suis rendu compte, parce que c'est de même que j'ai découvert le son, c'est que je me suis rendu compte que je passais plus de temps au local à tweaker mes tondes de git qu'à jouer de la git. Fait que là, j'étais là. Ah, j'aime mieux les pit. Je faisais des tondes, des délais stéréo. Oh, chris man, ça sonne. Je prenais cette tête-là d'un bord, je bandais cette tête-là, j'achetais une autre tête pour voir c'était quoi le combo. Quand je mettais les deux ensemble, qui allait sonner le plus, puis là, mettre des délais tranquillement. Pour, ça a été le cégep. Mettons, j'ai ramassé. Je suis allé au cours au CNDF. Pourquoi?
Speaker 1:t'es allé là Ma mère qui a trouvé ça.
Speaker 2:Moi aussi, c'est ma mère qui m'a trouvé mon dossier. Ah ouais.
Speaker 1:Moi, ma mère a trouvé que j'étais trop fucké.
Speaker 2:Je commençais à l'échCDF.
Speaker 1:Oui, oui. Puis ma mère a trouvé que c'était ça, puis elle était comme il se cherche dans la vie, il ne savait pas trop. J'ai travaillé dans un pawn shop, j'ai travaillé chez Toyota à faire des tailleurs. Ah, les job bien auxiliaires. Oui, c'est ça. Je ne Fait que, ouais fait que ça. Puis, là, quand j'ai découvert le son, là, ça a été comme la drogue dure qui a commencé à se tasser tranquillement. J'ai lâché les peanuts, puis les cochonneries, parce que là, je suis allé de banetro dans ma bulle, sans la musique, tu sais.
Speaker 2:C'est devenu ma drogue. tu sais, C'est carrément ça.
Speaker 1:C'était le même degré d, puis, là, dans ma bulle, en plus, j'avais un côté un peu antisocial. Toute ma vie, j'aimais ça pareil, les parties avec les chums et tout. Mais j'ai toujours été un peu misfit. Puis, je fais mes affaires. J'aimais ça, passer du temps tout seul aussi à jouer de la guitre tout seul. Pour moi, il y avait quelque chose. Je me retrouvais avec moi-même, il y avait de quoi en plus. Je me retrouvais en tabarnak, à tweaker des pitons, à essayer d'équilibrer le kick. Pendant un an ça fait un an et demi j'ai même pas démioté le snare encore, je me suis fait buzzer là-dessus, puis elle m'a retrouvé là-dedans. Puis ça a été comme un exutoire. Ça m'a sorti justement de la drogue dure plus.
Speaker 1:Mais j'ai gardis en avant du studio à le cendrier. Je roulais des battes d'un bord, puis le paquet de top de l'autre bord. Tu chaines smoke, tu chaines compress, ah, side chain, puis chain smoke, tout ça à côté. Puis, un moment donné, je me suis fatigué du weed, tranquillement. Mais j'ai l'impression qu'à partir de quand j'ai voulu vraiment faire plus attention à ma santé, j'ai aussi laissé un petit peu tranquillement la musique, on dirait. Dans ma vie, je me suis fait refaire du sport justement.
Speaker 2:C'est quoi ton trigger que t'as réussi L'entrevue? ça va de l'autre bord.
Speaker 1:Non, c'est correct.
Speaker 2:C'est quoi ton trigger que t'as fait à Trigger qui a fait à un moment donné? j'ai envie de faire attention à moi.
Speaker 1:Mon ex qui m'a laissé, mon ex qui m'a laissé en 2017. Puis, ça a été vraiment une grosse débarque. J'étais vraiment chronique. Je me disais oui dans le tabarnak, puis de la smoke en tabarnak aussi. Puis, j'étais tout le temps dans mes albums Tourner, album, tourner, album tourner, album Europe revient, album tourner, show ici au Québec, travailler dans une salle au Québec. J'étais tout le temps sur le fuseau horaire de la gig. Qu'il y avait à faire dans le fond, fait que pas d'act.
Speaker 2:Ouais, t'as pas de place pour n'importe quoi d'extracurriculaire.
Speaker 1:Mon ancrage, c'était le buzz le prochain hook de refrain, le prochain hook de refrain, le prochain show loud, le prochain tour, le prochain tour, tout le temps, tout le temps, juste là-dedans. Puis un joint, une toune, un joint, une toune, un joint, une toune. Quand elle m'a laissé, c'était bizarre. On a flirté avec l'idée d'avoir des enfants. Elle a fait une fausse couche.
Speaker 2:OK, c'était pas juste que t'as perdu ta date.
Speaker 1:J'avais l'impression que pour moi, le dossier blonde, c'était comme coché pendant un bout.
Speaker 2:C'est comme si t'avais échappé à l'opportunité d'une vie. C'est pour ça que tu l'as filé.
Speaker 1:Puis là, ça a été fucking tough. Émotionnellement c'était fucking tough. Puis le fait que j'étais un peu toxicomane encore même un peu, je l'étais pas mal bien émotionnellement c'était encore pire Fait que là, j'étais dans d'autres, à côté, puis je mixais un album pendant ce temps-là, puis c'est que cet album-là, il est venu me chercher. Ça a été tellement Connexion fait que je mixais pendant ce temps-là aussi. Je me rappelle, je couchais sur le divan, parce que je voulais pas monter dans le chambre en haut, parce que ça me rappelait mon ex, mais je couchais sur le divan dans le studio, puis je mixais, puis je me couchais, puis j'écoutais l'album, puis je m'endormais avec l'album. Je me relevais 5 heures plus tard, puis eux autres, ils me donnaient leurs commentaires pendant que moi je dormais, moi je me relevais je faisais des revues, fait que c'était non-stop.
Speaker 1:Ouais, pis ça. Ça a duré un mois quasiment, cette espèce de rouleau de what the fuck? Pis là, un moment donné, en me posant avoir de quoi? Si c'est tout le temps, les autres ont le problème, ils doivent avoir de quoi de moi.
Speaker 2:Oui, parce que je veux dire tant qu'à moi la dope, c'est un cover-up. Une fois que tu as réglé ce problème-là, il y a un autre vide quelque part.
Speaker 1:Puis là, ça n'a pas été tout de suite Au-dessus du OK, j'arrête de fumer. mais c'est la réflexion qui a commencé à partir. Pourquoi je n'ai pas ce que je veux, pourquoi je ne me sens pas bien dans la vie? Puis là, je me mettais à penser. même quand elle était avec moi, je me disais que je n'étais pas bien dans le fond. Puis, ce n'est pas pour rien qu'on s'est laissé, on n'était pas bien là-dedans. Je repensais à des scènes, des crises et des chicanes. En fait, j'étais comme aïe. il y a quelque chose qui ne va pas là. Ce n'était pas de sa faute, carlis. Que sais-je que j'ai envie de devenir, moi? tabarnak? Je suis rendu à 27 ans. Que sais-je? turkey, la smoke, le weed, one shot, ça se passe un matin ou demain matin.
Speaker 1:Non, ça s'est passé bang bang Cloud direct. Je suis tombé sur la vapoteuse pendant un bout. C'était la seule affaire que j'avais. J'ai dit je vais essayer de quoi?
Speaker 2:Quand j'ai arrêté de fumer, j'ai arrêté de cold turkey. Pas de vape, pas de patch. Il ne faut pas juste me trouver un. Tout ce qui me reste, c'est mon spa et ma moto, moi, c'était le weed et la top one shot.
Speaker 1:J'ai dit fuck off, au moins je vais tomber sur la vapoteuse, parce que sinon je vais tuer quelqu'un. Le weed, ça faisait longtemps que je fumais, chronique à tous les jours. Ça faisait 10 ans, 12 ans. Ça a été raide. J'ai ramassé la vapoteuse et je me suis mis à prendre des marches, parce qu'avec le weed aussi, tu ne dors pas au début. Ça fait tellement longtemps que je me dis que je n'ai même pas l'air de m'endormir.
Speaker 1:L'insomnie pointe les premiers temps Ça ne marchait pas pendant tout L'insomnie et l'espèce d'anxiété comme trop d'énergie, mais pas capable de la canaliser. Quand tu ne f pas, t'es comme C'est. Ça Fait que ça. Je me suis mis à prendre des marches. Puis, en prenant des marches, je me suis mis à penser, puis à penser à des affaires constructives tout d'un coup. Puis là, j'ai découvert un peu le développement personnel. Puis, c'était comme le début des podcasts qui n'étaient pas plus populaires. Un peu, Je me suis mis à écouter des livres audios aussi en prenant des marches, Puis des podcasts de tout le monde qui parlaient de trois sens personnels, puis de comment devenir une meilleure personne. Puis là, j'ai ramassé plein de marde en m'en allant, mais je faisais un tri, Un espagnol Andrew Berman.
Speaker 1:Oui, andrew Berman, c'est un ami, eric Rubin.
Speaker 2:C'est des chums, eux autres. C'est une balade.
Speaker 1:Andrew, c'est comme le côté scientifique, c'est un neurologue.
Speaker 2:Oui, c'est ça, il est, en amont, très religieux, ce gars-là. Ce que j'admire particulièrement, c'est que ses capsules ne sont pas teintées de ses opinions, autant politiques que religieuses, que quoi que ce soit. Il est excellent. Il est scientifique, il est excellent. Tu as le droit d'avoir des prises de position politique, ça t'appartient, c'est ton choix personnel. Mais lui, dans son véhicule de communication, je trouve ça respectueux envers son audience. Son autre histoire, qui garde, qui a le droit à ses opinions. Mais lui, il transmet une connaissance.
Speaker 1:Ça, c'est malade.
Speaker 2:Je vois-tu, je le savais même pas. Puis, je suis bien content pour lui.
Speaker 1:Je le savais pas. Je l'ai appris dernièrement dans un podcast où il se faisait interviewer. Ce n'était pas sur son podcast à lui, ce n'était pas sur Human Man Land, c'était sur un autre podcast. Il en parlait parce qu'il y a eu une espèce de Il y a eu un épisode dernièrement d'atteinte à sa réputation. Il y a des affaires qui ont sorti avec des relations avec des fill. Ça pouvait porter interprétation. Mettons qu'il a commencé à parler, Il y a des journalistes qui se sont mis cohérents après pour essayer de le planter à cause qu'il y a des filles qui sont sorties qui ont dit des affaires, etc. C'était fondé à moitié. Une belle histoire de médias qui s'emporte. Mettons, Parce que le gars était trop parfait. Oui, puis il en parlait dans Parce que parce que la question du gars qui l'interviewait, c'était Chris, qu'est-ce que t'as fait quand ça s'est arrivé? Puis il dit Sérieux, mon ancrage, ça a été mes prières le matin et le soir. C'est la seule affaire qui m'a gardé sur la traque parce que sinon, sérieusement, c'était rendu fucké.
Speaker 1:Il y a du monde qui m'attendait en ce moment chez nous. Je commenç m'appeler et dire Salut, moi, je te connais et je le sais que c'est de la bullshit ça. Ta mission est pas mal plus grande que cet épisode-là dans ta vie. Fuck ça. À combien de personnes tu penses qu'il a fait du bien, ce gars-là? C'est ça, C'est exactement ça. Et comment? Le monde qui l'a renforcé? mais lui, interne avec lui-même, ça a été.
Speaker 2:Ça a été mes hosties de prière le matin ou le soir, pas parce que je veux partir sur ce créneau-là, mais la spiritualité, peu importe quelle en est la nature, que ce soit Jésus, ou l'énergie divine, ou je ne sais trop. Moi, je pense que pour aussi les AA, les alcooliques anonymes, eux autres, c'est leur fil conducteur. Il y a une force plus grande que toi. Il faut que tu te laisses aller à cette force-là pour pouvoir vaincre tes démons, parce que par toi-même, si tu n'y arrives plus, tu as besoin d'utiliser la force au-delà, cette espèce de force invisible qu'on essaye de donner des noms. Ça ça s'appelle, dans des moments de crise, ça s'appelle de l'espoir, ça s'appelle un harnais pour se pogner Fait que moi, je trouve ça bénéfique que cette spiritualité-là puisse venir aider l'impossible, même si c'est pas scientifiquement cohérent.
Speaker 2:Moi, c'est parce que je suis un gars qui a besoin de savoir pourquoi. Puis, je rouvre le hood, comme je disais tantôt. Mais il reste que, des fois, tu fais comme est-ce que juste d'avoir une espèce de foi envers de quoi ça va me faire passer au travers de quoi que, rationnellement, je n'y arriverais pas. Ça fait que c'est pour ça que je ne trouve pas ça surprenant d'un homme de science comme Andrew Huberman qui dise qu'il a passé au travers d'un épisode-là, parce qu'avec ses données scientifiques et ses études il n'aurait peut-être pas été capable. Il n'est pas moins scientifique.
Speaker 2:Non c'est ça La journée où ses décisions scientifiques seront basées sur des croyances spirituelles, on pourra peut-être mettre en doute un peu plus. Mais quand c'est pour du cheminement personnel, pour aider à passer au travers des épreuves, ça, je pense que la spiritualité a sa place chez l'être humain.
Speaker 1:C'est parce que nos croyances sont tellement fortes, pis, ça devient, c'est notre subconscient. Les croyances, c'est rendu dans notre subconscient. On a tellement pensé cette affaire-là souvent, que maintenant on n'a pas besoin de le penser, il est là tout court, ça s'en automatise. Puis, là, les croyances, si on ne les dicte pas nous-mêmes, il va s'en créer parce qu'on est influencé par notre environnement, parce qu'on vit la vie qu'on vit. puis, on va finir par avoir, tu sais, je veux dire mettons qu'on ramène ça au plus bas niveau. Je me suis pété l'orteil dix fois sur le calice de pointe comptoir. À cette heure, je crois que si je me cogne l'orteil, je vais avoir cette douleur-là. Je veux dire Point. Après ça, on peut se conditionner à un paquet de crallistes d'affaires. Quelqu'un l'autre fois, qui disait Je trouve ça bon, en tabarnak, il y en a qui se développent des croyances rapidement. Ah, j'ai perdu ma blonde au secondaire. ça fait que les filles, c'est pas pour moi». C'est parce que là, ouais, t'as-tu influencé ton subconscient un peu trop vite.
Speaker 1:Oui, il y avait peut-être besoin de petites connexions neuronales, peut-être des nuances là-dedans, puis peut-être que la personne qui était au secondaire n'était peut-être pas rendue à avoir une relation qui faisait de sens non plus. C'est très drôle parce qu'effectivement, t'as raison, c'est ça. Pour revenir à moi, là-dedans, égoïstement, pour revenir à ce que je disais tantôt, ce qui m'a vraiment aidé, ça a été de me rendre dans un creux émotionnel. C'est un peu trampoline, ça a été de me rendre assez creux pour me sentir assez mal Pour moi.
Speaker 1:Qui ai inventé ça? c'est Tony Robbins qui a dit un moment donné, les gens changent. Quand la douleur de rester pareil est plus grande que celle de changer. Ok, ça fait trop mal le statu quo en ce moment, ça fait plus mal le statu quo en ce moment que ce que ça va faire de changer, même si changer, fondamentalement, ça va faire mal au début. Mais là, en durée, c'est pire. Quand ta réalité ne fait pas assez mal, tu vas rester dedans. Mais un moment donné, quand elle commence à pincer, tu fais comme OK, là, on va faire pincer ailleurs pour régler ça.
Speaker 2:Oui, puis aussi, il y a le niveau de maturité qui augmente avec l'âge. Je veux dire, tu es rendu un grand garçon. Mais c'est drôle parce que les moves que tu fais, comme Comme toi, tu fais 10 ans avant moi. Moi, je suis retourné à l'école à 27, pas à 17.
Speaker 2:Puis là, toi, tu as fait tes changements de vie. Tu as quel âge? étudiant 35. Moi, j'ai 42.
Speaker 2:Moi, dans les 2-3 dernières années de vie, moi aussi, j'ai vécu une séparation qui m'a déchiré, émotionnellement parlant, pour le meilleur et pour le pire. Quand je me suis ramassé au plus bas de ma détresse émotionnelle, j'ai fait bon. Qu'est-ce que je peux apprendre? Comment je vais en être de ça? Aussi, en même temps, la quarantaine pointe. Moi, le déclic que j'ai eu, c'est Là. Je joue du drum. J'aimerais ça continuer à jouer avec un certain niveau d'énergie et de performance. Ce n'est pas avec des peperonis, fromage et une dose de bouche le vendredi soir que je vais avoir une carrière brillante à 72 ans. Là, c'est moi qui décide si ma vieillesse va être le fun ou si je vais me ramasser, comme certains amis, à mon père.
Speaker 2:Que je vois des musiciens qui se font comme ah, ouais encore, c'est un mode de vie. Là, puis, tu leur parles ça ne catche plus rien. Versus, tu croises tout le temps une ou deux personnes des fois, qui sont plus vieux. Que tu fais comme aïe, aïe, je vais être comme toi, moi, quand je vais être grand. Tu fais plein d'affaires, puis tu as plein d'énergie, puis tu es chargé d'esprit, tu apprends des choses. Ma grand-mère, à 91 ans, la mère de ma mère, elle joue encore d'un orchestre du violon tous les semaines. Elle a un piano dans son foyer. Ils l'ont mis en deux sourds pour qu'elle puisse pratiquer.
Speaker 1:Sa flèche, sa vestige.
Speaker 2:Puis elle je trouve ça malade.
Speaker 1:Madame, il faut continuer. On ne peut pas insonoriser, mais on va vous mettre un saut à chaque bord. Ça va être la gate, ça va être comme le bass trap Exact.
Speaker 2:Ça, c'est Moi. C'est le déclic que j'ai eu. Je m'inspire beaucoup des autres, je m'inspire de ceux que je trouve hot et de ceux que je trouve tristes. Je fais comme ça, c'est cool, ça, je ne veux pas arriver là. Je ne juge pas personne là-dedans, parce que je pourrais être ça.
Speaker 1:C'est ta réponse à tout là-dedans.
Speaker 2:Aussi, je vais aller. Qu'est-ce qui me fait triper? J'ai une espèce de transformation depuis 3-4 ans, puis comme parent aussi, parce que moi, j'ai deux enfants qui switchent à l'adolescence. Mon gars vient de rentrer en secondaire 1.
Speaker 1:Wow, 13 ans, 14 ans, 12. Tu sais 12 ans.
Speaker 2:Oui, mais mes enfants vont très bien. Ils performent académiquement. J'ai une relation formidable avec elle. On a été 12 ans ensemble. Puis là, je veux dire, on se fait des conseils de famille, on se parle ensemble. Hey, ça as-tu vu de ton bord? Ah, moi je sais pas. Ça fait que ça, c'est un blessing from the skies. On est deux parents. Elle est venue chez nous tantôt voir ma couleur, parce que c'est elle qui me l. Elle me dit que, finalement, ce mur-là, je devrais le mettre blanc aussi, parce qu'elle est bonne là-dedans.
Speaker 1:Moi, je fais d'autres affaires cool, elle n'a choisi pas le ton.
Speaker 2:Non, elle n'est qu'une potique. Anyway, je ne sais pas, Je m'en farge Là. Je suis dans des périodes de changement de ma vie parce que j'embarque dans la deuxième phase. J'ai envie que ça s'écoule encore longtemps. J'ai pas mal nulle part. Je te check aller, t'es top shape, Le coup que je te vois faire du bicycle de montagne. Je me demande si c'est ça au maladeau qui est plus dangereux. Mais je check tes vidéos. C'est dangereux différemment Ton vidéo. Quand tu descendais le Mont-Saint-Anne, j'écoutais ça. Mon gars, le vertige nous a pris.
Speaker 1:Il y a eu un bout, un moment donné. quand j'arrive sur le top de la roche, Ah man, j'en fais du motocross.
Speaker 2:Il y a 25 ans, celle-là, c'est trop.
Speaker 1:C'est des années de pratique aussi. Oui, je le sais, c'est fou comment, un moment donné, on s'habitue à ça, on vient conditionner. On parlait de croyance, mais aussi de conditionnement. on s'habitue aux affaires. Tu sais, moi, cette run-là, mettons que j'ai postée là, c'est mon travail de cet été. J'ai fait de la course pendant quand même quelques étés. Puis, cette année, j'ai pas fait de course, j'ai vraiment décidé de focusser sur ma business. Pas de studio, pas de show. On a fermé la division événementielle dans la compagnie cette année. On est en train de finir nos derniers clients, les derniers projets, C'est tout annoncé à tout le monde. qu'on arrête ça. Puis, il me restait un employé à temps plein. Il vient de tomber temps partiel pour finir l'année de la titre. Puis, moi, j'ai décidé de même pas faire de course de bike, parce que je voulais focusser sur la business.
Speaker 2:T'as fait pour ton plaisir, pour te nettoyer la tête.
Speaker 1:Oui, mais je me suis donné un objectif quand même. Ici, on est chanceux. Au Mont-Saint-Anne, on a la seule track de Coupe du Monde qui est quasiment en Amérique du Nord. Il n'y en a presque pas. Il y a Snowshoe, il y a Mont-Saint-Anne, puis je ne me sou. Ils parlent peut-être d'avoir Whistler, éventuellement, mais sinon, tous les autres tracks de Coupe du Monde de descente, c'est partout en Europe, mais ici, il n'y en a presque pas. On est chanceux, on en a une et c'est une des plus vieilles tracks. C'est réputé comme étant une des plus rough, une des plus physiques, une des plus tough.
Speaker 2:Je me suis dit cette année ça pourrait être juste de faire pis me sentir bien sur mon bike d'en haut jusqu'en bas, mais là, je veux dire, tu passes proche de mourir 25 fois en descendant.
Speaker 1:Ouais, mais ça on s'en rend pas compte quand on vient habitué.
Speaker 2:Ouais, mais tu sais quoi? tu la commences tranquille à hausse.
Speaker 1:pis là Les premières fois que tu roules ça, tu checkes chacun des features, toutes les affaires qui s'en viennent. Comment je pourrais bien le rouler? et que ça soit ici où il va moins vite. Tu arrêtes.
Speaker 2:Souvent Ça arrive des fois qu'il y a une roche qui est roulée, tu l'attendais.
Speaker 1:Et puis là, Oui, exact, Il y a vraiment une notion de progression. Mettons sur le moyen long terme. À chaque semaine, à chaque fin de semaine, à chaque journée, tu veux t'améliorer, changer, améliorer des affaires. Tu veux optimiser ta technique, toi aussi, tu t'améliores, sur ton bike aussi, mais la track, elle, des fois, elle change. Fait qu'il y a une notion de progression sur du moyen-long terme, sur comment la track évolue au fil de l'année, parce qu'elle se fait manger par du monde qui passe, il mourit un moment donné. Il y a des affaires qui changent.
Speaker 1:Mais il y a aussi une notion dans chacune des journées La première run de la journée, tu ne sais pas S'il n'y a pas passé quelqu'un en fin de journée, tu ne l'as pas vu. Il a tassé une roche, il est en plein milieu de la track, tu ne l'as pas vu. La première run de la journée, tu prends ça mollo, tu en fais combien dans la journée, ça dépend, mais je top to bottom, ça commence à moins. En fait, c'est qu'il y a une fatigue qui embarque.
Speaker 1:Faudrait que j'arrête pour manger, puis là, tu repars, tu tombes dans ta deuxième moitié, tu repars la machine. C'est différent. Mais mettons les pros, quand ils viennent faire des semaines, ça dure une semaine de leur pratique, le track walk, les pratiques jusqu'à la course, les qualifications, puis après ça, le race run. Ça dure à peu près une semaine. Ils font 4-5 runs par jour avant de se rendre à la course, parce que c'est à peu près le sweet spot. La première de la journée, tu te réchauffes. La deuxième, tu commences à rouvrir. La troisième, normalement, tu rouvres les valves, pas mal.
Speaker 1:La quatrième, tu sens que tu fasses attention, puis souvent le nombre de temps que ça prend pour faire ça, ça te donne à peu près une demi-journée de bike, puis là tu serais dû pour manger. Il y a tout ça qui rentre en ligne de compte. Je te dirais, moi, ce que j'aime le plus, c'est que je me lève le matin. Je travaille beaucoup, où je passe du 5 Mablon la fin de semaine, puis je m'en vais là vers midi. Le monde ils ont rien de manger fait qu'il y a moins de monde. Je commence ma première run, puis après ça, je fais mes trois runs, mettons en début d'après-midi. Je finis ça de bonne heure. Je reviens à la maison. Ça, c'est vraiment mon healthy balance avec ça. Mais trois, quatre, cinq, cinq runs, après ça, tu peux pousser pour pratiquer. C'est correct aussi de mettre du volume pour t'endurcir. Oui, parce que tu t'entraînes dessus. Oui, je m'entraîne au gym tout le temps. Je cours presque tous les jours. J'essaie de garder vraiment Mon espèce de mantra, c'est sweat every day, sweat tous les jours.
Speaker 1:C'est bon pour la santé mentale en crise pour moi. Oui, oui, j tu sais, tu suis à tous les jours.
Speaker 2:c'est bon pour la santé mentale en crise, pour moi en tout cas. Ouais, ouais, ouais, je le sais pis, t'sais autant que quand tu bouges pas, l'anxiété embarque plus.
Speaker 1:En tout cas, ça veut pas dire que quand tu bouges, t'auras plus de problèmes.
Speaker 2:Non, mais t'sais, je veux dire quelqu'un qui me dit je fais de l'anxiété, pis rire et quatre brosses dans la semaine. C'est comme peut-être bien que tu devrais commencer à faire de chaque chose L'alcool, c'est dépresseur en crise À mort. Je suis dans une zone plus sensible ces temps-ci d'anxiété. C'est comme OK, no alcohol at all, c'est pas le temps.
Speaker 1:Je me suis fait une règle, moi, par rapport à ça quand j'ai cleané, plus ma vie slacké ma blonde, on s'est dit en revenant on est allé partir cet été, puis, je sais pas, j'ai bu 4, 5, 6 drinks, mettons dans ma soirée.
Speaker 1:puis on s'est couché après au camping. puis le lendemain, je me suis réveillé, j'ai fait ah, pourquoi on boit dans la vie, ça met de la merde, fait que. puis, à partir de là, j'ai envie d'être sharp, j'ai envie de donner un boost Ma blonde je pense qu'elle n'a pas bu bien depuis ce temps-là. quelques petits drinks au jour, je me suis donné deux drinks par semaine. Des fois, j'oublie.
Speaker 2:J'étais à deux drinks par deux semaines.
Speaker 1:D'ailleurs Hubert Mann en parle un moment donné dans un de ses podcasts Il y a un podcast sur l'alcool.
Speaker 2:Moi d'avoir écouté ça, j'étais comme je ne boirais plus jamais. C'est dégueulasse.
Speaker 1:C'est du poison, c'est du poison, c'est du poison.
Speaker 2:Il explique à quel point c'est soluble dans l'eau, dans le gras. On dit tous si je prends un verre de vin par mois, il dit, il n'y a aucun effet positif. Non, ça se peut que ça soit moins négatif. C'est sûr. C'est sûr. Je ne suis pas là pour démoniser l'alcool. Il n'y a aucun, sous aucun. une étude qui a démontré hors de tout doute qu'il y avait un avantage à prendre un verre, c'est exactement ça.
Speaker 1:Puis, oui, on filtre, mais c'est pas long qu'on n'est pas capable de filtrer. Je pense que c'est ça le threshold, c'est genre deux verres par semaine. À partir de là, ton corps n'est pas capable de l'évacuer avant que tu en reprennes un autre.
Speaker 2:Ah, j'avais écouté ça d'un bout à l'autre. Quand je montais une gig à Val-d'Or, j'avais du temps pour des podcasts. Oui, val-d'or c'est bon pour une couple d'épisodes, oui. puis j'avais arrêté de fumer en chemin, j'écoutais le podcast. puis j' suis arrêté dans un halte-routière, j'ai laissé mon pack de tops sur le cendrier, j'ai fait, that's it. Puis je suis parti. j'ai continué ma run.
Speaker 1:C'est hot, les podcasts, pareils, ce que ça fait.
Speaker 2:Andrew Wehrman. tu sais, je veux dire, j'ai de la misère aussi avec l'espèce de notion de gourou, parce que c'est devenu bien dans la mode. Oui, un que j'ai écouté.
Speaker 1:Là, tu peux le dire, c'est un gros public, oui, puis tu sais.
Speaker 2:Je veux dire, il y a François Lemay, qui est un que je trouve excellent. J'ai lu son livre, puis, il a des gestes, une belle philosophie, puis le gars est très brillant. J'aime sa façon de penser. Par contre, son Comment, je pourrais dire Son enveloppe. Le produit, c'est présenté comme du gouroutisme un peu. Puis, je comprends, parce que, probablement, que sa clientèle cible, c'est généralement des gens qui sont en détresse, qui cherchent un sauveur. Fait que lui, en étant l'espèce de papa de tout le monde, ça, je décroche un peu. However, je suis capable de faire la part des choses par rapport à Salut tout le monde, les petits amis, aujourd'hui, est-ce que ça va dans votre cœur? Fine, si ça fait plaisir à du monde, je ne veux pas rire de ça. C'est super cool, c'est une belle mission, c'est juste du gros positif. Par contre, moi, ça crée une distance. Mais j'ai quand même payé pour un masterclass avec ce gars-là, puis, c'est que ça m'a aidé. J'ai appris à m'observer de l'extérieur. À cette heure, je me regarde aller. Je suis comme là, je suis le bord de perdre patience. Check-toi, antoine, là, je pars enrêt de moi. Qu'est-ce qui te tanne? T'es tanné, c'est quoi la solution?
Speaker 2:J'ai appris des affaires, des notions de base aussi en neurologie que quand tu te martèles de quoi dans la tête, tu finis par le croire. Dans mon activité que j'avais à faire le matin, je me levais, écrivent trois choses que j'aime, trois choses pour lesquelles je suis fier, trois choses que j'ai hâte. Qu'est-ce que tu penses que ça fait? C'est que tu nourris ton subconscient d'affaires positives. Après ça, tu lâches tes feuilles et tu essaies de grosses contrôles, quand tu passes tes journées à dire Mon boss, c'est un esti de trou de cul Dehors, il fait de c'est pas.
Speaker 2:Puis, là, je parle pas de qui a raison ou tort en politique, je suis plutôt en train de dire que c'est pas une solution. Je ramène de quoi je travaille avec des hosties top moi, les meilleurs aux États-Unis de jeux vidéo. J'ai eu des réunions avec 20 personnes de l'organisation, les producers, les chargés de projet, les directeurs de tout. Puis, s'il y a une affaire que j'ai remarqué que tout le monde a, c'est une solution. Il n'y a jamais personne qui dit ça, c'est de la marde. Non, il y a tout le temps quelqu'un qui dit ça j'essayerais peut-être ça à la place. Ça, ça ne marche pas, mais je pense qu'on pourrait peut-être faire ça. Tout le monde a une solution Dans la pléniarderie, la complainte, c'est un exutoire malsain, je le sais pas, mais moi, je crois pas à ça.
Speaker 2:Je trouve ça paradoxal de dire que ceux qui chialent s'aménagent parce que je chiale. À le dire, c'est ce que je dis à mes enfants quand ils se tapent sur les nerfs. Quand je vois qu'ils se tombent sur les nerfs et que, dimanche, je fais juste commencer, je les assois et je dis Bon solution, ta soeur, elle te tombe sur les nerfs aujourd'hui. Qu'est-ce que tu peux faire? Tu devrais peut-être éviter sa chambre. Commence, ok, solution, solution 2. Là, si je fais ça, mettons que je vais prendre une marche avec ta soeur. T'auras une heure tout seul à toi. Cool Solution, all right. Puis, souvent, ça prend deux minutes, tout est désamorcé, puis tout le monde tombe en mode OK, on fait quoi pour améliorer notre soeur?
Speaker 1:Fait que Dans d'émotions positives, enrichissantes, inspirantes, je parle vraiment. Quand on tombe en mode survie, on se ferme et automatiquement, on n'est plus créatif. Le dernier épisode que j'ai enregistré, ce n'est pas chronologiquement avec ce qui va être releasé, mais on est dans la matrice. Un peu Là, on est dans la matrice, t'as-tu compris Le dernier épisode, mais c'est peut-être pas le dernier épisode que vous autres entendez, mais c'est le dernier que j'enregistrerai.
Speaker 2:J'ai ton timeline dans la face.
Speaker 1:C'est bon Fait que là j'étais avec.
Speaker 1:Fait que j'étais avec une fille qui s'appelle Lara. Lara, c'est une radiologiste à Salt Lake City, qui est québécoise mais qui habite aux États-Unis depuis toujours. Puis, elle donne des conférences maintenant sur, entre autres, le happiness, mais vraiment sur le côté de la méditation, et comment on peut juste être mieux avec notre peau et respirer par le nez pour mieux interagir, tout le monde ensemble, les petits que ça va faire. Bref, si vous ne la connaissez pas, lara Patrickin, allez voir ce qu'elle fait. Elle va l'expliquer pas mal mieux que ce que moi je suis en train de dire. Mais bref, oui, tu sais, elle l'a expliqué super bien dans l'épisode. c'est vraiment ça qui se passe. Et aussitôt qu'on est dans notre cerveau de défense naturelle qui vient de, on se faisait courir par un ours, on se faisait courir après par le fret, on se faisait courir après par quelque chose qui mettait notre vie en danger.
Speaker 1:Le stress survit. Cet stress-là, c'est prouvé qu'on n'est pas capable d'être créatif en même temps. On va être en mode survie pour trouver une solution de genre il ne faut pas que je meure mais on ne sera pas en mode créatif. On va créer quelque chose, On va juste, peut-être empêcher la roche de tomber, peut-être se protéger. Pour de quoi? On va trouver une solution court terme pour ne pas mourir, Oui, mais c'est ça que tes facultés cognitives sont toutes axées sur ta survie Exactement.
Speaker 1:Et pas sur rien d'autre qu'on peut construire autour. exemple des relations Non Fait que là on tombe en mode survie. faut pas que je meure, mais là, en même temps, t'es peut-être en train de tuer La relation avec la personne que t'es en train d'interagir, que tout est fermé émotionnellement, finalement c'est dit. J'ai hâte de voir cet épisode-là.
Speaker 1:Hier Ouais, j'ai écouté cet épisode-là la semaine Prochaine, mais ouais, cet épisode-là est excellent. Puis, lara a une façon de l'expliquer aussi, l'épisode est en anglais, mais vraiment, ça a été vraiment fucking drôle, ça, l'histoire de l'anglais-français. Puis, ceux qui vont écouter l'épisode en anglais, dites-vous que ça a failli être en français. On s'est dit on est à Montréal, t'es une fille du Québec, t'habites à Salt Lake, mais ça fait longtemps, tu t'interagis en anglais tout le temps. Mais là, moi, je parle français, mais je suis capable d'entretenir un podcast en anglais. J'ai dit check on, part ça en français, puis, au pire, ça bifurquera, puis on switchera. On est à Montréal.
Speaker 1:Anyway, tout le monde parle les deux langues. Ça va être Montreal for English. Tu sais, je pars. Je lance ma première question, qui était ma première question du début du podcast que je t'ai posée. Tantôt, c'est la même question pour tout le monde Qu'est-ce qui te semblait impossible? Puis, finalement, tu t'es rendu compte que c'était possible. J'ai fini ma question. Le Bluetooth speaker en arrière, qui était resté à une, s'est mis à faire blablabla. Je sais pas trop quoi Fait que là, elle s'est même parlée en anglais. Puis, elle a dit Ah, let's go again. Puis là, j'ai dit Ah, so what's something that you thought was impossible and that you ended up thinking that was possible for you On a parti, le podcast Ça a duré trois heures en anglais Fait que la vie, on dirait.
Speaker 1:Le speaker est venu nous dire.
Speaker 2:Non, non, non, faites ça en anglais.
Speaker 1:C C'était naturel, comme ça, c'était la matrice encore qui intervient.
Speaker 2:Je ne sais pas trop.
Speaker 1:Anyway, changer ce n'est pas facile, mais par contre, c'est possible pour tout le monde. Moi, une des grosses affaires, tantôt tu parlais, tu as pogné un down, tu t'es posé des questions Comment tu as commencé à influencer ton subconscient. Ça a été des affaires simples, comme juste écrire des affaires en te levant le matin, puis finalement, ça avait un impact sur le reste de ta journée, parce que le recorder, maintenant, il s'en rappelle. Puis, lara en parle aussi, mais Hubert Mann a déjà parlé, puis tous les tops en neurosciences, en ce moment, ils commencent à comprendre comment influencer notre subconscient. De plus en plus, les deux fenêtres qu'on a pour influencer notre subconscient, c'est vraiment en se levant le matin et avant de se coucher le soir. Je m'en viens là. C'est vraiment intéressant.
Speaker 2:Il y a un livre que je suis en train de lire qui s'appelle Peak. As-tu déjà entendu parler de ça? Quel auteur? L'auteur ne me vient pas en tête. Il est bleu. Peek-peek, p-e-r-k, je pense. How everybody can be incredible, something like that. Il est bleu. Il y a un plongeur sur la page couverture, dans le fond, ce livre-là. La théorie que ce livre-là véhicule, c'est que n'importe qui peut être conditionné à être un surhomme ou une surfemme. Ils commencent avec la musique en disant qu'eux autres, ils cassent la théorie que l'oreille absolue, c'est de naissance. Oui, certaines personnes ont plus de dispositions à d'autres que le devenir.
Speaker 1:Moi, je l'échappe un moment là.
Speaker 2:Mais que tous les cas répertoriés ou à peu près d'oreilles absolues, avaient été entraînés, puis d'après certains trucs. Puis que là, ce livre-là, il explique comment, des techniques d'apprentissage, où tu sais, il parle de des gens qui ont réussi à apprendre des séries de chiffres interminables, ou des sportifs qui arrivent à avoir des scores plus hauts que tout le monde. Puis il s'intéresse à c'était quoi qui a fait que cette personne-là est devenue vraiment plus hot qu'un autre. Moi, je trouve ça malade. Puis, j'ai pogné un bout sur la mémorisation, parce qu'en musique, semble-t-il que la musique, c'est un exercice de mémorisation intense, puis que la mémoire est une faculté qui s'entraîne. Puis, je pense avoir une mémoire assez spectaculaire parce que je me rappelle des affaires très précises de tout le timeline de ma vie. J'ai le numéro de téléphone de ma gardienne, puis, tout le temps, c'est lui qui se rappelle Ben oui, c'était ça à telle place, c'était tel gars qu'on a parlé. J'ai le staff au complet de la shop de bois quand je travaillais en 98.
Speaker 2:Leur date d'affaires Ça ne me donne rien que je me rappelle de ça. Mais whatever. C'est surtout que, parce que je suis tout le temps à conditionnement Là, je fais l'exercice avec ma fille. Je suis en train de faire une toune avec ma fille à l'embarquer sur un projet de vidéo avec moi. C'est une toune de Genesis de 23 minutes, 10 pages de texte en anglais, prononcé britannique. C'est pas Kant, c'est Kant, kant, you see. Et des phrases pas prononçables. Fait que là, eux autres, dans leur livre, ils disaient une des techniques pour apprendre, parce que l'apprentissage se fait Uberman en parle de ça aussi. C'est au repos ou en méditation, qui est un semi-repos il en parle souvent de ça que ça, c'est une période dans laquelle tes connexions neuronales se font. Donc, le truc mettons que tu vas apprendre une gamme, un examen pour le lendemain, ou une phrase pas prononçable en anglais. Tu la rentres tranquillement avant d'aller dormir, comme il faut, et tu la répètes, mais pas d'erreur. Si tu sautes l'erreur, tu vas apprendre l'erreur. Fait que t'es tout seul à faire tranquillement ta petite gamme de piano, puis après ça, tu vas te coucher, tu vas faire une sieste. Fait que. J'ai fait le test avec ma fille, des phrases qui rentrent pas. On essaie de chanter. La prononciation marche pas. Laisse faire, léane, va jouer avec tes amis. Avant qu'elle se lâche une couple de phrases pas faisables, super tranquillement. Bonne nuit, ma belle. Le lendemain, le matin, je pars à la cafétéria, ma fille, elle me chante ça du bout de sa chambre. C'est instantané Là. C'est sûr qu'on la conditionne beaucoup, mais le fait d'aller donner un break au cerveau quand tu viens d'absorber une grosse quantité d'informations versus, je me rappelle nous autres, quand j'étais plus jeune et que j'essayais d'apprendre un bout de toune ou que je me préparais pour un examen du lendemain.
Speaker 2:Puis là, tu loupes dans ta marde et ça va mal. Et tu essayes encore. Tu te dis comment ça se fait, je ne suis pas capable de rentrer à cette ligue de gaites-là. Puis là, tu essaies ça. Trois jours après, il rentre tout seul. Voyons comment ça. C'est-tu ton subconscient qui a fait la job? Ben oui. Puis, une fois que tu as compris ça, ben là, tu n'apprends plus pareil. Puis, je te jure que tu gères ton temps. Fait que moi, quand j'ai des affaires super complexes à apprendre, j'en fais un petit bout le matin, un petit bout le soir, heures dans le milieu de la journée, ça donne rien. Dans ce temps-là, je suis fait pour faire des automatismes. Le livre pique et est super hot Intéressant.
Speaker 1:Je vais aller voir ça, je vais t'envoyer une photo. Il y a un paquet d'affaires que j'ai vu passer en Allemagne. Je vais sûrement tout décrire. C'est ça les scientifiques précis vont m'aïros. Il y a un genre de ménage qui se fait dans nos neurones, qui enlève. C'est comme l'image qu'il donnait quand j'ai entendu ça. C'était comme il y a comme un concierge qui vient faire le ménage. Je ne sais pas exactement ce qui se passe, mais il y a un ménage. On devient saturé de nouvelles informations Au repos. Il y a quelque chose qui se passe. C'était une des affaires que j'ai entendues que je trouvais super intéressante. Uberman il en parle maintenant dans ses podcasts, mais il dit nous autres dans l'équipe, parce qu'il y a toute son équipe qui autant au niveau médié.
Speaker 1:Science Uberman Lab, c'est aussi un département de recherche. On va se le dire. Oui, à Stanford, oui, c'est ça. Eux autres font leurs propres recherches. Mais il y a aussi, lui, une compagnie où il lève du cash pour financer du monde qui ont des sujets de recherche vraiment intéressants. Lui, il aide des départements de recherche à d'autres places qui règlent des problèmes. Il est multilevel, impliqué là-ded, dans le média, de communiquer ce qu'il trouve de ses propres recherches à lui. Ils ont aussi un outil de financement, un genre de fonds d'investissement. Ils investissent dans des centres de recherche pour des affaires qu'eux autres ne font pas. Il en parle un moment donné. Il dit dans notre culture, dans mon équipe, on est un peu qui dort le mieux Il y a comme une culture de repos, de comme non, non, non, mais là va t'en reposer.
Speaker 2:Il valorise beaucoup ça, effectivement, vraiment, vraiment. Il en parle tout le temps. Il parle de méditation souvent, qui est non-sleeping rest Il y a un acronyme pour ça.
Speaker 1:Oui, oui, ce que je m'en allais avec ça, tantôt, tu parlais brièvement de l'état d'esprit, mais en tout cas, moi, de ce que j'ai entendu, c'est qu'on a des brainwaves. Quand on rêve, ou dans nos différentes étapes de sleep, les brainwaves changent Sur un MRI, ils voient comment ça résonne, c'est des vibrations, un peu comme des notes de musique différentes. Mais en alpha, qui est juste l'état, pas Comme là, on est vraiment bêta. Apparemment, quand on interagit avec du monde, on est dans le monde en 3D, on est ici, on chauffe un char, on fait quelque chose, on est normalement assez bêta. C'est notre operating system de base. Maintenant, tu te operating system de base. Maintenant, tu te luggues sur Windows, tu check-in, tu t'en vas, tu check tes courriels, t'es en bêta. Mais c'est ça Alpha. C'est comme quand tu viens de finir ta journée, tu te fermes les yeux pour dormir, mais t'es pas endormi encore, mais tu commences à t'en aller, puis, souvent, tu perd. Tu ne sens pas tes pieds nécessairement.
Speaker 2:Oui, tu es en train de te déloguer.
Speaker 1:Tu es en train de te déploguer. Tu es comme ça, spin, puis tu viens de peser sur le shot down, mais il n'est pas fermé encore. Tu es comme entre les deux. Mais ça, c'est une super fenêtre pour influencer notre subconscient, c'est l'alpha brainwave.
Speaker 2:Et quand tu es en power nap, tu es juste dans, puis apparemment, c'est super payant.
Speaker 1:Moi, je ne suis pas un gars de power nap.
Speaker 2:Non, moi non plus, Souvent, je l'échappe, puis ça dure une heure et quart, puis je hangover.
Speaker 1:Tu dis ça, c'est un hangover même quand tu n'as pas bu. Il faut que je sois vraiment fatigué pour être obligé mettons Après un bon pot à la viande.
Speaker 2:Oui, oui, souvent, t'es dans la marde, parce que t'as ton power.
Speaker 1:Quand ça m'arrive, c'est parce que je t'ai dû. Puis, je vais faire un 12 heures de sommeil pour me relever à 6 heures. Est-ce que t'es peur de te coucher à la minuit? Moi, j'ai développé. Est-ce que je suis natal? À la base, je suis vraiment quelqu'un de nuit. Je suis rendu plus genre. J'essaie de me coucher à 10, puis je me lève à 7,.
Speaker 2:Mettons Oui, parce que la lumière, c'est important. Oui, quand tu l'expériences, quand tu l'expérimentes, c'est un mauvais anglicisme. Experience, tu te rends compte que le matin, tu te déplaces des montagnes. Quand tu as une bonne nuit de sommeil et que tu te réveilles dans le turbo tabarnak, on décolle Ça y va en est-il? Moi, souvent, je brainstorm dans le spa. C'est ça que je fais. À ce temps-là, je me lève, je vais dans le spa et j'organise ma journée.
Speaker 1:Je sors deest intéressant, Chris. Il en parle dans plein de ses podcasts, Mais dernièrement, j'ai écouté Andrew justement, et il disait il parlait des choses. Comment bien starter notre journée juste par rapport à comment notre cerveau, notre métabolisme, comment on peut mieux le réveiller?
Speaker 2:Il avait 10 minutes de lumière.
Speaker 1:Oui, ça, c'est intéressant, Chris, bouger, activer son corps. il disait que c'était une partie de l'équation 10 minutes de lumière avant même de prendre du café. parce que ça n'a pas d'impact nécessairement quand tu prends ton café, du soude en t'élevant.
Speaker 2:C'est drôle parce que C'est tous des éléments que j'ai essayés et que j'ai mis en application.
Speaker 1:Les résultats, c'est cool Lui, il a le départ de recherche à Stanford.
Speaker 2:Ce qui est le fun, c'est que toutes ses théories sont basées sur des études. Il nomme les études que tu peux vérifier. Moi, ce que j'ai remarqué, c'est que mon attention span vient de faire ça. Je dors mieux. J'étais un expert de l'insomnie, overthinker la nuit.
Speaker 1:Faire des arrangements, oui, en profiter de faire de l'anxiété.
Speaker 2:C'est temps que j'essaie de faire face au vide. C'est tough. le vide Fait que quand j'ai mon frame de, j'ai bougé, j'ai bien mangé, j'ai dormi là, j'ai respecté mes heures d'opération. c'est-tu que ces semaines, je deviens un surhomme? Puis, à un moment donné, je viens fatigué, puis j'écoute ma fatigue, puis je dors bien, c'est clair. Puis là, tu dors avec un cheese dans la face parce que tu fais c'est fantastique, J'ai fait tout ça, aujourd'hui, ça va le lendemain, puis on va conquérir un autre planète.
Speaker 1:Il faut. Comme Moi, c'est de même que je le vis. C'est bien personnel, mais j'ai l'impression que quand je fais de l'espace pour ces affaires-là, tout le reste devient plus efficace, alors que quand j'ai plein d'espace, puis que je remplis ça à gauche, n'importe comment, avec plein d'affaires priorisées à moitié, qui sont juste du stress souvent de plus, ou des affaires qui Ah, plus ou moins, ou c'est tout le temps pareil, ou c'est des rushs, je suis capable de faire des blitz. Mettons, mais je le sais, qu'à long terme, je ne suis pas heures de la même affaire dans ma journée. Il roche de prod d'album.
Speaker 2:Ça se peut pas d'avoir un sustain. De même, ça se peut pas. Puis, à un moment donné, tu craques, puis on l'a tout. En tout cas, moi, je l'ai assaillé À un moment donné. Ça fait comme Là, je commence à effacer des files, puis là à faire des gaffes, puis là, avec ma gang de travail de jeux vidéo, je veux dire, je me donne pas le droit à l'erreur avec les autres. Puis, moi, quand on travaille toute la journée, puis je renvoie un mail à 10h30 le soir avec des questions qu'on a traitées à 5h, puis je reçois comme réponse Hey, dude, you gotta manage your pace. dude, c'est comme Ouais», ok, ouais. Puis finalement, il me dit ouais, je te comprends, je l'ai faite. Puis j'ai passé proche de mon mariage.
Speaker 1:Oui, c'est ça. Il a catché que ça pouvait attendre. T'aurais dû poser cette question-là de demain matin à midi.
Speaker 2:Ouais, attends là, il dit quand tu fermes, apprends à fermer le breaker. Puis c'est comme ça que tu deviens plus efficace. Parce que j'ai été extrêmement insistant dans ma vie sur mes. Je ne veux pas que ma journée finisse Parce que je pourrais encore faire ça. C'est drôle, je suis encore de même Là, on est en train d'enregistrer le podcast, je suis en train de penser à ce que je vais faire en revenant, parce que j'ai ça, ça, ça que je peux faire. Puis ta gueule, antoine, tu vas revenir, puis tu vas te laisser calmer un peu.
Speaker 1:Tu vas avoir un peu de route, parce que moi, mettons que je sors d'ici après mes podcasts, puis j'essaie d'aller me coucher. Oublie ça. Premièrement, les conversations m'allument souvent.
Speaker 1:Ah oui, tu vas aller pour le slow down et le pace, parce que là, je suis en mode bêta, justement, la poignée de moto, deux temps au fond, j'ai mis du fuel, j'ai mis du stuff dans le gaz en plus. Oui, tu parles de ça, mais dans ta journée, puis tout, puis là, ça va. Écoutez dans le fond l'épisode c'est comme le Uberman là, mais traduit en français avec deux. Mais Andrew Huberman. Il disait de quoi? dans le même podcast que j'ai écouté la semaine passée. Là, c'est fresh. J'ai écouté un super de long épisode avec lui dernièrement. Mais il disait On a-tu écouté le même? J'en ai écouté un la semaine passée aussi.
Speaker 1:Peut-être. Il y en a tellement, lui, de stock. Mais il disait, dans ce podcast-là, il div. Il dit qu'il faut absolument que j'aille à une des sections qui ne soit pas super productive. Sur de quoi être bien précis. Il dit que c'est facile, dans le fond une journée, tu te lèves à 7h, première section, 7h à midi, après ça, midi à 6h, après ça, 6h à te coucher. Il dit 3 demi-journées, lui, il appelle ça des sections de sa journée demi-journée, lui, il appelle ça des sections de sa journée. Je ne sais plus comment il nomme ça, mais c'est comme trois tiers. Mettons dans sa journée Le reste du temps. Il faut que tu dormes Ces trois tiers-là. Je le sais que si, mettons, j'ai quelque chose de hyper productif tout de suite en me levant, je ne pourrais pas faire ça jusqu'à 11h30 le soir. Il faut que j'aille. Je vais aller courir. Lui, il s'entraîne 7 jours sur 7. Il fait 3 jours cardio, 3 jours muscu, puis une journée, je sais pas quoi.
Speaker 2:C'est un surhomme, puis ça l'est étourdissant.
Speaker 1:Oui, mais en même temps quand tu gères tes journées de même, elle te laisse de la place pour réfléchir, pour te reposer, pour aller faire du sport, pour chiller. C'est ça qu'il disait. Il dit moi le un tiers de ma journée, qui est plus mollo. Ça va être des fois de la lecture que je ramasse ce que je veux dans la bibliothèque. J'écoute un podcast sur de quoi que je me dis je l'ai vu passer, je l'avais CV, je n'ai pas eu le temps d'écouter.
Speaker 2:Ce n'est pas rigide, c'est super fluide, pas pendant tout.
Speaker 1:Il dit que je me garde tout le temps. J'ai mes trois tiers de journée, j'en ai tout le temps un des tiers. Il faut qu'il soit vraiment plus fluide, sinon, je le sais que je brûle la batterie. Je n'aurai plus d'espace pour vraiment performer dans les deux autres tiers. Si je fais deux tiers en partant, qui sont super productifs, je le sais que le soir, il faut que je me calme. J'ai quelque chose le soir, puis de quoi le matin? il va tant pas me bouquer à côté dans le plein milieu de la journée. Puis il dit après ça, un moment donné, il dit des fois aussi, je fais la paix, que cette journée-là, elle sera pas parfaite, puis que j'ai mis trois blocs, que ça va être intense. Mais je suis fucking conscient que je peux pas faire ça 7 jours sur 7.
Speaker 2:Oui. puis il y a des éléments. Tu ne peux pas tout calculer tout le temps. Il y en a des impondérables, en disant Asti, j'ai un tuyau qui coule, ma journée, ça va de la plomberie, C'est rendu sûr.
Speaker 1:C'est ça L'autre affaire qui est nommée que je trouvais super intéressante. C' C'est pas au couteau non plus la durée de ça. Des fois mon premier tiers, c'est 6 heures, des fois mon bloc du milieu, c'est 3 heures.
Speaker 1:J'ai un bloc de 6 heures le soir, mais je suis conscient que j'ai un break à quelque part, j'ai une slot, qu'il faut qu'elle soit un peu plus mollo pour me laisser de la place mentale pour faire des affaires qui sont plus spontanées, qui sont plus spontanés, qui sont plus mollos, qui sont T'allais prendre un café avec un ami qui sont Tout ça.
Speaker 2:Ah, je suis vraiment d'accord avec ça, parce que ça se peut pas. la surperformance non-stop.
Speaker 1:À long terme, c'est pas soutenable. Ça se fait donner des blitz, on l'a tout vécu. Pis, moi, j'appelle ça des phases des no-season, ou des phases de hyper-cro croissance, ou appelons ça comme on veut. Mais c'est genre Ok, là, j'ai pogné une craque où ça peut y aller. Puis là, moi, l'exploiter en esthétique.
Speaker 2:Oui, c'est ça Quand tu as une opportunité.
Speaker 1:Let's go, Chris, Mais en même temps, je le sais, après une semaine, deux semaines, un moment donné, Chris, attention, chandelle tu es en train de vraiment.
Speaker 2:Il y a un relâche, puis là tu commences à être plus maladroit. Les relations.
Speaker 1:T'as une blonde, t'as des enfants, whatever.
Speaker 2:Ça peut se manifester de l'impatience, ben oui, puis de l'insomnie. Tu travailles une ennui parce que l'adrénaline ne débarque pas. Ça fait que ça. Il faut écouter ces signes-là, vraiment, parce que C'est ça Quand tu l'écoutes.
Speaker 1:Oui, puis tu l'as dit tantôt, quand t'as commencé à t'observer un peu de l'extérieur. Ça a été vraiment constructif, parce que t'as pu faire comme Hey Antoine, t'as-tu vraiment envie de pogner les nerfs après ça? Oui, c'est sûr, effectivement, la porte, elle contrôle sous moi, de même tabarnak, parce qu'elle ouvre pas comme je veux. Puis, j'ai eu de quoi dans les mains. Ça aurait été pas niais-ner après ça, pour de vrai, la fucking porte du Rona elle se contrôle sur moi.
Speaker 2:J'avais prévu ça, puis ça s'est pas passé comme je pensais. Puis là, j'ai un petit OCD que ça dérange.
Speaker 1:Je rumine ça Pourquoi.
Speaker 2:Fait que là. C'est drôle, parce que quand tu t'allumes et que tu arrives à t'observer, à prendre de la hauteur, comme on dit, ça devient caricaturé. Tu finis par rire de toi en disant Regarde l'autre. C'est long, mais drôle ça». Tu as le droit d'être en crise, Je le dis à mes enfants. Tu as le droit d'être en maudit, C'est sûr, je fais une astide gaffe ou j'ai un fail majeur où je me pète le petit orteil. Je vais pas nécessairement faire Ah ben, regarde, je vis une douleur».
Speaker 2:J'en fais rien calisse, ou j'ai une émotion forte, je le sais juste, que Oh, ok, là, je suis en charge émotive, avancée, c'est pas le temps de prendre une décision majeure puis d'aller acheter un charnu, ça va me donner trois jours, c'est d'être capable de se guérir pour dire regarde là, je ne suis pas en mesure d'accomplir telle tâche ou de prendre telle décision parce que je suis trop chargé émotivement. Ça, moi, j'ai fait fâcher des filles avec ça aussi, des histoires de chicanes de couple, en disant là, qu'est-ce qu'on fait? Bon, là, j'ai tout assimilé ce qui se passe. Je suis super chargé émotivement. Je ne te donnerai pas ta réponse ce soir, j'ai besoin de te lancer ça.
Speaker 1:C'est de la maturité, c'est de l'intelligence émotionnelle.
Speaker 2:Oui, mais ça peut en faire fâcher quelqu'un qui est sur l'adrénaline.
Speaker 1:Ça peut réflexion, oui, autant. Oui, c'est drôle. Ça me fait penser, justement avec ma blonde, comment on gère des fois ces situations-là. Ma blonde est un petit peu, elle reste plus dans l'émotion. Elle rentre souvent plus dans l'émotion que moi, puis elle reste plus, avec longtemps, je pense. Ça veut pas dire qu'elle en a moins ou qu'elle en a plus, c'est plus. Je pense qu'elle vit. Puis, quand, des fois, il y a quelque chose qui est quasiment une phobie pour moi, moi, partir en bout de dent, j'ai bien de la misère, j'ai peur, j'ai peur qu'il arrive de quoi, puis que c'était ça le dernier souvenir. Tu vois le genre Fait que moi de m'en aller, de dire OK, on part travailler, chacun de notre bord, avec cette émotion-là, moi je me dis hey, t'imagines-tu s'il arrive de quoi?
Speaker 1:C'est ça dernier souvenir Fait que j'ai comme tendance puis j'ai nommé ça quand on n'était pas dans l'émotion avec ma blonde à plusieurs reprises, pour qu'on essaye de développer ensemble. C'est pas parfait, vraiment pas. Elle va entendre ça, elle va dire c'est-tu? des fois, ça m'énerve, mais j'ai de la misère à fermer la porte s'il y a de quoi qui est pas réglé, sans dire qu'il est pas rationnellement réglé. Mais j'aimerais ça au moins, que l'état d'esprit et l'état émotionnel dans la relation ne soit pas sur une espèce de.
Speaker 2:Je suis vraiment d'accord avec ça. Je pense qu'inconsciemment je le fais.
Speaker 1:Il faut en parler quand tu es dans le côté rationnel. Tu ne peux pas parler de tout ça dans l'émotion directe. C'est un genre de pattern dans la relation que j'essaie de développer avec elle. Elle a embarqué un peu avec ça. Avec moi, c'est comme prendre le temps juste de faire comme. Est-ce que ça, ça veut dicter ma journée. Mais est-ce que ça aussi? j'ai envie de partir toute ma journée en me disant que, ah, à soir, quand je vais revenir, on va se voir et on va faire Salut. Matin, c'était comme de la marde, on dirait. Rentrer dans la maison, ça fait 8 heures qu'on ne s'est pas vus. Puis la dernière, même s'il n'y arrive rien, ça goûte encore bizarre Pour.
Speaker 1:On a fait ça. Les deux enfants sont partis. Je suis fâché souvent, en plus pour les raisons, on s'entend. Les raisons de la majorité de ces petits conflits-là sont souvent pas si profondes c'est ça, c'est un écharpe dans la mauvaise place pis si c'est profond, pis qu'on s'aime vraiment. Ben, ça va être un défi qu'il va falloir passer au travers ensembleait qu'on est tous mis de ton mot en mode constructif, ensemble. Ça ne sert à rien de partir chacun de notre bord. Il ne sera pas plus réglé quand on va venir à soir.
Speaker 2:C'est magnifique d'être capable de se dire Hey, sais-tu quoi? On est chargés bien raides. Puis tu es en train de chier notre affaire. Regarde, on Versus dire calme-toi. As-tu déjà dit calme-toi à quelqu'un qui s'est calmé? Non, c'est rare, Ça ne marche pas.
Speaker 1:Non, surtout pas avec des verbes Calme-toi. Ah, tu as bien raison.
Speaker 2:Merci.
Speaker 1:Sage conseil l'impératif Donner des ordres de se calmer? Oui, effectivement. Oui, non, ce n'est pas excellent, qu où ton développement personnel, comment il t'a aidé en musique ou dans ta carrière, en ce moment, avec ta nouvelle job ou tes nouveaux contrats. Ça s'est-tu fait en parallèle, s'est-tu fait en même temps?
Speaker 2:Oui, parce que j'ai vécu une petite crise à cause d'une drop de couple, à cause que j'ai eu une séparation qui m'a arraché le cœur. J'étais là en même temps. J'ai viré des brosses dans ma cave parce que je vivais ma peine d'amour. J'étais tout seul à écouter le même solo de guitare à l'eau, sans foi, parce que c'était la seule paix d'esprit que je pouvais trouver en engourdissant le mal et en me simulant une zone de confort. À un moment donné, je me suis dit Hey, antoine, t'es en train de vivre le rêve de ta vie.
Speaker 1:Chie-les pas, fait que tu sais, Fait que ta peine d'amour t'avais déjà le nouveau contrat. J'étais dedans. Là, J'étais dedans.
Speaker 2:Fait que un, j'avais un souci de Chie, pas ta gang, esti, mais j' Mais je n'ai pas souvenir d'avoir livré. Je ne me suis jamais fait dire Antoine, faudrait-tu livre? Je me rappelle d'une réunion où je me suis fait dire Dude, you're not in the top of the game right. J'avais un papier ring over et je faisais comme Everything's fine. Yeah, great, what was it? J'ai comme fait, j'ai la chance de ma vie. Cette affaire-là, ça va-tu m'amener sur un tapis rouge à Los Angeles? Moi, j'entends que cette victoire-là, j'avais avec toute ma tête, tout mon cœur et tout mon corps. Ça, c'était. Quand j'ai un doute sur moi-même, sur ma raison d'être sur la planète, je me reviens et je vois deux enfants merveilleux. Ça, c'est pas long que ça te ramène à terre. Je me dis j'ai deux gestes d'enfants magnifiques qui vont bien, avec qui j'ai une belle relation, je m'entends bien avec mon ex. J'ai la carrière de mes rêves. Je l'ai le rêve de ma vie, esti, je vais pas chier. Ça Fait que c'est cette prise de conscienceils que je n'ai pas encore.
Speaker 2:Puis, j'ai envie de comprendre dans la vie. J'ai envie de comprendre la théorie du levage de houttes. J'ai envie de comprendre pourquoi le moteur va mal. J'ai envie de comprendre comment ça se fait que je me sens triste de même. Puis, c'est drôle, je vais le dire sans filtre, je me suis fait le cadeau de consulter.
Speaker 2:Je trouve ça malade, parce que je n'ai pas ni une bonne qui m'amène à des endroits pour tout défaire les nœuds en disant bien, oui, regarde, premièrement, jugeons-nous pas, c'est normal qu'on vive des peines. Pourquoi? je suis craintif d'en même? Parce que j'étais un esti de craintif, j'avais peur des orages jusqu'à 14 ans. Puis là, il s'agit de faire un petit ménage dans son véhicule, de respecter notre véhicule et de le comprendre pour pouvoir le rationaliser. Tout ça me donna envie. Puis la quarantaine, puis le fait que je suis arrivé à une coupe de jam de mon band métal le mercredi. Il me semble que les baguettes sont plus lourdes que d'habitude. Je joue avec des gestes top musiciens. Ça me tente qu'il y ait du fun à jouer avec moi, ça me tente que mes enfants soient contents d'arriver chez papa. Tout ça a fait en sorte que j'ai envie de devenir une meilleure personne.
Speaker 1:J'ai envie de bien vieillir aussi, J'ai envie de Comme tu disais tantôt de vieillir comme ceux qui t'inspirent et non ceux qui n'ont pas envie de devenir comme eux autres.
Speaker 2:J'ai rencontré Je ne veux pas rentrer dans le nerdisme du rock progressif, mais Emerson Aiken Palmer, un groupe de prog légendaire des 70's. J'ai fait une vidéo d'Emerson Aiken Palmer dans laquelle je joue au Stade Olympique. J'ai loué le stade, karl Palmer, le drummer, m'a écrit. Il est venu à Québec, il a voulu me rencontrer, mais non. Puis, j'ai rencontré ce gars-là, puis il était assis, puis Il me disait t'as fait ça, comment? Comment t'as commencé? Il s'intéressait à moi, d'une façon. C'est moi qui est supposé. C'est drôle, parce que j'ai une photo de Karl Palmer. C'est moi qui est assis sur son drum et c'est lui qui est le même à côté.
Speaker 2:C'est pas pour péter de la brousse, c'est juste circonstanciel. Entre ses tournées, il fait du ski dans les salles, son gérant, il capote parce qu'il dit il va se tuer. Mais quand j'ai rencontré Kyle Palmer, je m'attendais à voir une rockstar aigrie à parler de temps. Pis, j'ai vu un enfant dans ma tête, j'ai vu ses yeux briller, pis, ah, moi, je joue du drame tous les jours. Puis là, j'ai tel projet, puis, après cette tournée-là, j'en ferais une autre affaire. Puis moi. Puis là, j'ai, après cette journée extraordinaire, avec presque ce vieil art-là qui m'a crissé à voler de ma vie sur un stage, j'ai fait, moi, je veux être comme ça.
Speaker 2:J'aimerais ça, à cet âge-là, être de même, eux autres, ils l'ont pété à la face en 1972. Il y avait trois avions Emerson Lake et Palmer, l'abondance, avec tout ce qui vient avec et toutes les vis. Les deux autres sont morts. Lui, allumé à temps, moi, j'ai trouvé ça tellement inspirant de voir ce monsieur-là. Moi, ça, ça a été un élément d'étlangeur de genre. Moi, je vais être en chape demain à ma stage. C'est ça, avec tout ce que je te compte, c'est ça que J'ai envie d'être un meilleur parent aussi pour mes enfants.
Speaker 1:Les enfants. Ça a l'air que ça gronde d'une façon insoupçonnable.
Speaker 2:Ça m'a déselfiché. Ce que je me rends compte le plus, c'est qu'avant mes enfants, j'étais bien gros intéressé par moi. Quand tu as un enfant et c'est drôle parce que je le lisais dans la biographie de Phil Collins t'as beau avoir Si je lui ai dit que j'arrive du stade olympique, il n'y en a rien à crisser Oui, c'est ça, Ah cool.
Speaker 2:On mange quoi pour ce prix? Oui, c'est ça Fait que. Puis là, si tu lui dis ce matin papa, il fait le pas. Ah cool, On mange quoi? Ça fait que ça. Ça permet d'avoir un peu plus de distance par rapport à nos petites personnes. C'est sûr qu'avec le temps, ils savent qu'à un moment, ils vivent des affaires importantes. Ils ont aussi des affaires importantes. Mais quand ils étaient plus jeunes, c'était plus besoin, primaire, Je m'en crie, ce que tu avais fait. Trois jours de travail en ligne, Ça m'a amené aussi à avoir de la distance sur mon cul. Il n'y a pas juste ça qui compte. Sans nécessairement être égocentrique, j'étais moins intéressé par ce qui est autour. Ça m'a ouvert les yeux. Ça a été très bénéfique pour moi. C'est sûr que, mis à part ça, il y a des relations humaines qui sont bénéfiques ces beaux enfants-là.
Speaker 2:Mais la plus belle affaire qu'ils m'ont amenée, c'est une vision, de m'ouvrir les yeux, Puis de donner justement.
Speaker 1:ta personne passe en deuxième pendant plusieurs années, surtout au début.
Speaker 2:Ça met les choses en perspective. En même temps, j'ai perdu mon père. Ma fille est née, puis mon père est mort neuf jours après. Mon père était à la fin d'un cancer, mon ex était sur le point d'accoucher. J'étais comme Faites pas ça le même jour, s'il vous plaît. Ça, ça a été un wake up call dans ma vie sur les degrés d'importance des choses, la valeur d'une journée, la, les degrés d'importance des choses, la valeur d'une journée, la mort de mon père, ça s'est tellement bien passé. Je pourrais en parler longtemps. Mais lui, il a eu un cancer Six mois avant. Il reste six mois. It is what it is.
Speaker 2:On s'organise tout, puis ça se fait le fun jusqu'à la fin. Cool. Moi, j'ai arrêté de travailler. Mon père est venu rester chez nous. On fait un album, puis on a un funérail. Ça va être un lancement. On a loué une salle de spectacle, puis on donnait un album à ses chums. Moi, c'est le dernier souvenir que j'ai de mon père. On a fait un album ensemble. J'ai écrit ça à la boîte à CD, sur le chest, au soin palliatif. Il était complètement g? semi-sourire. J'avais une fille de deux jours. Mais tout ça après ça, quand tu te relèves d'une naissance et d'une mort comme ça, tu fais comme c'est quoi l'importance que j'ai d'une journée? Moi, dans ma vie, ce qui est important, c'est qu'un mardi qui pleut, j'aille mon bout, que j'ai bien fait de me lever aujourd'hui.
Speaker 2:Puis, tu sais, même si ça arrive des journées de marde, aujourd'hui j'ai juste une journée de comptabilité à faire. J'en ai peur de ses oreilles, mais crée ce que mon verre d'eau était bon. Il y a du monde qui en a pas. Puis, à soir, je vais me faire plaisir. Je vais me faire un Poulet Général Théo, ma recette, c'est la meilleure. Fait que dans une journée de marde, tu vas mettre un petit peu de glitter un peu partout, parce qu'une journée mérite ça. Perspective is everything, ouais, c'est ça. Fait qu'au bout du compte, tu vas te coucher le soir, tu vas faire Bon, bien, j'ai avancé ma comptabilité. Ah, puis, c dirais que c'était cool. Ce verre d'eau-là, c'est cave. Mais le verre d'eau, moi, je me lève le matin je me trouve chanceux, On a ça.
Speaker 2:j'aime même de l'eau chaude dans ma douche.
Speaker 1:Oui, puis de changer justement cette perspective-là. Au début, il faut comme se forcer pour avoir un mindset un peu plus grateful, puis de se dire Ah, tu sais, prends pas pour acquis certaines affaires. Moi, quand j'ai eu un gros accident à mon pied droit, mon pied droit en bike, je l'ai explosé bien comme il faut, je pensais de le perdre. Puis, quand j'ai eu cet accident-là, j'ai réalisé à quel point je l'aimais mon pied droit Dans le D2D. On ne pense pas comment on l'aime.
Speaker 2:Tes yeux sont-tu cool?
Speaker 1:T'entends Le nez pendant la COVID, il y en a qui ne le sentaient plus.
Speaker 2:Oh Chris, c'est bizarre de ne pas le sentir Tout là, alors, je l'ai vécu, moi, à la COVID, le premier sortir j'ai dit je vais manger tout ce qui est pourri dans le frigidaire c'est magnifique. Yeah, Chris, si je suis sourd, je n'entendrai plus le voisin De prendre les, De s'émerveiller de tout ce qui est. Tout est un privilège, Carlis. On est en vie. C'est un privilège, on l'espère.
Speaker 1:Il y a moyen. Je suis quand même quelqu'un qui, je suis un peu nos bullshits dans la vie, quand c'est de la marde aussi, de le dire. C'est correct. Ça nous a pété dans la face, c'est de la crise de marde? OK, parfait, après ça, on fait quoi avec?
Speaker 2:Oui, tu peux.
Speaker 1:Ah, les licornes, tout le temps.
Speaker 2:Non, non, non, C'est correct de ventiler Aussi. Quand je m'écrisse un coup de marteau, ça revole.
Speaker 1:Ça fait mal.
Speaker 2:Mais ventile, ventile, ton affaire, Il y en chier. Mais là, une fois que t'as ventilé, parce que si tu le gardes dans le tiroir, le presto va lever.
Speaker 1:C'est ça. un moment donné, ça s'accumule, C'est ça. Ouais, c'est ça.
Speaker 2:Ouais ton pied explosé.
Speaker 1:Ouais, le pied explosé. Ça, c'est une belle, ça t'a fait te rendre compte. Puis, là, à cette heure, c'est dr pareil. Lui Mettons qu'il arrivait de quoi? je serais moins bien en ce moment que je l'ai. Des fois, c'est des petits, ils grattent bien. Oui, juste, des petites perspectives de bien standard. Tu parlais de ton verre d'eau, des affaires de main.
Speaker 1:Ton mardi de marde que tout le monde dit que c'est de la marde, un mardi, quand à deux heures et quart au Canada qu'en Haïti, quand il y a un astuce d'affaires de tremblements, on ne sait pas quoi?
Speaker 2:et que la planète est sautée. Genre, une prison turque ou n'importe quoi Tout va bien ici.
Speaker 1:Le monde est une merde ici. Finalement, il est cool en Christ.
Speaker 2:Ah oui, c'est ça. Regarde, c'est cool.
Speaker 1:Il pleut Oui puis en même temps comprendre que c'est une journée de merde dans la gang Fait que tu te dis ah, en général, c'est mieux que ça Fait que sur le long terme, je gagne.
Speaker 2:Je veux pas ouvrir un autre rabbit hole, mais accepter la courbe aussi dans la vie, de l'énergie dans son top, puis de la drop. Moi. ça, parce qu'on parlait de sensations fortes. tantôt, moi, quand je vis, mettons, je fais un gros show, là tout est dans le rouge, style les aiguilles, ça pète, ça capote. Mais maintenant, je suis un grand garçon, je le sais, que quand je vis ça, les trois prochains jours, je vais être tough, je vais être plus faible en énergie, Je le sais. puis, je gère ma semaine en conséquence.
Speaker 2:Quand je vais faire un show de malade le lundi, mardi, mercredi suivant, je ne vais pas me gérer un meeting, je ne vais pas me booker un meeting important avec un client ou encore me donner des trop grosses attentes. Je vais me permettre peut-être un après-midi de moto ou peut-être pas de cadran ce matin-là. Des fois, tu as des enfants que tu n'as pas le choix, Mais je le sais que je ne serai pas en énergie et je l'accepte. C'est la même chose que quand il y a un mardi qui mouille, ça se peut qu'il y ait moins d'artifice, parce que le bonheur, ce n'est pas juste fois que tu es plus Regarde aujourd'hui, c'est pas meilleur.
Speaker 1:Moi, je pense que il y a plus de bonheur en étant neutre dans des downs que d'essayer de rester high sur des highs tout le temps.
Speaker 2:Oui, ça, c'est dangereux en esti, Ça, c'est la base des problèmes de consommation de vouloir garder la glande thyroïde. Mais la dopamine dans le rouge, Ça, ça vient avec des cycles, cette affaire-là.
Speaker 1:Oui, puis ça se brûle En fait un moment donné, elle ne fait plus rien, elle n'est plus capable de s'écréter. Aussi, moi, je suis un bon dopaminadique, je l'ai vécu même avec la drogue, les drogues, fuck all. Sérieusement, ça dure deux minutes, puis après ça, je fais une crise d'anxiété je m'en vais chez lui, tout le monde se met à parler, le monde tripe bien raide.
Speaker 1:Ça fait longtemps. Ça doit faire au moins dix ans que je n'ai pas fait. Mais la dernière fois, mon dernier souvenir, c'était ça. C'était le temps des fêtes. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait. J'ai pas faite. Puis là, j'étais comme Christ je ne redeviens pas un accro parce que je fais ça une fois de même au jour de l'an, ou un enfant de l'an Christ. J'ai fait une base, ça a duré deux minutes. Je suis allé me coucher. C'est comme si ce faisceau-là, il brûlait.
Speaker 2:Ça ne marche plus.
Speaker 1:C'est une bonne chose, j'ai fait comme je veux, plus ça. J'ai plus besoin de cette petite haie-là pour finalement redescendre encore plus bas. J'aime mieux rester.
Speaker 2:Je l'ai compris de bonne heure, parce que quand j'ai fait mes expérimentations de ça, j'ai compris le lendemain à quel point la courbe est sévère. Je l'ai compris, c'est quoi aussi, avoir cette espèce de Christ, des hôtes allumés, genre man, est-ce que je vois clair? Je suis donc pas important dans le monde. Tu sais, j'ai de quoi dire, mais ouais, mon égo. Puis, tu sais, je veux dire c'est le fun, 5 personnes sur la poudre qui ont une discussion avec des échanges. Oui, oui, mais non versus le lendemain que tu fais comme quelle horreur. Il y a un orage en dedans de toi. J'ai fait Non, non, non, non, c'est pas pour moi Danger».
Speaker 1:Tu as touché à quelque chose que je trouve fucking intéressant et que j'ai entendu aussi à d'autres places, on va le chamoyer, mais de rien faire non plus et de ne pas se permettre des moments sociaux avec des gens qui nourrissent notre interaction sociale. Les humains, on est très relation-oriented, on s'entend De parler comme on fait là. Ça nous nourrit d'une façon. On va créer des souvenirs, on est en train de développer notre relation. Ça, ça nous nourrit comme humains, full, c'est prouvé, c'est même plus de la science rendue. L'autre, c'est le gros bon sens des relations, ça fait partie de l'être humain.
Speaker 2:Non, non, puis je le vois quand je n'ai pas, à quel point il y a une carence, il manque de quoi quelque part.
Speaker 1:Puis il y a comme l'extrémisme là-dedans. Ce n'est pas ça le sujet, mais c'est plus Un manonné rendu à un certain point. est-ce que de tout le temps rester chez vous, parce que de bloquer l'extérieur, ça ne te en temps, même si, fondamentalement, c'est mieux de ne pas boire d'alcool, pantoute, parce qu'il n'y a aucun bénéfice. Mais est-ce qu'il y a plus de gains sociaux à aller faire parce que tu prends une bière de temps en temps avec tes chums, ou de ne plus avoir de relations sociales nulle part, mais tu n'as plus d'alcool?
Speaker 2:dans ton corps. C? j'ai eu cette question-là aujourd'hui. Je pensais à ça Parce que là, justement, comme je te disais, tantôt étant dans une période plus anxieuse, je me tiens loin de tout ce qui peut être anxiogène, en l'occurrence l'alcool. Puis là, je me rappelais des fois où je me disais Ouais, ok, mais là, moi, j'ai jamais eu de, j'ai tout le temps été un funny drinker. J'ai jamais eu de. J'ai pas de blackout, pas de fin de soirée, de coup de poing sur la gueule de police ou de marde. Qu'est-ce que j'ai fait là?
Speaker 2:C'était juste drôle À la limite. Je parlais fort Fait que j'ai des grises, de beaux souvenirs. Puis même, à un certain point, c'est du work juice, mon motocross, je l'ai remonté sur la brosse, il marche encore, ça fait 10 ans. J'ai remonté des transmissions avec des chums, pas sur la brosse, mais la biette, elle l'a. On a remonté la transmission au complet, ça shift, il ne manque pas un washer. Je me disais c'est quoi le ratio bénéfice de ça versus la sobriété? Je parle pas de sobriété juste en termes de consommation, je parle de sobriété d'excès. Ça fait que j'aurais jamais fait autant d'affaires que ça. Puis là, tu parles de dire bon, qu'est-ce que je fais? versus rester tout seul chez nous, avoir un mode de vie religieuse où je vais prendre une bière avec des chums, écouter de la hockey, manger de la cochonnerie et je vais me coucher avec une poutine.
Speaker 1:Mais tu vas avoir entendu des relations sociales et ça va créer quelque chose pareil, je pense que l'histoire.
Speaker 2:Il ne faut pas juste démoniser ça, mon discours, que j'ai, tu as-tu le contrôle? que j'ai, as-tu le contrôle? Oui, si c'est assez, es-tu capable de dire que c'est assez? Pose-toi cette question-là. C'est là que tu vas voir si ça déborde Effectivement, puisqu'on pourrait tous se dire que je pourrais avoir une sortie cette semaine, mais je ne suis pas obligé de prendre un verre. Je pourrais prendre un Virgin César et après ça un Perrier final, parce Je ne suis pas obligé de prendre un verre. Je pourrais prendre un Virgin 16 heures et après ça un Perrier final Parce que je suis dans mon jeûne intermittent 6 heures, je ne mange plus. Je l'ai essayé, je l'ai fait, le jeûne intermittent Rigoureux à mort Pendant au moins 6 mois.
Speaker 1:C'est quoi le cycle que tu faisais?
Speaker 2:Moi, je faisais 6 à 10, il se passait rien. Je commençais à 10h le matin et je finissais à 6h le soir.
Speaker 1:OK, fait que tu commençais à 10h le matin à manger, puis à 6h le soir tu finissais ta dernière cacahuète.
Speaker 2:Il n'y a plus rien.
Speaker 1:Après ça jusqu'au lendemain.
Speaker 2:Oui, c'est ça. Ça veut dire que le soir, pas de collation, Non rien. Puis le matin, en me levant, c'était le café, mais pas de lait dedans.
Speaker 1:Oui, c'est ça, le café, ça passe.
Speaker 2:Oui, le café et les infusions de l'eau naturellement.
Speaker 2:Puis le perrier, je pense même le perrier aux oranges. Je pense que c'est correct parce qu'il y a zéro calorie. Il ne faut juste pas qu'il y ait de calories, les calories pour que tu tombes en. Le principe du jeûne intermittent, c'est que tu donnes un break à la digestion calorique. C'est pas juste de dire je me prive, c'est vraiment donner un break à ton estomac. Puis, pendant ce temps-là, ton énergie, ça recover, tu tombes en phase de régénérescence, whatever, je l'ai essayé, puis, c'était, j'ai vu aussi des improvements, des améliorations sur ma concentration, mon sommeil, blablabla. Mais à un moment donné, j'ai fait asti. Je suis chez ma mère le soir, puis un plat d'amande sur la table. Tu peux-tu prendre une poignée? Oui, je m'ouvre les boules. Ça va être correct. Ça se peut que je prenne une bière au festival d' Je suis allé au Capitole dimanche passé voir un show. J'ai pris deux bières, c'est correct, antoine.
Speaker 1:Oui, oui, oui, moi j'aime beaucoup aussi, autant que j'ai été addict d'un bord bien fort. après ça, je suis tombé vraiment cold turkey, pendant longtemps que j'étais comme à la petite, toute assidue. Je voulais plus tout faire à rien.
Speaker 2:C'est cool que tu aies pu prendre une bière.
Speaker 1:C, mais en même temps, c'est exactement ça, un moment donné, le déclic qui s'est fait. C'est comme Est-ce que le fait de prendre une bière, ou de prendre une bière de plus, ou de fumer un bat de temps en temps? Puis, même dernièrement, j'ai refumé des smokes. Ouais, mais tu sais, est-ce que le fait de refumer une smoke va changer mon identité, que j'ai forgée pendant toutes ces années-là et que j'ai fait de la course dans les coupes du monde, style de vélo de montagne? Comment tu t'es senti Quand j'ai fumé à top au début? ça bosse un peu.
Speaker 2:Je ne parle pas des effets directs, je parle de tes réflexions, c'est sûr que ça bosse, puis là ça fait que tu as un racisme.
Speaker 1:La dernière soirée que je n'ai fumé je n'ai fumé trop, je pense smoke, puis on avait comme une coupe de bière aussi. Puis le lendemain, j'étais comme intoxiqué à quelque chose. C'était comme pas bon Fait qu'il y a ça. Mais en même temps, émotionnellement, j'avais vraiment fait la paix avec le fait de. C'est pas à cause que je fume deux cigarettes, trois cigarettes à soir, cette patente-là, elle ne battra pas toute l'équité que j'ai bâtie pendant je ne sais pas combien d'années. Mes autres habitudes sont rendues trop fortes pour que ça, ça revienne par-dessus. C'est ça qui est fascinant. J'en parlais avec quelqu'un aujourd'hui aussi, je lui ai dit exactement de même Ce n'est pas moi qui ai inventé ça. Des habitudes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, sont dures à casser, fait que t'es tout semen, en boite, ça des bonnes, Parce que tu deviens accro à ça aussi.
Speaker 2:Ouais la clope, c'est l'habitude qui est le plus dur à casser, parce que la dépendance, ouais mais aller au gym aussi, c'est durant le crise arrêté.
Speaker 1:Puis aller courir, c'est durant le tabarnak, ça, des habitudes tout court.
Speaker 1:On vient créer des patterns, puis c'est dur à péter, comme tu disais, tantôt Flin, avant qu'on recommence. Mais tu sais comment tu fais. T'as jamais le goût de ramasser une git puis de passer trois heures à gratter, et tout Moi, c'est encore en moi. Pareil, j'aime ça, pareil. Souvent, je vais à des places et quand j'amasse une guide, je me surprends à être en train de jouer pendant une demi-heure en jasant. Je n'écoute plus ce qu'il dit et je fais juste la guide. Mais est-ce que cette habitude-là je l'ai défaite? Oui, je l'ai dé. Qui sont ancrés là. Un moment donné après ça, t'as bien beau sortir un peu, être encore forte, comme de fumer toute ta vie. D'arrêter une journée, c'est facile, en Chris, de retourner fumer, mais de faire du sport à tous les jours, un moment donné d'arrêter d'en faire, t'as juste envie de retourner faire du sport, chris, ça sécrète de quoi ça aussi, en dedans, il y a une espèce de drogue. Les coureurs, les marathoniens. Ils viennent si anxieux parce qu'ils n'ont pas couru leur X nombre de kilomètres dans la journée. Les autres aussi sont accros Dans les extrêmes. Que ça soit perçu comme étant santé ou pas. Il y a une notion d'équilibre aussi là-dedans Puis de ne pas donner le pouvoir à soumettre. C'est moi qui ai décidé ça.
Speaker 1:La semaine passée, j'étais à Montréal. Je prends des suppléments naturels bien normaux. Je prends des greens le matin, un petit shake, parce que j'aime ça. Je me sens mieux quand j'en prends, ou pas. Mais la semaine passée, à tous les matins, mon discours, c'était comme Hey, c'est pas le petit joueur qui va décider si t'as une bonne journée ou pas dans la vie. T'en as pas de suppléments, t'es à Montréal, t'as des meetings. J'avais une super grosse semaine. J'avais le gym dans l'hôtel, c'est parfait. Je me suis levé, j'ai fait la même affaire que d'habitude, mais j'aime ça.
Speaker 2:Il a fallu que tu te questionnes J'ai un inconfort, c'est quoi ça?
Speaker 1:Je donne-tu le pouvoir à cette affaire-là.
Speaker 2:C'est le cause, parce que tu te conscientises, Parce que ça, c'est une des affaires quand tu veux défaire une habitude. Moi, j'ai arrêté de fumer avec le livre d'Alan Carr. Je ne connais pas du tout Ça. C'est un livre qui explique la dépendance de la nicotine. Dans le fond, la théorie de ce livre-là, c'est de déprogrammer ton cerveau.
Speaker 1:Tout a vraiment levé le haut Toi, tu troubleshoots les affaires. Je veux savoir comment ça marche Les émotions, c'est ça et c'est tout. Je ne suis pas content. J'ai besoin de savoir C'est où le fil qui est mal plugé dans ma relation.
Speaker 2:C'est ça. C'est-tu que je suis, de même, c'est ça. Puis, je ne sais pas d'où je pars.
Speaker 1:T'as-tu le livre de Alan Carpoo.
Speaker 2:Oui, c'est super intéressant à quel point, justement, il te fait comprendre, à quel point que la nicotine crée un sentiment que tu penses que tu en as besoin, mais que tu n'en as pas besoin. L'anxiété que tu as, il te ramène toujours avant que tu fumes. Tu n'avais pas ça. Oui, c'est ça, fondamentalement, il te fait comprendre. Après ça, quand tu as envie de fumer, tu fais comme non, c'est à cause de ça, je n'ai pas vraiment envie de fumer. C'est juste la nicotine qui envoie un signal d'alerte, parce que, dans moi, ma dose, ça se transmet en anxiété. Après ça, tu as l'impression que fumer, ça ne te détend pas, ça fait juste calmer un rush. Tu sais fait que. Mais tu sais, basically, moi, ce que j'ai remarqué d'arrêter de fumer, c'est que les deux premières nuits, tu dors tout crush.
Speaker 2:Puis qu'après ça, c'est juste de ah oui, c'est là où je voulais en venir, c'est juste de casser l'habitude. Puis, l'habitude, c'est que si, mettons que tu pognes à l'envie de fumer, si tu te dis est-ce que j'ai envie de fumer, ou bien est-ce que je pourrais fumer, ou bien je vais m'organiser pour fumer, là t'es fait, ça vire en obsession. Une fois que l'obsession embarque, c'est bien tough. Mais si, mettons, tu te dis elle qui?
Speaker 1:va.
Speaker 2:C'est pas vrai que c'est elle qui va me mener à la lumière de ce que tu viens de dire. Puis, c'est là où je m'en allais. Si toi t'entretiens pas cette obsession-là, ben, c'est toi qui m'aimes, peu importe.
Speaker 1:La nature Fait que voilà, je sais pas si tu l'as vu. on va revenir dans le segment. Je parle un moment donné de comment le fait de faire quelque chose qui ne te tente pas, ça crée des neurones et tu deviens plus intelligent à force de contrôler tes pulsions de faire quelque chose. Mettons, ça ne me tente vraiment pas de faire quelque chose, mais je le fais pareil, ça te rend plus intelligent. Wow, c'est malade, hein. Puis, il ne faut pas que ça soit juste quelque chose qui est dur.
Speaker 1:Tu sais, mettons moi, je m'en vais en bike, je pousse fort parce que j'aime ça faire du bike, puis je le sais que je me sens bien après, puis je mets beaucoup d'efforts, puis ça fait mal quand même. tu sais, quand je fais des intervalles, sérieux, une fuse, mais ça, c'est pas la même affaire, c'est vraiment. ah, est-ce que ça fait chier de ranger le lave-vaisselle? puis là, tu le fais, pareil, mais tout de suite. Ou est-ce que j'haïs ça faire mes devoirs? j'aime pas ça. faire ma comptabilité, tu l'as nommé tantôt. Toutes ces affaires-là qui sont vraiment, vraiment puissantes, ah oui c'est intéressant.
Speaker 2:Je sais qu'il y a un reward très fort quand tu reviens Après. Tu viens de finir, moi, c'est mon buzz, parce que, si je le vois de même, la vaisselle full sur le comptoir. Je suis zéro passionné par la vaisselle, mais ce picture mon comptoir propre.
Speaker 1:Oui.
Speaker 2:Le reward, l'autre bord, c'est ça. Puis c'est là mon conditionnement mental qui va faire. que est-ce que je vais bien laver ma vaisselle? Je vais m'appliquer, puis après ça je vais checker.
Speaker 1:Christ ça change. C'est ça Comment je vais me sentir l'autre bord tout de suite en partant Parce que tu fais comme ah oui, à toutes les fois. Ah oui, je me sens bien.
Speaker 2:Puis le reward que j'ai en jouant. C'est sûr que si je joue de la guit que j'adore, ou si je vais faire une ride de moto, j'enjoye, c'est d'avoir achevé, d'avoir réussi ma vaisselle avec des pâtes carbonara jammées dans le fond du chaudron. Oui, oui, C'est ça mon truc que j'ai trouvé, Mais je ne savais pas que ça aidait à développer des ondes.
Speaker 1:C'est fucké bien raide, ça développe vraiment. Je ne me souviens plus.
Speaker 2:Je vais me mettre un jardinier, je ne trippe pas là-dessus, non. Moi non plus. Est-ce que tu n'as pas le poids de verre?
Speaker 1:Pas mon boss. Mais tu sais, en même temps, il y a encore. On revient à la notion d'équilibre là-dedans, parce que je donne un exemple OK, si on prend ce principe-là, mettons qu'on l'applique à quelqu'est, parce qu'à un moment donné aussi, t'es peut-être pas obligé d'avoir ce job-là, si t'aimes pas ça, à long terme aussi, c'est un peu dole de se lever le matin et de se dire Ah, c'est de la merde, ma job».
Speaker 2:Non, se flageller à long terme versus relever un défi qui est incontournable dans notre vie. C'est ça, je pense, de shop. je ne peux pas croire que tu vas devenir plus intelligent en disant Hey, je vais l'haïr pendant 60 ans. Je vais devenir crissement bon à être un hater.
Speaker 1:Tu vas arriver à la retraite.
Speaker 2:tu vas être smart en tabarnak, ah c'est-tu que je vais être bon pour être mort?
Speaker 1:Il y a quand même, il y a toujours des clips à trouver là-dedans. Mais de savoir s'écouter, puis des fois, push through, de comment on peut défaire, des fois des genres de patterns, ça nous arrive tout. Mais on parlait de mardi, de marde, la gêne de marde. Des fois, on dirait que tu pars ta journée, puis il arrive 4-5 affaires de marde, puis là, t'es, comme voyons, est-ce que c'est one of these days ou est-ce que ça va être vraiment de la marde? Puis là, à ce temps-là, j'ai un petit réflexe par rapport à ça, je suis comme non, non, non, C'est juste plein de petits ados par rapport. Ça ne te comme de ma journée Si tu focuses sur ta tuile qui te tombe sur la tête.
Speaker 2:Je te promets qu'il va t'en tomber une deuxième.
Speaker 1:C'est la première affaire qu'on apprend en vélo de montagne Regarde pas les arbres, parce que c'est là que tu vas t'en aller. Carrément, les chauffeurs de course, c'est la même affaire. Ils disent regarde loin dans le virage où tu t'en vas. Où est-ce que tu t'en vas? regarde pas si t'es à terre en avant.
Speaker 2:Quand j'ai passé mon permis de moto, regarde pas ta route en avant, Mais non regarde en avant, regarde loin en avant.
Speaker 1:regarde où est-ce que tu veux t'en aller, pas les affaires, les obstacles. Si tu commences à regarder les obstacles, tu vas creuser ça dedans. Fait que dans la vie en général, c'est ça, tu vas passer à côté. Ça s'applique à l'éleveur. je te dis C'est autant dans le trait physique que dans aussi les concepts plus macro, plus énergétiques. Focus sur où est-ce que tu veux t'en aller, que ce soit au dépanneur ou que ce soit dans la vie en général.
Speaker 2:C'est malade, raph, parce qu'on vient de faire un podcast et on n'a jamais parlé d'un EQ de guitare Les gars que je connais qui ont des meilleurs tones de guitare. Je ne savais pas dans quelle direction ça allait passer. Moi non plus, je trouve ça le fun d'avoir échangé sur des mindsets. Je t'admire beaucoup pour ce que t'as fait, par où t'es passé, puis où t'es rendu, puis par ton mindset. Je veux dire, c'est probablement la première raison pour laquelle je t'ai écrit, parce que pour faire une espèce de mise en contexte, je veux dire, on se voit pas souvent, ou très peu, ou pas partout, on ne s'est pas tant côtoyé que ça dans la vie.
Speaker 1:En général, on se connaissait de loin, un peu. On s'est croisés une couple de fois.
Speaker 2:Moi, je te voyais, comme je te l'ai dit l'autre fois, limite intimidant par ton talent, ta prestance. Moi, c'est sûr que j'étais un insécure dans la vie Quand je commençais en studio. J'étais un insécure dans la vie Quand je commençais en studio, j'étais ton voisin avec Davion Prosser. J'étais comme comment je vais faire pour être dans ce monde de fous-là? Mais whatever Le fait, je voyais un peu où tu étais rendu, tes tangentes de vie, ce que tu dégageais. C'est pour ça que je t'ai écrit, j'ai fait Raph, on va-tu prendre une bière? Oui, oui. Puis là, on est allé prendre une bière, on a jasé, puis là, on a dit Ton podcast, ça a l'air cool. Puis là, on est là, puis on est en train de déballer big time sur visiblement des trails, puis des cheminements relativement semblables qu'on est passés au travers. Vraiment, il y a juste un écart d'âge, puis je veux dire de shape, mais whatever, je pense qu'on est tous les deux dans des places qu'on a voulu être dans nos vies, présentement. Puis, on a choisi de mettre le steering là.
Speaker 1:Je ne néglige pas la puissance du timing aussi. Il y a des affaires qui arrivent parce qu'il était dû d'arriver, On était à la bonne place au bon moment. Mais en même temps, tu mets des chances de ton bord. Quand t'enlignes une vision un peu plus long terme, Tu te dis Regarde, j'ai envie de me retrouver quelque part là-bas». À tous les jours, tu te dis C'est dans ce monde-là, parce que je me sens mieux avec ce genre de monde-là. Puis là, un moment donné dans le D2D, tout d'un coup, les petites actions que tu mets en place, ils finissent par te diriger un peu. Tu sais, t'es comme dans le début de l'entonnoir, puis finalement, tu vois la fin de ton entonnoir, tu vises là-bas, puis ça te dirige naturell.
Speaker 2:Comme je t'expliquais en début de podcast. Jamais j'aurais osé croire que j'aurais un studio d'enregistrement dans ma maison pour gagner ma vie. Mais j'ai tellement mis d'efforts là-dedans, subconsciemment, que je me suis bien malgré moi bâti ma carrière sur mesure. Puis là, je regarde aujourd'hui chez nous, je suis devenu un aimant à ceux qui trippent comme moi. Puis, ceux qui trippent dans les mêmes affaires que moi se sont collés à moi. Je me suis ramassé avec l'entourage que j'aime. La job que j'aime, c'est hot, à cause que j'ai mis, sans trop y penser, j'ai mis mes efforts à la bonne place. C'était très inconscient, mais j'étais comme. Je peux pas faire autrement. Je suis très passé là-dessus. J'aurais beau avoir un autre job, je vais arriver à la maison. Je vais aligner ça, ma vie, vers ce que je veux.
Speaker 1:Oui. Puis, en même temps, j'ai l'impression que ce qui arrive souvent, puis peut-être que tout le véhicule de même probablement, ça fait sourire souvent quand on se dit ça. Mais si, dix ans avant que tu pongues ce gig-là, quelqu'un t'avait dit tu vas finir par faire de la musique, composition à l'image pour une compagnie de jeux vidéo aux États-Unis, t'aurais dit c'est quoi ça, le jeu vidéo? Je m'en calais-tu. Moi je joue dans un auguri. Puis j'ai envie de traquer des bandes qui font du métal.
Speaker 2:Je t'aurais probablement dit c'est cool, j'aimerais ça. Oui, mais en même temps dis c'est ma cible que je me donne.
Speaker 1:J'ai toujours voulu faire de la musique de film Depuis que je suis flow.
Speaker 2:j'ai toujours voulu faire de la musique à l'image.
Speaker 1:Fait que tu vois musique de film, puis là finalement.
Speaker 2:Je fais de la musique de film interactif.
Speaker 1:C'est ça.
Speaker 2:C'est le rêve que j'ai depuis toujours de faire de la musique à l'image. Je vois une photo, puis j'ent track. Ben, malgré moi, je me suis forgé à devenir producer pendant toutes ces années-là. Puis là, aujourd'hui, ça donne que je fais de la musique de jeux vidéo. Je produce moi-même à faire tous ces instruments-là, je suis capable de. J'ai cette expérience-là. Puis, ce que mon directeur me disait, ça paraît que t'as enregistré des bands parce que t'es capable de faire des tunes Ça. Ça m'a amené là. Puis là, j'aurais pas pu le faire, ça a fait en sorte que je suis devenu ça, c'est ça, c'est ça, puis là, c'est ça.
Speaker 1:Puis, c'est la somme de tout ce que j'ai voulu faire. Oui, puis, on a comme des saisons Moi j'appelle ça de même, c'est comme des saisons de vie. C'est comme, tantôt je parlais, j'étais kid, je jouais au hockey. Après, ça a passé, ça, j'ai eu le déclic. Je suis parti un peu sur la dérape. Un moment donné, j'ai découvert la sono. C'était tout quand même emboîté. Pendant que je jouais au donné, j'ai ouvert la porte de la sono qui, dans le fond, c'était le piton sur mon ampli. Puis là, je suis parti. Puis là, j'ai eu un certain succès avec la musique, la music production, les tournées. Là, finalement, il y a quelque chose qui est off. La peine d'amour, finalement, le développement personnel. Mais quand j'étais kid, j'étais quand même dans la performance et dans le développement personnel.
Speaker 1:Au hockey, on travaillait sur nous autres. J'allais dans les écoles de hockey, l'été, je me faisais coacher, on allait au gym, jeune en crise. C'était la performance. C'était les slogans d'équipes full inspirants, les tunes avec les vidéos qui nous amènent à nous dépasser, etc. C'était comme là. Mais comme là, c'était rendu dans un parking, parking.
Speaker 1:Là, c'est comme revenu. Finalement, je suis reparti sur ce trait-là de. J'ai envie de devenir quelqu'un de meilleur. Le travail autonome, c'était pas assez. Je suis pas un bon employé. Finalement, l'entrepreneuriat rentre dans la patente. Je suis comme tanné de faire de la tournée, puis d'être brûlé tout le temps, puis d'être sur aucun fuseau horaire. Mais il y a exposé de la prod d'événements, mais là, ça devient Ah, marketing, Chris, c'est comme la création que je faisais en musique, mais là, il y a de l'ambition de business là-dedans. Puis là, le développement personnel, puis les affaires, ça va vraiment ensemble. Fait que là, j'ai pogné plein d'affaires finalement, qui ont fini par faire une espèce de. C'est juste que je n'étais pas assez créatif pour faire la recette d'aujourd'hui.
Speaker 2:L'expérience que tu as là, ce que tu es rendu avec tes échecs et tes réussites, Tout simplement.
Speaker 1:Mais en bout de ligne, tu as toujours voulu faire de la musique de film. Finalement, c'est un film interactif. C'est malade. Il y a des saisons là, puis, moi, j'aime ça, voir ça. De même, la musique, pour moi, ça fait encore partie.
Speaker 1:On disait tantôt je n'ai pas ouvert une petite crise de la station Cubase de l'année, j'ai la seule station Cubase qui a été ouverte dans mon ordi, ici, dans le studio. C'est une session d'enregistrement de podcast avec deux tracks à la fois, qui font deux micros de voix, de gars, de filles, qui parl. Il est déjà fait, tout marche bien. Il me reste à plugger le métal. Ils s'attrapent aux ondes, tout est là, tout marche. Il y a des saisons là-dedans, il y a toujours de l'équité contrainte d'une saison à l'autre. Il y a une façon de penser à ça que j'aime beaucoup. Il y a des moments où on réalise des affaires. On dirait Dans ces moments-là, il y a comme une switch. Moi, à cette heure que j'essaie de voir, je n'étais pas capable de l'allumer. Avant, je n'étais pas capable de l'avoir, mais à cette heure, c'est comme je ne changerais rien de tout le reste que j'ai pu passer au travers parce que ça m'a mené ici aujourd'hui.
Speaker 1:Ces moments sont fucking précieux.
Speaker 2:C'est drôle, parce qu'il y a bien du monde qui me disent Là, je l'entends, on l'entend, quand ça va bien. Ah, c'est que t'es chanceux, toi, tu fais ça. T'es chanceux, tu fais ça. Ah ouais, t'es un mordi et t'es à telle place. Je suis comme Là. Premièrement. Moi, quand j'étais on the spot, moi, de 20 ans à 30 ans, j'ai toujours pensé que ma vie était un échec. Tout ce que je faisais, chier, mais c'est-tu que j'essayais? Puis, aujourd'hui, je me rends compte. Non, j'ai juste expérimenté Ça faisait partie du journey.
Speaker 2:Ben oui, puis, j'aurais pas toutes ces connaissances-là, puis cette maturité-là aujourd'hui, si je n'avais pas poussé des cases, des journées de temps pour une paie de crèves fins et de rabouter des rallonges d'Arbre de Noël avec du masking tape pour faire marcher des consoles sous le sol de l'église et me préparer pour une audition. J'arrive à l'audition et le band dit qu'on n'en a plus besoin. J'ai monté l'audition d'un bout à l'autre, j'ai pratiqué en crisse, puis je vais l'avoir, puis j'arrive là. Ah non, c'est correct finalement.
Speaker 2:J'ai développé une rigueur esti, une résilience à l'échec aussi esti, parce qu'il va y en avoir d'autres, des échecs.
Speaker 1:Peu importe notre définition du succès, je pense que ceux qui finissent par atteindre leur définition du succès sont souvent du monde qui ont été capables de délayer des résultats pendant assez longtemps et de faire les choses sans toucher à aucun reward en s'en allant. Ce que tu es en train de dire là, tu as pratiqué pendant je ne sais pas combien de temps et finalement, tu pensais avoir un reward pour rentrer dans le band et finalement, non, mais là, ça, tu as créé quand même de l'acquis qui t'a servi à avancer encore une autre étape, puis que personne t'a appelé pour te donner une gigue tant payante que ça. Puis, ça a été d'un band à l'autre, d'un band à l'autre, d'un band à l'autre, puis d'une vidéo, finalement, que tu faisais pour toi, mais tu délayais. Le seul, le seul reward que tu avais en t'en allant, c'était juste de te dire que tu l'as fait parce que tu aimais ça, ton craft. Puis, c'est là, moi, je pense que ça sépare beaucoup ceux qui le font pour les bonnes raisons.
Speaker 2:J'ai besoin de m'accomplir, c'est ça.
Speaker 1:Tu te nourris du process, tu ne te nourris pas des résultats que tu atteins Les résultats c'est des collateral damage.
Speaker 2:Le résultat, c'est une fraction de seconde, parce que le lendemain, c'est fini.
Speaker 1:C'est ça. Puis, là, c'est pire, parce que si tu t'attaches à le reward qui va s'en venir quand tu l'atteins, c'est encore pire, parce que là tu l'attends, what's?
Speaker 2:next guys. C'est ça exact. C'est malade.
Speaker 1:Tu retombes encore pire.
Speaker 2:C'est le journey qui est hot, mais c'est. Je ne veux pas que tu finisses ce jeu vidéo-là. Je pense que je ne veux pas que je finisse ce jeu vidéo. Je ne veux pas le livrer je triple j'apprends en même temps.
Speaker 1:Tu as rencontré plein de monde, tu as développé des skills. Il n'y a personne qui peut te l'enlever, c'est ça qui est malade.
Speaker 1:Une fois j'aime ça. il y a plein de petites citations simples que j'aime beaucoup. once you know, you know. Tu ne peux pas oublier à moins de la maladie de la démence, whatever, en général un coup que tu as appris quelque chose, il n'y a personne qui peut venir l'apprendre. Once you know, you know.
Speaker 1:C'est bon pour des skills, mais c'est bon aussi pour réaliser qu'on a un problème. Tu sais, la première étape d'un changement, c'est de réaliser qu'on a un problème et qu'il faut que ça change. Mais à partir du moment que tu as réalisé que, oh shit, ça, il faudrait que ça change, même s'il n'y a rien de physique vraiment, qui a avancé de plus, juste le fait de savoir, puis qu'à cette heure, tu te dis que je le sais, que ça, il faut que ça change, c'est déjà un énorme step. Puis, c'est pas pour rien, dans toutes les méthodes pour aider le monde à passer au travers des étapes, ou des addictions, ou whatever, la première étape, c'est tout le temps de dire hey, j'admets que j'ai un problème. On se faisait dire ça quand on était kids t'es plus en tabarnak, parce que once you know, you know.
Speaker 1:Tu peux pas, you can forget, you know, ça prendra le temps après avant que ça se passe. De quoi, that cannot be unseen. C'est là, tu sais, très hot Time flies. Puis, j'ai aucune idée de Cala Hockey, mais c'est cool en Christ jasé.
Speaker 2:Oui, c'est un plaisir, Raph Maisin pareil. mais Écoute, on remet ça pour un autre 4 heures une fois 6 mois.
Speaker 1:Ah, écoute, ça me fait plaisir. J'allais dire, j'ai eu tout le temps une petite faim que j'aime amener tous les guests vers ça. Mais première affaire, qu'est-ce qui s'en vient pour toi? Là, tu travailles encore sur le projet. C'est exactement le même jeu où il est releasé, puis là, vous faites des updates. Dans le fond, comment ça marche?
Speaker 2:Non, le jeu est pas sorti. On a sorti deux trailers. OK, c'est ça. C'est tout ce qu'il y a de sorti depuis 5 ans de travail. Ça s'appelle Judas. Judas, c'est fait par la compagnie Ghost Story de Ken Levine, qui est le créateur de Bioshock. Ouais, donc, c'est tout ce deux trailers de sorties sur YouTube qui sont publics. Ça fait un an que ça a été dévoilé.
Speaker 1:Et toute la musique qui allait sur ces trailers-là, ça vient de chez vous.
Speaker 2:Oui, sauf le premier trailer, c'est mon directeur de jeux vidéo qui l'avait fait, mais c'était pas vraiment. Oui, musique, mais c'était surtout du sound effect. Le deuxième trailer, c'est une toune, c'est de la musique, ça vient de chez. Il y a même une chanteuse de Donnacona qui est Valérie Clio. C'est pas mal ça, mon temps plein. J'ai des projets de studio ici et là. Je n'ai jamais arrêté encore de faire, parce que là, des fois, je suis en conflit avec moi-même parce que j'ai de la job à temps plein avec le jeu vidéo. Je ne pourrais faire que ça. Un financièrement, deux pour ma tête, parce qu'après ça je n'en ai assez. Mais j'aime beaucoup, trop encore, la magie de faire de la musique avec du monde dans le studio, puis de voir la take arriver, puis qu'on se regarde, on part à rire en disant Il vient de se passer ça». Ça continue, sinon, j'ai mes bands Écoute ça a l'étais flot, pis là à l'angle de travailler avec Pierre.
Speaker 2:Moi, je fais le challenge tout le temps. Pis, c'est quand, c'est quand, c'est quand je suis content qu'ils me disent que le bassiste, il allait pas suivre. J'ai fait, j'ai fait. C'est le track de base pis le moment donné avec eux autres.
Speaker 2:En fin de semaine, je suis allé à un party avec ma caisse de vinyles et mes stickers. Oblivion s'en vient. Augury, c'est encore en vie. On vient à Metal Fest en novembre. Fin novembre, nouveau stock, on fait un show de vieilles affaires, mais il se passe des fichiers pour de nouveaux albums. Mais Augury, c'est un album au huité, à peu près Le un album au huit ans, à peu près Le dernier, c'est en 2018.
Speaker 1:C'est parce que le band va durer longtemps.
Speaker 2:Tabarnak. Sinon, j'ai mon band From Dying Suns, qui est mon band, avec qui je pratique tous les mercredis soirs, avec mes meilleurs chums. J'ai des projets de vidéos et de collaborations avec d'autres, mais l'essence de ma vie professionnelle, c'est pas mal ça. Si, essence de ma vie professionnelle, c'est pas mal ça, si on veut suivre, on va où. J'ai un channel de YouTube qui s'appelle Antoine Berry. J'ai beaucoup de mon travail là-dessus. J'étais assez old school. Je suis Facebook, moi, je suis actif là-dessus.
Speaker 1:C'est dans les pages des bandes que tu as nommées. C'est sûr que c'est des bandes qui sont en dormance.
Speaker 2:C'est sûr que c'est des bands qui sont en dormance, moi je fais Ben qui sont en dormance, qui sortent pour leurs projets respectifs, mais mes updates professionnels, ça se passe sur Facebook. Nice Pis, même ceux qui sont pas friends, je fais des affaires publiques. Quand c'est public, là, il faudrait que je me mette sur Twitter parce que semble-t-il que c'est le média pour les channels professionnels dans mon métier de jeu vidéo, surtout aux États-Unis. Oui, c'est sûr, j'ai un site web qui n'est pas à jour, mais basically Facebook, youtube so far, puis à voir pour la suite.
Speaker 1:That's it. Yeah, trop malade. Trois questions pour finir, en rafale, une courte réponse. C'est quoi le meilleur conseil que quelqu'un t'a donné?
Speaker 2:Laisse jamais personne te faire douter de toi. Si mon père m'a dit ça avant de mourir, wow.
Speaker 1:Très fort. C'est quoi le pire conseil que quelqu'est bon?
Speaker 2:Le pire conseil. Je suis tellement en zone positive qu'on dirait que mon disque dur est en train de dépasser ça. Probablement quelque chose relié à quelqu'un qui m'a mis en doute.
Speaker 1:Puis d'un autre très léger si tu avais une personne dans ton entourage que tu connais, que tu trouves qui serait un bon fit pour venir sur le podcast, ce serait qui que tu peux mettre en contact directement, anglais, français, les deux.
Speaker 2:je fais des épisodes en anglais des fois ou en français, c'est sûr que si c'était en anglais des fois, ou en français, c'est sûr que si c'était en anglais. moi, j'ai un grand mentor qui est Jim Bonney. Jim Bonney, c'est mon directeur de jeux vidéo. Il est au Michigan. par contre, je ne sais pas si tu fais du online.
Speaker 1:Je fais du online et je me promène même aux stades des fois, Cet homme-là il va être à Charlevoix, michigan, dans la pointe Nice.
Speaker 2:Cet homme est ce que j'appelle un chef-d'oeuvre de l'humanité. Non seulement c'est un extraordinaire musicien et technicien très compétent par rapport à son travail, mais il y a un humanisme que j'ai rarement vu dans ma vie. Puis, je me suis rendu compte que cet humanisme-là est un magnétisme à succès. Beaucoup de discussions que j'ai avec chaque séance de travail avec lui, commence souvent par comment ça va. Toi, on met toujours le ton humain, puis après ça, on fait des miracles ensemble. J'adore Donc ce gars-là. C'est un des gars que j'admire le plus. Sinon, localement ou provincialement parlant, c'est sûr qu'on reste dans le domaine de la musique, parce que c'est mes sphères, dans mes admirations absolues Daniel Mongrain. Dan, non seulement c'est un guitariste, c'est une force de la nature. Écoute, il est au-delà. Il a passé la cassette, oui, oui, il l'a repassé une autre fois. Mettons qu'on va dans le sens de nos discussions. Dan a vécu des épreuves humaines intenses. Je me trouve assez chanceux de pouvoir dire que c'est un bon ami. On a eu des discussions assez profondes, puis, lui, il n'a pas eu facile dans sa vie, puis il a décidé de prendre le dessus, puis c'est un gars à un certain point de sa vie. Je me demande s'il n'a pas perdu 100 livres. Puis là, depuis, c'est un gars à un certain point de sa vie. Je me demande s'il n'a pas perdu 100 livres Depuis qu'il a fait des choix, ses rêves, ses back-to-back. Il joue avec Voivode.
Speaker 2:Ça fait 10 ans. C'est son band préféré quand il était flou. Cet été, il est parti en tour avec Forbidden. Forbidden, c'est un band de thrash de San Francisco qui écoutait à la planche quand il était jeune. Il est en train de réaliser tout ce qu'il a dessiné dans sa vie. Ça n'est un qui a pris sa vie en main et qui a, de ce que je comprends, décidé moi, je vais gagner, je vais avoir la vie que je mérite d'avoir. Lui, il aurait sans doute beaucoup à dire au niveau humain, au-delà de ses succès professionnels.
Speaker 1:J'adore, c'est toujours été une référence pour moi comme guitariste, ce gars-là, ah oui, ben, tu sais, je veux dire, on pourrait parler, c'est ça.
Speaker 2:Mais il y a mille entrevues avec Dan Mongrain qui parlent de son cheminement, son cœur, puis d'ailleurs, à chaque fois qu'on se voit, il faut qu'on se fasse un feu de camp. J'ai des questions, je veux savoir ce qui se passe dans ce cœur-là, puis d'avoir aussi, il a toujours été d'une gentillesse, toujours down to earth, jamais que les gars ont pris le dessus. C'est un gars de même, puis non, il y aurait beaucoup à apprendre d'une discussion plus humaine avec un gars de même.
Speaker 1:J'aime ça. Merci, ça serait une super référence. On regarde la discussion ouverte. Yeah, merci à toi encore une fois d'avoir pris le temps. Merci, raph, c'est incroyable. C'est super cool, j'ai adoré ça. On remet ça. Yeah, cheers.